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Test : Wolfenstein The New Order

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Les FPS sur la Seconde Guerre mondiale ont longtemps connu leur heure de gloire et, naturellement, chaque éditeur a voulu sa part du gâteau. Puis la mode des FPS modernes est arrivée et les Russes ainsi que les Chinois ont remplacé au pied levé les Nazis. De ce fait, accueillir en 2014 un FPS qui remet au goût du jour le troisième Reich est en soi un petit événement. Wolfenstein The New Order prend donc à contre-pied ses concurrents mais le résultat est-il pour autant convaincant?

Il n’y a plus de guerre; les Nazis l’ont gagnée et ont tout écrasé sur leur passage. Nous sommes maintenant en 1960. Après un terrible accident, BJ Blazkowicz se réveille enfin et doit faire face à cette terrible réalité, celle d’un monde aux mains du Führer. Mais pour le soldat américain, le conflit n’est pas terminé. Et si toute forme de résistance a été écrasée par le régime en place, alors IL sera cette résistance; une armée à lui tout seul, pour libérer le monde du joug de l’envahisseur.

test_wolfenstein_the_new_order_4Bien entendu, la libération se fait par les armes et BJ Blazkowicz, en tant qu’expert en la matière, compte bien montrer l’immense étendue de son talent. Impeccable avec un pistolet silencieux ou une mitrailleuse lourde, Blaz’ est également très à l’aise avec une arme dans chaque main que ce soit, par exemple deux couteaux ou bien deux fusils à pompe automatiques. La précision est alors moindre, le recul plus élevé, mais la puissance de feu est décuplée et rien ne résiste au héros, pas même les exosquelettes des Nazis. Malgré leur plate victoire, les Allemands déploient encore une forte présence militaire dans de nombreux lieux et arment les soldats de lance-grenades, de lourdes protections quand ce ne sont pas des mechas qui débarquent. Face à cette horde d’adversaires, les affrontements s’avèrent dynamiques, voire même bourrins, et obligent à se déplacer continuellement et vider des chargeurs entiers pour nettoyer une zone. Malgré un mixage sonore à l’ouest, les gunfights sont réussis et proposent de bonnes sensations. On reste cependant déçu de voir que l’environnement ne réagit que peu aux impacts de balles. Il y a bien quelques murs qui s’effritent mais ça s’arrête là et bon nombre d’éléments sont figés alors que la plastique générale du jeu est plaisante; propre comme on dit.

Cela peut surprendre, mais, si le feeling général est assez old-school avec des déplacements rapides et une visée à la hanche à privilégier, le titre de MachineGames hérite aussi d’un système de couverture bien pensé, à la manière des derniers Medal Of Honor. Blazkowicz peut ainsi relever délicatement la tête ou surtout se pencher au coin d’un mur pour surprendre et abattre sans relâche les Nazis devant lui. C’est d’autant plus pratique lorsque la situation s’annonce compliquée et que le feu ennemi se fait oppressant. Mais c’est surtout dans les phases d’infiltration que ce cover system se révèle le plus agréable à utiliser.

test_wolfenstein_the_new_order_2Wolfenstein The New Order permet en effet à de nombreuses occasions de faire un choix : miser sur la puissance pure ou sur la discrétion. Dans ce dernier cas, cela se manifeste par des zones dirigées par des Commandants. Ces hommes sont les seuls à pouvoir réclamer du renfort et il est donc important de les éliminer silencieusement, au corps à corps ou à distance. Les niveaux du jeu sont relativement clos et linéaires mais ils ne sont pas pour autant dirigistes et on retrouve très souvent plusieurs chemins différents ainsi que de nombreuses pièces à fouiller pour dénicher toutes sortes de trésors, munitions supplémentaires ou mini-raccourcis. On pourrait donc penser que ces phases d’infiltration sont particulièrement intéressantes, le level-design étant assez bien pensé, mais elles sont malheureusement gâchées par une IA des plus passives et dont on cherche encore dans les options la manière de l’activer.

L’intelligence artificielle de Wolfenstein The New Order est le gros point faible du jeu et semble à de nombreuses reprises tout simplement déconnectée de la réalité. Sous le feu de Blazkowicz, elle pense parfois à se cacher mais a quand même tendance à se déplacer n’importe comment. Dans les moments furtifs, on note qu’elle ne remarque rien : l’IA est alors à la fois atteinte de cécité et de surdité. Et lorsqu’il s’agit d’attaquer au corps à corps avec une matraque, elle marche lentement vers le joueur pour s’arrêter parfois sans raison en milieu de chemin, sentant sans doute la mort venir. Navrant.

test_wolfenstein_the_new_order_3Les égarements de cette IA ne pénalisent en soi pas tellement l’expérience. Il n’y a pas de comportements injustes qui risquent de frustrer, mais elle ne récompense en revanche pas assez la progression du joueur. Cela ne donne pas pour autant envie d’abandonner Wolfy. Si la mise-en-scène manque de moments explosifs, les gunfights restent jouissifs, le côté old-school du gameplay sans régénération de la santé fait mouche et l’histoire générale de New Order est plutôt bien narrée. Les cinématiques sont ainsi nombreuses mais demeurent assez courtes, d’autant plus que les personnages ne sont jamais trop bavards. Les quelques passages dans la cache secrète de la maigre cellule de résistance permettent aussi de mieux s’attacher aux personnages, en plus d’offrir quelques moments d’exploration qui restent, il faut l’avouer, assez maladroits.

A l’instar de nombreux jeux édités ou conçus par Bethesda, Wolfenstein The New Order est livré sans mode multijoueur. Cela reste encore un choix surprenant en 2014 et on ne peut s’empêcher de penser que ce gameplay, couplé à des affrontements en ligne en petit comité aurait pu être assez intéressant. Alors certes, Enemy Territory existe toujours et il s’agit bien de l’un des meilleurs FPS multi de tous les temps même s’il est beaucoup moins fréquenté qu’autrefois, mais au final, la durée de vie de Wolfenstein TNO s’en retrouve impactée et ne repose que sur la campagne solo. Celle-ci dure une douzaine d’heures et reste de bonne facture comme dit plus haut. Le jeu est pêchu, les têtes explosent à chaque headshot, mais ce n’est guère original. Il y a bien un choix draconien au début, mais il modifie à peine l’expérience (cinématiques et mini-jeux différents) et le fusil laser, utile pour découper quelques plaques de métal, ne sort pas du lot. L’aventure est grandement plaisante, mais ne s’avère donc pas inoubliable. Cela reste tout de même un joli retour au premier plan pour la série.

http://www.dailymotion.com/video/x1uyw2q_bande-annonce-de-lancement-de-wolfenstein-house-of-the-rising-sun_videogames

Wolfenstein The New Order est développé par MachineGames et édité par Bethesda. Jeu sorti le 20 mai sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4 et Xbox One. Version testée : PS4. PEGI 18.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne

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Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.

https://dai.ly/x9t9sfw

Un concept simple et efficace

Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.

Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.

Coopération renforcée et gameplay évolutif

L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.

Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.

En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.

Un univers coloré et apaisant

Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.

Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.

Du contenu et de la rejouabilité

Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.

Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.

Un jeu accessible à tous les profils

  • En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
  • En solo : plus technique, mais toujours amusant.
  • En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.

Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.



Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch

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