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En améliorant le Game Pass, la Xbox dévoiles ses plans pour l’avenir

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Le Game Pass, le futur de la Xbox?

Microsoft a annoncé du changement pour son Xbox Game Pass: désormais, chaque exclusivité Xbox One sera directement ajoutée à ce service en ligne, le jour même de sa sortie en boîte. Une mini-révolution qui montre l’envie de Microsoft de fidéliser un maximum ses joueurs et de miser sur un avenir tout digital.

Le succès de Netflix en matière de séries et de films amène souvent à cette question: à quand le Netflix du jeu vidéo? Certains ont autrefois tenté leur chance, ils ont eu des problèmes. Le service de jeux à la demande Onlive a ainsi disparu. Son concurrent Gaikai a quant à lui été avalé par Sony pour bosser sur le PlayStation Now. Désormais, ce sont les constructeurs qui ont pris le relai dans cette recherche du Netflix du jeu vidéo. Sony est cependant encore timide avec cette offre dite de cloud-gaming. Tout le contraire de Microsoft qui devient de plus en plus agressif avec le Xbox Game Pass.

Le Xbox Game Pass reste encore un jeune service

Annoncé l’an dernier et lancé officiellement le 1er juin 2017, le Xbox Game Pass donne accès à une centaine de jeux contre 10€ par mois. Contrairement au PlayStation Now, on ne passe pas par du streaming pour accéder à ces titres. Le Xbox Game Pass, c’est en fait l’équivalent d’une bibliothèque de jeux, comme Steam; il faut télécharger chacun des titres 360 et One. Il est important de préciser que ce nouveau service est compatible avec le Xbox Play Anywhere. Cela signifie que les abonnés Game Pass sur Xbox One peuvent ensuite télécharger gratuitement une petite sélection de jeux sur PC pour y jouer comme bon leur semble sur cette plateforme.

En optant pour du téléchargement direct plutôt que du streaming, Microsoft fait un choix intéressant. Il s’épargne ainsi les possibles problèmes de lag  et il rend son service compatible avec les connexions internet les plus modestes. Il perd en revanche cette rapidité et facilité d’accès. De nos jours, il est facile de lancer immédiatement une chanson ou même un film. Cela passe par Spotify, Deezer, Youtube, Netflix ou tout autre service du même genre. En ce qui concerne ce Xbox Game Pass, il y a moins cette notion de consommation Fast-Food.

Les exclusivités représentent le nerf de la guerre

Il y a quelques jours, Microsoft a confirmé que chacune de ses futures exclusivités seraient directement disponibles sur le Xbox Game Pass. Cette annonce, qui n’a bizarrement pas fait un si grand bruit, montre certaines des ambitions de Microsoft. Ou plutôt ses plans pour l’avenir. Le jeu vidéo est redevenu son immense priorité; une véritable révolution après les débuts ratés de la Xbox One, une console qui multipliait les couacs.

Désormais, tout devient plus clair. Microsoft souhaite tout unifier. On parle maintenant d’une famille Xbox, composée d’un modèle S et X, et d’un catalogue de jeux qui s’étend sur 3 générations grâce à la magie de la rétro-compatibilité. La société américaine veut fidéliser ses joueurs et cela passe par l’introduction du Xbox Game Pass. Car après tout, la vente de logiciels et de services restent la spécialité de Microsoft, comme le sont Azure, Office 365, Havok…

La firme de Redmond a également compris qu’avec le Xbox Game Pass, il ne suffit pas de proposer un simple abonnement. Il faut disposer du meilleur abonnement sur le marché. Et cela passe par la présence d’exclusivités, en l’occurrence les futurs Sea Of Thieves, State Of Decay 2, Crackdown 3… On retrouve déjà cette stratégie ailleurs. Pourquoi les gens choisissent en règle générale Netflix plutôt qu’Amazon ou Hulu? Pour retrouver certains contenus en particulier. C’est pour cela que l’on assiste parfois à des paris, comme Bright, financé à hauteur de 90 millions de dollars, et dont l’objectif était de recruter de nouveaux abonnés.

Le Xbox Game Pass ne signifie pas (encore) la mort du marché physique

Avec le Xbox Game Pass, Microsoft montre qu’il croit en un avenir où le digital/numérique sera omniprésent et où les systèmes d’abonnement domineront. On imagine cependant mal la disparition totale du marché physique. Malgré l’essor de Spotify, d’itunes et consorts, les CD continuent de se vendre. Certes, moins bien qu’auparavant, mais il existe toujours un marché pour cela. Ce devrait être la même chose pour le jeu vidéo. La disparition des lecteurs optiques ne semble pas être pour demain. Plusieurs revendeurs outre-Manche ont néanmoins décidé de cesser de soutenir Microsoft et sa Xbox.

Cette notion de coexistence est importante. Il devrait en être de même pour les systèmes d’abonnement et les ventes de jeux à l’unité. Il y a fort à parier que de nombreux éditeurs vont à leur tour se mettre à lancer leur propre service. C’est d’ailleurs déjà le cas avec Electronic Arts et son EA Origins. Dans son catalogue, on retrouve Titanfall, Star Wars, FIFA, Battlefield, Need For Speed… On imagine mal à terme une offre capable de tout unifier. A l’image de la future guerre qui se profile entre Netflix et Disney, il faudra sans doute faire des choix. Beaucoup ne choisiront qu’une offre puis s’achèteront quelques jeux séparément.

Avec l’évolution du Xbox Game Pass, on peut se demander quelle stratégie à long terme Microsoft souhaite viser. S’agit-il de continuer avec des consoles Xbox ou bien, dans un futur plus ou moins lointain, miser sur une unique application Xbox Live? A l’heure actuelle, le géant américain n’a pas le choix. Le Xbox Game Pass nécessite obligatoirement une Xbox One pour fonctionner. Ce besoin de télécharger les jeux agit comme une barrière. Les applications comme Netflix, Spotify et le PlayStation Now, grâce au streaming, peuvent quant à elles s’infiltrer partout. Mais le Xbox Game Pass n’en est encore qu’à ses débuts. Il a encore largement le temps d’évoluer. En intégrant directement ses futures exclusivités, Microsoft tape déjà fort; il ne reste plus qu’à espérer que celles-ci soient de qualité, l’Américain n’ayant pas été très heureux dans ce domaine depuis le lancement de la Xbox One.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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