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Test : Saints Row IV

Qu’est-ce que Saints Row 4? On pourrait vous répondre que c’est la suite du 3 (logique!) avec des super-pouvoirs. Mais c’est bien plus que ça. Saints Row 4 est une déclaration d’amour au grand n’importe quoi où tous les coups sont permis, surtout là où ça fait mal. Une aventure qui a plein de défauts mais qui sait se faire apprécier. Explications.
Sauver le monde sur du Aerosmith, chanter à tue-tête What Is Love ou célébrer chacune de ses victoires façon Carlton ou l’Epic Sax Guy, voici sans doute l’essence même de Saints Row 4, un jeu qui ne se prend jamais au sérieux. A commencer par son scénario. Le Boss des Saints est propulsé à la tête des États-Unis d’Amérique mais doit faire face à une invasion extraterrestre. Malgré tous ses efforts et l’incroyable canon anti-aérien se trouvant dans le jardin de la White House, il échoue face à Zinyak, l’empereur des Zins, et devient prisonnier d’un monde virtuel. Bien entendu, dès lors l’objectif est de sortir de là et de botter les fesses de cette racaille venue tout droit de l’espace.
S’il pousse le délire encore plus loin, Saints Row 4 reprend très largement les bases du 3, quitte à faire dans le recyclage. Cela se ressent notamment sur les très nombreuses activités (arnaques à l’assurance, massacres. . .) mais surtout sur une map qui n’a presque pas bougé d’un iota : on retrouve le Steelport de SR3 comme on l’avait laissé si ce n’est quelques bâtiments reskinnés et un ciel tristement sombre. Les outils de personnalisation restent également assez identiques, aussi bien physiques que vestimentaires, mais on note quand même l’ajout de nouvelles voix pour doubler POTUS, dont le génial Nolan North auteur, une nouvelle fois, d’une fabuleuse prestation. De même, le gameplay demeure toujours aussi basique et peu subtil mais est sauvé par une liste de facultés extraordinaires et des armes aux noms évocateurs : dubstep gun, batte tentacule, rayon gonfleur etc.
Les super-pouvoirs font donc leur grande apparition dans Saints Row 4 : boules de feu ou de glace, télékinésie mais aussi bonds de géant et vitesse supersonique. Forcément, débouler dans les rues de Steelport à toute allure détruit un pan entier des mécaniques de jeu, à savoir la conduite très arcade des véhicules. Toutefois, cela ouvre d’autres possibilités. Le jeu gagne ainsi en verticalité mais aussi un peu en diversité puisqu’il est souvent pratique de combiner les pouvoirs avec les armes à feu. Cependant, si on a ici l’épisode le plus riche de la série, il est sans doute également le plus brouillon; la faute à des affrontements répétitifs contre des ennemis en surnombre un poil trop résistants et une caméra qui a souvent du mal à suivre l’action. Ceci concerne notamment une partie des nombreuses missions secondaires qui demandent de fracasser par douzaine les Aliens.
L’aventure principale, d’environ 8-10 heures et jouable en coop en ligne, est quant à elle mieux variée, rythmée et enchaîne mini-jeux loufoques sur gunfights beaucoup plus classiques à dos de méchas ou à pied. Les situations sont souvent extravagantes que ce soit au niveau des dialogues, des cinématiques ou bien du contexte général et s’offre même le luxe de parodier délicieusement films et jeux vidéo. Jouer à Saints Row 4, c’est finalement beaucoup rire, à condition d’apprécier cet humour pas très raffiné, mais aussi accepter un gameplay confus néanmoins détonnant et jouissif, et des graphismes d’un autre temps.
Saints Row IV est développé par Volition et édité par Deep Silver. Jeu sorti le 23 août sur PlayStation 3, Xbox 360 et PC. Version testée : PS3. PEGI 18+

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
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Officiel : Electronic Arts racheté pour plus de 50 milliards de dollars !

