Fortnite, PUBG… Depuis un an maintenant, on ne parle plus que d’eux. Ils appartiennent au genre du Battle Royale. C’est le mode du moment, c’est la mode du moment. Ils ont dépassé le stade du phénomène et même le journal télévisé de TF1 en parle. Mais au fait, c’est quoi un Battle Royale?
Contrairement aux croyances populaires, le Battle Royale est loin d’être un genre nouveau. Cela fait depuis bien longtemps que ce mode de jeu est intégré dans des productions. Dans les jeux de tir, l’appellation anglaise de Last Man Standing est souvent utilisée. Si on fait un détour par les Party-Game, on repense forcément à Bomberman. C’est un jeu dans lequel on ramasse divers bonus, et c’est le dernier en vie qui est déclaré grand vainqueur. C’est d’ailleurs cet élément de « survivant » qui est le plus important. Le Battle Royale répond cependant à d’autres règles bien précises. Ou du moins, les nôtres, rien n’étant véritablement figé.
Le Battle Royale, une question de taille
Avoir un grand nombre de joueurs sur une même carte est très important. Premièrement, cela renforce le sentiment de satisfaction lors de la victoire finale. Et secondement, cela permet de créer des groupes. Même en équipe de 4, ce sont 25 escouades qui s’affrontent, généralement au sol. Les combats s’effectuent après avoir longtemps marché, ou bien s’être déplacé en véhicule. Mais les arrêts sont nombreux, puisqu’il faut sans cesse fouiller les environs pour dénicher différents objets.
Liberté et égalité
C’est là qu’intervient le deuxième point du Battle Royale. Tout le monde débute sur un pied d’égalité. Dans les faits, cela se matérialise par une règle simple: on ne débarque avec aucun équipement. Gadgets et autres armes doivent être trouvées sur l’immense terrain de jeu. Cela implique forcément une dose de chance puisque trouver rapidement une arme surpuissante peut donner un avantage au combat.
En pleine tempête
Si la carte rétrécit, c’est uniquement pour une question de rythme. Cela implique qu’il faut sans cesse être en mouvement et donc, ne pas camper. Les déplacements se multipliant, le risque de rencontres inopportunes augmente. Une tension supplémentaire apparait alors. La zone de sécurité étant aléatoire, aucune partie ne se ressemble, du moins en théorie. On vit donc sans cesse quelque chose de nouveau, ce qui explique sans doute le succès du Battle Royale. Et il en va de même pour les retransmissions sur Twitch ou Youtube: à chaque fois, c’est un spectacle différent.
Une question de gros sous
L’an dernier, PUBG aurait généré plus de 700 millions de dollars. Rien qu’en mars 2018, Fortnite aurait quant à lui rapporté environ 230 millions de dollars. Ces deux jeux n’ont pas le même modèle économique. Le premier cité est payant, l’autre est un free-to-play avec des micro-transactions. Ils ont néanmoins ce point commun de connaître un immense succès et d’être enviés.
Quel avenir pour le Battle Royale?
Le même problème se pose pour les dernières rumeurs du moment. Que ce soit Call Of Duty Black Ops 4 ou Battlefield V, chacun aurait en projet un mode Battle Royale. Si on se fie à l’historique de ces licences, seul le jeu de DICE serait capable de proposer quelque chose faisant honneur à la tendance actuelle.