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A la découverte de God Of War Ascension

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Comme c’est souvent le cas après avoir terminé un jeu, God Of War III en l’occurence, les joueurs imaginent quelle pourrait être la suite des événements. L’une des théories les plus tenaces, et qui faisait en plus écho à la volonté de David Jaffe, voulait que Kratos s’attaque désormais à la mythologie nordique. L’annonce d’un nouveau God Of War devait ainsi confirmer ou infirmer cette spéculation, et Sony Santa Monica a finalement décidé de s’intéresser au passé de Kratos : Ascension se retrouve donc être une préquelle se déroulant avant les événéments de God Of War premier du nom. « Une histoire que l’équipe de développement voulait raconter » me diront Mark Simon et Jason MacDonald, respectivement lead designer et combat designer, mais Ascension ressemble surtout à un épisode principalement conçu afin d’introduire le multijoueur, avant le passage vers PlayStation 4.

Note: N’étant pas très familier avec la série, je n’ai pas souhaité inclure le mot « test » dans le titre mais plutôt le terme de « découverte ».

test_gowa_2Kratos capturé, Kratos emprisonné, mais Kratos libéré! Bien aidé par une Furie aveuglée par l’envie de détruire notre cher Spartiate, Kratos réussit à se défaire des chaînes qui l’immobilisaient pour poursuivre son aventure : mettre un terme au pacte le liant à Arès, Dieu de la Guerre assez comploteur. Pas le temps de souffler, la longue introduction de God Of War Ascension démarre sur les chapeaux de roue et en met plein la vue dès les premières secondes. La mise-en-scène est titanesque, les graphismes somptueux et les effets de caméra vertigineux. Ce rythme frénétique va cependant cesser, le temps d’un très long retour en arrière laissant place à des passages beaucoup plus classiques.

Proposer une entrée en fanfare est toujours un risque si le reste du jeu ne suit pas, et c’est un peu ce qui arrive à Ascension. Beaucoup plus traditionnelle ensuite, l’aventure n’arrive plus à surprendre comme elle l’avait fait. Il y a bien quelques moments qui flattent la rétine, mais niveau mise-en-scène, le début est réellement ce qui se fait de mieux et ce ne sont pas les quelques boss rencontrés pendant la dizaine d’heures qui changent la donne. Les décors spectaculaires sur le dos de l’Hécatonchire laissent donc désormais place à des environnements intérieurs certes magnifiques mais moins propices à la démesure. Les salles se succèdent et un rythme quelque peu monotone s’installe : on élimine les monstres un par un, on escalade des hauteurs par le biais d’une plate-forme hyper-balisée pour ensuite aboutir sur des phases de glissades ou des énigmes bien sentis. A ce propos, outre les tradtionnels blocs à pousser, Kratos peut maintenant reconstruire des éléments précédemment démolis ou invoquer un double grâce à des gadgets acquis au cours du jeu et qui servent aussi lors des nombreux affrontements.

test_gowa_3Les combats prennent naturellement une très grande place dans God Of War Ascension, et Kratos se révèle une nouvelle fois très agréable à contrôler. On retrouve encore une caméra fixe, des esquives sur le stick droit, les traditionnels combos à base de ‘Carré Carré Triangle’, mais également des QTEs revisités. S’il s’agit toujours pour certains ennemis d’appuyer sur les bonnes touches au bon moment, d’autres permettent de s’essayer à des mini-jeux très bien conçus où Kratos doit massacrer son adversaire en évitant ses coups, le tout avec une caméra rapprochée laissant entrevoir les détails les plus sordides. Les lames du chaos peuvent également être associées aux éléments (glace, ténèbre, feu, électricité) et il est nécessaire de faire monter sa jauge de Rage afin de débloquer des coups plus puissants ou des attaques spéciales. Cette barre orangée a cependant tendance à diminuer considérablement à chaque fois qu’un ennemi touche Kratos. Certes, cela demande alors à être plus précis à et faire bonne utilisation de la garde et des contres, mais ce peut être aussi très vite frustrant, surtout lorsque les ennemis sont nombreux et attaquent à distance. Mais ce cher Divin Chauve a plus d’un tour dans son sac et peut récupérer des armes secondaires  : javelots, boucliers, épées, marteaux ou frondes; de quoi varier un minimum les plaisirs dans des combats ayant parfois tendance à être un chouia trop longs à l’image du défi d’Archimède.

Malgré un manque certain d’originalité, le solo de God Of War Ascension reste quand même agréable à parcourir et assez efficace, tout comme son multi. L’arrivée d’une dimension multijoueur dans God Of War n’étonne guère puisque le genre du jeu s’y prête bien. Très soigné et complet, le multi permet de créer de toute pièce son gladiateur : il y a d’abord le choix de l’allégeance (Poséidon, Zeus etc.) qui détermine les capacités spéciales, puis la sélection de l’arme (épée, marteau. . .) et enfin son armure (type de résistance). Bien entendu, tous les points d’XP acquis au fils des combats permettent de débloquer ou de faire évoluer son équipement. On ne cachera pas que cela peut créer quelques déséquilibres dans les parties.

test_gowa_4En plus des classiques TDM et CTF, Ascension embarque un mode horde/survie à jouer seul ou en coop à deux mais également un mode « Faveur des Dieux » : en 4v4, chaque équipe doit capturer des zones, massacrer ses opposants et compléter un objectif comme tuer un cyclope. Le gameplay ne fait pas forcément dans la finesse mais à mesure que l’on joue et que l’on débloque de nouvelles capacités, on découvre une certaine profondeur au titre de Santa Monica dans la gestion des différents types d’attaque ou de la magie. Mais c’est finalement surtout le travail en équipe et les pièges à activer qui font la différence.

On n’attendait sans doute pas God Of War sur ce terrain, mais c’est bien son multi qui propose la meilleure surprise de l’aventure grâce à ses bases solides. Le solo se défend naturellement, et même très bien, mais ses soucis de rythme ou son introduction qui écrase le reste de l’aventure le rendent moins inspiré. Qu’à cela ne tienne, le contenu général est des plus appréciables, en attendant un renouveau de la série sur PlayStation 4.

God Of War Ascension est développé par Santa Monica et édité par Sony Computer Entertainment. Jeu sorti le 13 mars sur PlayStation 3. PEGI 18.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne

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Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.

https://dai.ly/x9t9sfw

Un concept simple et efficace

Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.

Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.

Coopération renforcée et gameplay évolutif

L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.

Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.

En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.

Un univers coloré et apaisant

Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.

Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.

Du contenu et de la rejouabilité

Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.

Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.

Un jeu accessible à tous les profils

  • En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
  • En solo : plus technique, mais toujours amusant.
  • En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.

Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.



Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch

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