Le géant américain Electronic Arts a confirmé son rachat par plusieurs fonds d’investissement.
MAJ lundi 29 septembre : c’est désormais officiel. Ci-dessous, l’article original. On a simplement modifié le titre de l’article et quatrième paragraphe. Bonne lecture !
Electronic Arts est à ce jour une entreprise cotée en bourse, au NASDAQ. Sa capitalisation avoisine les 50 milliards de dollars. Et c’est justement cette somme que pourraient débourser plusieurs fonds afin de s’offrir l’éditeur de Battlefield, EA FC, Madden, Apex ou encore Les Sims.
Qui rachèterait vraiment Electronic Arts ? Et dans quel but ?
Souvent, quand on parle de rachat dans le jeu vidéo, les ogres se nomment Microsoft, Sony ou bien une entreprise de la tech’ comme Amazon. Selon les informations du Wall Street Journal et du Financial Times, les futurs acheteurs d’Electronic Arts sont tout autre. Il s’agirait de plusieurs fonds d’investissement dont Silver Lake —spécialisé dans les investissements technologiques, le PIF —le fond d’investissement public saoudien, et Affinity Partner —le fond de Jared Kushner, gendre de Donald Trump.
Cette transaction à près de 50 milliards de dollars pourrait être officialisée en début de semaine prochaine.
Le FT rapporte qu’il s’agit là d’un pari sur l’avenir. Un avenir notamment dominé par l’intelligence artificielle qui pourrait réduire les coûts de développement. Le New York Times précise que le but serait également de transformer en profondeur Electronic Arts en misant sur les Free-To-Play et les jeux mobiles. En d’autres termes, chasser un plus large public et se rémunérer à travers les microtransactions.
Il est difficile d’opérer ce genre de pivot en étant une entreprise publique —la fameuse pression des marchés. En redevenant une société privée, Electronic Arts pourrait plus librement opérer une tel changement de stratégie, sans avoir à publier des bilans financiers chaque trimestre, explique le média new-yorkais.
Le rachat d’Electronic Arts est-il une surprise ?
Ces derniers temps, les fusions et acquisitions se multiplient. On a notamment vu Microsoft racheter les éditeurs Bethesda puis Activision pour près de 90 milliards de dollars. Sony a quant à lui fait l’acquisition de plusieurs studios de développement dont Bungie pour une poignée de milliards. Dans le milieu du cinéma, Skydance s’est offert Paramount et lorgnerait désormais sur Warner Bros.
Le rachat d’Electronic Arts n’est donc pas une si grande surprise. D’autant plus qu’en 2022, des bruits de couloir disaient que l’Américain cherchait activement un acheteur. Des discussions avec Disney, Apple, Amazon et NBC Universal auraient même eu lieu, mais aucune n’aurait abouti.
Qu’est-ce que cela devrait changer ?
Pour les joueurs, le rachat d’Electronic Arts ne devrait rien changer à court et même moyen terme. EA FC, Battlefield, Apex et consorts resteront jouables sur le plus grand nombre de consoles possibles. La question se pose uniquement lorsque c’est un constructeur qui s’offre un éditeur ; on peut alors imaginer un système d’exclusivité se mettre en place.
Du côté de la direction d’Electronic Arts, on suppose que des changements auront lieu, avec quelques gros chèques pour ceux invités à partir.
Le cas Electronic Arts est intéressant. C’est un puissant éditeur, à la tête de licences très populaires. Il apparaît toutefois fragile. Il a multiplié les licenciements ces derniers temps. Certaines franchises comme Battlefield ont perdu de leur superbe ; Apex devrait connaître une refonte pour regagner en popularité ; EA FC 25 a vu une baisse de ses revenus ; et plusieurs jeux ont été annulés, dont Black Panther.
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State Of Play (24 sept. 2025) : toutes les annonces et tous les trailers dont Wolverine et Saros !

Le dernier State Of Play a notamment été marqué par le premier trailer de Wolverine et du gameplay pour Saros.
Quelques heures avant le début du Tokyo Game Show, Sony a pris la parole pour montrer essentiellement des jeux occidentaux. Comme d’habitude, ce sont les productions internes qui ont raflé la mise (Saros, Wolverine) tandis que d’autres acteurs ont tenté de se faire une place de choix. A noter également un petit point hardware avec de nouveaux accessoires, et un la très belle sélection de jeux PlayStation Plus pour octobre 2025.
Le grand résumé des tous les jeux annoncés au State Of Play du 24 septembre 2025
Saros s’offre une date et du gameplay
Saros est présenté comme une nouvelle licence mais entre nous, on a envie de l’appeler Returnal 2. Ce n’est pas une critique mais un compliment. Returnal est une merveille de gameplay, et Saros en est très proche. Que ce soit au niveau de la gestion des armes, des déplacements ou des aspects rogue-like, les deux titres sont très proches.
Mené par l’acteur Rahul Kohli, Saros sortira le 20 mars 2026.
Flight Simulator reprend son envol
En rumeur depuis un bon petit moment, Microsoft Flight Simulator 2024 a été confirmé sur PS5 pour le 8 décembre 2025. Le jeu sera également compatible avec le PS VR2 à travers une mise à jour gratuite quelque part en 2026.
Battlefield 6 la joue solo
Si la star de Battlefield 6 sera son mode multi, on ne dira jamais non à un bon mode solo. On ignore s’il sera si bien que ça mais cette bande-annonce confirme qu’il sera explosif.
Halloween vise la rentrée 2026
Le jeu Halloween de Illfonic (Predator, Vendredi 13) s’annonce longtemps à l’avance. Ce jeu d’action multijoueur sortira le 8 septembre 2026 —soit 50 jours avant Halloween.
Nioh 3 sortira en début d’année, forcément
Comme ses prédécesseur, Nioh 3 sortira en début d’année — ce sera plus précisément le 6 février 2026. Une nouvelle bande-annonce a été déployée à cette occasion.
Crimson Desert révèle enfin sa date de sortie
Après des années de retard, Crimson Desert prend enfin date : ce sera pour le 19 mars 2026. Cette nouvelle bande-annonce est toujours aussi alléchante pour ce RPG en monde ouvert qui mélange les influences.
Wolverine tranche dans le tas
Insomniac a dévoilé sa vision de Wolverine, un jeu d’action-aventure spectaculaire rappelant God Of War pour son combat violent au corps à corps, et Spider-Man pour sa mise en scène spectaculaire. Sortie prévue en fin d’année 2026.
Mais aussi… :
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- Code Vein 2 sortira le 30 janvier 2026
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- Chronoscript est un nouveau jeu mélangeant action et plateforme en 2D et une direction artistique très chargée. Peut-être même un peu trop.
- A traver sa gamme Pulse, Sony va proposer des enceinte sans fil sur PC, PS5 et PS Portal
- Les jeux PS Plus d’octobre : Alan Wake 2, Cocoon et Goat Simulator 3. Pour les abonnés Extra / Premium, The Last Of Us 2, dans sa version simple ou remasterisé, fera aussi une apparition.
- Gran Turismo 7 fêtera les 100 millions de ventes pour la franchise avec une grosse mise à jour en décembre qui fera passer le jeu en SPEC III.
- A l’occasion des 20 ans de God Of War, une manette rappelant l’épopée grecque sera prochainement mise en vente.
- Last Epoch sort sur PS5 avec son extension Orobyss
- Le Free To Play The Seven Deadly Sins Origins arrivera le 28 janvier 2026 sur PS5
- Sonic Racing CrossWorlds va accueillir un DLC dédié à Mega Man