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Test : Rise Of The Tomb Raider — Un manque d’idées dans la suite

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Il n’aura fallu attendre que 2 ans et demi pour découvrir Rise Of The Tomb Raider, suite du reboot Tomb Raider, alors que Lara Croft avait mis près de 5 ans pour revenir sur le devant de la scène après Underworld. Square-Enix et Crystal Dynamics ont semble-t-il désormais trouvé la bonne formule et comptent bien sur cette suite pour replacer Miss Croft sur son trône alors que Nathan Drake connaît un petit retard avec Uncharted 4. Devenu le temps d’un Noël une exclusivité Xbox One, Rise Of The Tomb Raider a-t-il cependant toutes les armes en main pour devenir la nouvelle référence de l’action/aventure et surprendre son monde comme il l’avait fait en 2013?

test_rise_of_the_tomb_raider_xbox_one_4Inutile de faire durer le suspense, Rise Of The Tomb Raider est un bon jeu mais il possède un énorme défaut : c’est tout simplement une redite de Tomb Raider, le reboot de 2013. Pendant une bonne quinzaine d’heures, on passe un bon moment en compagnie de Lara Croft mais on se rend surtout compte qu’il s’agit d’une suite paresseuse au niveau des idées. Rise Of The Tomb Raider repose sur la même formule, offre la même expérience et partage les mêmes défauts qu’autrefois. Rien n’a changé, si ce n’est les décors —la Syrie et la Sibérie—, la disparition du mode multi au profit de plusieurs défis reposant sur différentes conditions, ou ce scénario qui oppose maintenant Lara Croft à une mystérieuse secte à la recherche de l’immortalité, saupoudré de quelques drames familiaux.

Comme en 2013, on retrouve donc une succession de zones ouvertes reliées par différents couloirs. On alterne alors exploration, phases de plate-forme, passages où il faut fuir car tout s’écroule et fusillades contre des dizaines d’ennemis plus ou moins lourdement armés. Des moments qui ont tous un aspect « déjà-vu » pour peu que l’on ait fait Tomb Raider auparavant, même si on note bien sûr quelques différences avec la précédente mouture. Lara peut ainsi utiliser un grappin ou confectionner des bombes artisanales tandis que certains HUB (grands espaces) paraissent beaucoup plus vastes. Résultat, les collectibles à dénicher dans chaque recoin sont très nombreux, on note quelques missions secondaires plutôt classiques et Crystal Dynamics en a aussi profité pour multiplier les grottes et autres tombeaux bien pensés mais un peu trop faciles. Mais si Rise Of The Tomb Raider affiche un plus grand contenu, il n’en est pas pour autant meilleur.

test_rise_of_the_tomb_raider_xbox_one_3Cela reste en effet une aventure qui peine à surprendre à cause de tout son aspect trop prévisible. Excessivement présentes à l’écran, les indications visuelles donnent parfois l’impression de jouer en pilotage automatique. La progression est certes fluide et il n’y a aucun temps mort, mais il est alors difficile de se sentir vraiment impliqué dans l’aventure. On a somme toute presque l’impression d’être sur des rails tellement tout est balisé sans subtilité; et pour les plus distraits, la vision d’aigle/détective/instinct vient afficher en jaune tous les éléments importants autour de Lara. En fin de compte, Rise Of The Tomb Raider est peut-être un peu trop facile d’accès et cherche trop à mâcher le travail. Cela se remarque aussi au niveau des compétences à débloquer après avoir acquis plusieurs points d’XP : indicateur de headshot, possibilité de tagger 3 ennemis pour tirer 3 flèches en même temps etc. Les gunfights sont également très proches du reboot avec une IA qui aime se mettre à découvert, un petit manque d’impact, des bruitages encore un peu en retrait et un réticule qui ne correspond pas toujours à la direction dans laquelle vise Lara. Enfin, et c’est assez surprenant, on note une légère latence dans les commandes.

Dit comme ça, cela peut paraître sévère. Rise Of The Tomb Raider reste un jeu très agréable, mais il est toutefois un peu frustrant de voir que ce titre se repose (déjà) sur ses acquis et est beaucoup trop identique au précédent épisode; cela se retrouve même en partie au niveau du déroulement de son histoire et de cet aspect survie teasé au début de l’aventure et complètement oublié quelques instants plus tard. Il ne s’agit toutefois pas vraiment d’une suite facile; le travail abattu par Crystal Dynamics est considérable. Ce n’est pas une baffe graphique comme on a pu en voir ces derniers temps mais Rise Of The Tomb Raider reste très joli avec une ambiance soignée, des environnements assez variés et détaillés. Certains panoramas sont également très réussis au même titre que ces passages où le plafond s’écroule et où le sol se dérobe sous les pieds de Lara Croft, même si la mise en scène n’atteint pas (encore?) la maîtrise de Naughty Dog.

test_rise_of_the_tomb_raider_xbox_one_2Uncharted semble d’ailleurs rester une grande source d’inspiration pour Crystal Dynamics, et Rise Of The Tomb Raider est à nouveau plus proche des aventures de Nathan Drake que des premiers épisodes sortis à une époque où la Xbox n’existait pas encore. Le temps où Lara Croft dégainait ses deux pistolets après avoir évité de nombreux pièges mortels semble loin, très loin. Tout se veut désormais plus moderne, mais aussi plus sérieux ce qui, dans un jeu vidéo, peut être un peu maladroit. Car en fin de compte, Miss Croft est devenue une machine à tuer et sème le chaos partout où elle passe —c’est assez cocasse pour une archéologue.

A défaut de revoir les quelques éléments qui demandaient à être affinés, Rise Of The Tomb Raider est donc dans la continuité de Tomb Raider. Un jeu qui plaira aux fans du reboot qui demandent uniquement de revivre le même genre d’aventure, mais dans un contexte et des lieux différents. Ceux qui hésitaient en 2013 et qui n’ont pas succombé aux charmes de la Definitive Edition devraient également trouver en cet épisode une valeur sûre. Mais ceux qui espéraient avoir quelque chose de nouveau, de retravaillé ou un épisode plus proche de ce qui se faisait il y a presque 20 ans (!) risquent en revanche d’être déçus.

Rise Of The Tomb Raider est développé par Crystal Dynamics et édité par Square-Enix/Microsoft. Jeu sorti le 13 novembre sur Xbox 360 et Xbox One; des versions PC et PS4 sont prévues pour 2016. Version testée : Xbox One. PEGI: 18.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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