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Le PlayStation VR prêt à affronter la réalité

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On y est. Dans un peu moins de deux semaines, le PlayStation VR sera officiellement mis en vente. Ce sera alors un grand test pour Sony, mais également pour la Réalité Virtuelle de manière générale, puisque c’est bien ce casque qui doit démocratiser cette technologie dans le monde des jeux vidéo.

news_le_playstation_vr_pret_a_affronter_la_realite_2Le développement du PlayStation VR a débuté il y a environ 5 ans. Les choses se sont accélérées mi-2012 quand Sony a donné son feu vert pour la future commercialisation de ce casque de Réalité Virtuelle, puis en 2014, avec l’officialisation de celui que l’on appelait à l’époque le Project Morpheus. Le constructeur japonais aime dire qu’au total, le PSVR a mobilisé plus de 1000 personnes chez Sony. C’est en fait l’oeuvre de plusieurs divisions au sein de la société japonaise puisque ce casque réutilise de nombreuses technologies différentes, comme le Son 3D. Mais les équipes de Sony se sont aussi appuyées par exemple sur les travaux de Santa Monica Studio qui a autrefois planché sur un God Of War VR sur PS3. Tout a cependant commencé avec le PlayStation Move.

L’ancienne baguette magique de la PS3 a été le point de départ du PlayStation VR, tout simplement parce qu’en l’accrochant sur le front de quelqu’un, le Move permet de repérer dans l’espace les différents mouvements de tête de cette personne. Les prototypes se sont alors multipliés, tout en sachant que ce casque de Réalité Virtuelle avait deux buts: avoir un prix raisonnable et être confortable. Deux objectifs atteints puisque la répartition du poids à l’avant et à l’arrière donne l’impression d’avoir un casque léger sur la tête. Le prix du PSVR est quant à lui de 399€, sans compter d’éventuels accessoires ou la caméra PlayStation qui est indispensable. Au cours de ses différentes expériences, Sony a aussi pensé à utiliser la PlayStation Vita. La console portable aurait en fait eu le même rôle que les téléphones Samsung avec le Gear VR, mais cette idée a été abandonnée à cause de la résolution trop faible de cette machine.

news_le_playstation_vr_pret_a_affronter_la_realite_4Le PlayStation VR n’est pas le casque le plus avancé d’un point de vue technologique. Par rapport à ses deux concurrents, l’Oculus Rift et le HTC Vive, le périphérique de Sony a un champ de vision moins important et ses écrans ont une résolution moindre. C’est pourtant le PSVR qui devrait tirer son épingle du jeu pour une raison simple: il y a déjà plus de 40 millions de PS4 dans le monde, et donc plus de 40 millions de personnes prêtes à adopter le PlayStation VR.  Il suffit en effet de brancher le casque à cette console pour se plonger dans la Réalité Virtuelle alors que du côté du PC, il faut une machine puissante qui demande souvent un investissement proche du millier d’euros. Mais pour réussir, le PlayStation VR aura besoin de jeux.

Sony se montre prudent dans ce domaine et n’a que des équipes de taille moyenne, comprendre moins de 100 personnes. Guerrilla Cambridge nous révélait ainsi l’an dernier qu’ils étaient par exemple près de 70 à travailler sur RIGS. Le constructeur japonais s’est aussi entouré de développeurs indés pour faire grimper le nombre de jeux prévus sur son PlayStation VR —plus d’une centaine au total. L’objectif pour cet an 1 de la Réalité Virtuelle semble être d’ailleurs de miser sur des expériences plutôt que de vrais jeux. Certains éditeurs comme Capcom ont quant à eux décidé de se jeter directement dans le grand bain en rendant Resident Evil 7 entièrement compatible avec le PSVR.

news_le_playstation_vr_pret_a_affronter_la_realite_5Il y a quelques jours, nous avons pu rejouer à une poignée de titres avec le PlayStation VR vissé sur la tête. VR Luge, présent dans la compilation PlayStation VR Worlds, permet ainsi de dévaler une route sinueuse allongé sur une planche. On bouge alors uniquement la tête pour déplacer ce véhicule non-motorisé. Driveclub VR retranscrit quant à lui l’expérience Driveclub, mais en réalité virtuelle, comme son nom l’indique si bien. Tout se fait avec une vue cockpit et on se prend à regarder dans le rétro pour voir si des adversaires n’auraient pas la mauvaise idée de nous doubler. Quant à London Heist, lui aussi issu de PSVR Worlds, il donne l’occasion de prendre part à une course poursuite où il faut notamment éliminer des motards avec un pistolet-mitrailleur.

Parmi ces trois jeux, c’est bien London Heist qui offrait la meilleure immersion, sans doute car il était le seul à se jouer avec deux PlayStation Move. Installé sur un siège à l’avant de la voiture, on peut alors naturellement interagir avec de nombreux éléments. On va jeter une boisson sur le conducteur, ouvrir la portière et observer ce qui se passe derrière, regarder ce qu’il y a dans la boîte à gant etc. Puis lorsque la fusillade débute, on vise précisément en approchant l’arme près de son visage et on recharge manuellement en plaçant vraiment le chargeur dans l’arme. La démo de London Heist réussit en fin de compte à totalement capter notre attention. L’immersion est réelle et on en arrive à oublier que les graphismes sont loin d’être incroyables. Dans VR Luge, voire même Driveclub VR, on est un peu plus passif. Et comme tout bon spectateur, on observe davantage ce qui se passe autour de soi et on se rend compte que le rendu visuel manque de finesse.

news_le_playstation_vr_pret_a_affronter_la_realite_3Dans le monde du jeu vidéo, les tendances évoluent rapidement. Beaucoup ont déjà oublié que certains jeux de la génération précédente offraient un affichage en 3D stéréoscopique par exemple. Le Motion Gaming a quant à lui disparu, et Microsoft a  abandonné Kinect seulement quelques mois après la sortie de sa Xbox One. Tout porte cependant à croire que la Réalité Virtuelle ne sera pas une mode éphémère. Il y aura probablement des changements —peut-être un mélange avec la Réalité Augmentée, l’arrivée de l’Eye Tracking sur lequel planche Sony—, mais c’est bien une technologie qui vise le long terme. Sur le marché des consoles, Sony agit en tant que pionnier avec ce casque PlayStation VR. Les risques sont réels, mais parfois, oser c’est gagner. . . même si cela peut aussi signifier être prêt à essuyer les plâtres. Réponse le 13 octobre, date de sortie du PlayStation VR.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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