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A la découverte de Football Manager Classic 2014 PSVITA

L’attente fut longue. Depuis l’annonce à la Gamescom l’été dernier, les informations sur Football Manager Vita se sont toujours faites extrêmement rares, obligeant même souvent Miles Jacobson, patron de SIGames, a botté en touche quand les fans de la série lui demandaient la date de sortie de cet opus. Mais tout vient à point à qui sait attendre : FMC 2014 est disponible depuis le 11 avril et entre nos mains depuis le milieu de la semaine dernière. Après plusieurs heures dessus, une Europa League en poche et une triste place dans le ventre mou du classement, on vous dit tout ce qu’il faut savoir sur ce portage.
Ceci n’est pas véritablement un test du jeu, ayant à titre personnel arrêté de jouer à cette (fabuleuse) série il y a quelques années. Il s’agit donc là d’une découverte ou plutôt d’une redécouverte à travers les yeux d’un ancien entraineur prêt à reprendre du service, pour le meilleur et pour le pire.
J’ai quitté mon banc de touche il y a maintenant plus de six ans. A l’époque, j’avais tout gagné et mes joueurs raflaient chacune des récompenses individuelles. J’aurais pu continuer, bien sûr, mais entrainer est à la fois fascinant, épuisant et extrêmement chronophage, le jeu étant particulièrement addictif et complet. Au cours d’une saison, on se soucie ainsi perpétuellement de l’équilibre de son équipe et dès que les matchs commencent à s’enchaîner, on réfléchit activement au mercato. Cela ne s’arrête jamais. Football Manager est véritablement destiné aux passionnés du genre et pour paraphraser une campagne de pub de PES : si le football est votre religion, alors FM est votre messie.
Force est de constater que depuis ma simili-retraite, de nombreuses choses ont évolué. Forcément, on retrouve toujours la boîte mail qui centralise toutes les informations, mais les comparaisons avec le passé s’arrêtent là. L’interface est beaucoup plus fournie qu’autrefois, tout est plus détaillé, quitte à se perdre dans ce surplus d’informations. Cela se ressent au niveau de la composition d’équipe. Il ne s’agit pas de simplement positionner un joueur sur le terrain mais de lui donner des consignes et surtout un rôle. Pour un attaquant de pointe par exemple, on peut lui demander de jouer en renard, faux neuf, en retrait, en tant que joueur complet etc. Les nuances sont parfois faibles, mais peuvent permettre de remporter quelques rencontres importantes.
Ces dernières sont d’ailleurs plus longues et peuvent se visualiser sous la forme de texte, en 2D (avec des pions qui se déplacent) ou même via un moteur 3D. Cela fait perdre pas mal de charme au jeu, l’imagination n’est plus autant sollicitée, mais cela ajoute indéniablement de la clarté et permet de mieux gérer les choix tactiques en plein match : jeu sur les ailes, style de passe, tempo, marquage etc. Cet aspect hyper-complet se retrouve aussi au niveau des tranferts avec des clauses à foison alors qu’à l’époque, tout se réglait en deux ou trois clics. Désormais, il faut négocier dur avec les différents agents aux personnalités diverses. Se mettre d’accord avec un club ne suffit donc plus, il faut aussi s’entendre sur le salaire du jeune poulain et la prime parfois exhorbitante versée à son représentant. On a beau avoir ici une version Classic, comprendre allégée, le contenu reste massif mais naturellement inférieur « au jeu complet » uniquement disponible sur PC/Mac/Linux. Le rôle des médias, les discussions avec les joueurs ou la gestion des entrainements prennent ainsi un petit coup dans l’aile.
De toute manière, le mode Classic n’est pas destiné aux férus de FM. C’est une expérience vouée avant tout aux personnes ayant moins de temps à se consacrer à leur passion, les choses s’enchainant plus rapidement. C’est finalement ce que l’on demande à une version nomade tout en sachant que l’on peut continuer sa partie « Classic » ensuite sur PC/Mac/Linux via une synchronisation des sauvegardes partagées. Où que l’on soit, il est donc possible de jouer à Football Manager.
Il est toutefois important de noter que ce portage sur PSVita s’est quelque peu fait dans la douleur. On peut déjà évoquer sa date de sortie, mi-avril 2014, qui pose deux problèmes. Le premier est simple : la saison officielle se termine dans quelques semaines et on est à 6 mois de la version 2015. La seconde est liée à un léger paradoxe temporel sans être pour autant dramatique : FMC 2014 débute en juillet 2013 avec la mise-à-jour du mercato hivernal déjà effectuée. Berbatov, Cabaye et Niang évoluent ainsi dans le championnat français dès l’été.
Autre souci : celui lié à l’interface tactile qui réclame parfois de cliquer au pixel près, ce qui n’est évidemment pas toujours facile, les textes étant assez petits. Mais on relève surtout des temps de chargements assez longuets; quelques dizaines de secondes qui reviennent de manière fréquente. Au final, on peut compter entre 8 et 10 heures pour une saison. Cela dépend bien entendu du temps pris dans chacun des menus, dans la gestion de son effectif ou dans le nombre de ligues sélectionnées : en optant pour 3 pays (le maximum), cela alourdit logiquement le système mais augmente considérablement la base de données. Face à ces parties longues et souvent délicates, on notera quand même la possibilité d’opter pour un mode Challenge qui propose des défis ou petits scénarios ou la présence de micro-transactions assez dispensables : augmenter ses finances, supprimer les périodes de transfert, éponge magique etc.
Football Manager Classic 2014 a certes quelques lacunes parfois gênante mais l’expérience reste riche et provoque de vraies émotions. Et par dessus tout, il demande un véritable investissement : plus qu’un jeu, c’est une vocation.
Les images et la vidéo sont ici en anglais, mais le jeu est bel et bien intégralement traduit en français.
Football Manager est développé par Sports Interactive, aidé de Hardlight et Little Stunt, et édité par SEGA. Jeu sorti le 31 octobre sur PC/Mac/Linux et le 11 avril sur PlayStation Vita dans sa version « Classic ». PEGI 3.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.