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Epic Games s’offre Psyonix, le studio de Rocket League
																								
												
												
											C’est un rachat surprise auquel on vient d’assister en ce 1er mai: Epic Games, le créateur de Fortnite, vient d’acquérir Psyonix, le studio auteur de Rocket League.
Epic Games n’en finit plus de faire l’actualité. Il y a bien sûr Fortnite qui continue d’attirer chaque jour des millions de joueurs. Ce Battle-Royale très coloré a largement résisté à l’assaut d’Apex Legends et semble plus que jamais intouchable. Ces derniers jours, il a même accueilli un mode éphémère entièrement dédié à Avengers avec notamment Thanos en personnage jouable.
Puis il y a l’Epic Games Store. Il s’agit de la boutique en ligne du développeur américain, le concurrent de Steam. Pour se démarquer, l’Epic Games Store multiplie les exclusivités et promet aux développeurs une plus meilleure répartition des gains; 88% du prix du jeu contre 70% ailleurs.
Et en ce mois de mai, si Epic Games fait la une des journaux, c’est parce qu’il vient de racheter Psyonix. Ce studio est principalement connu pour avoir créé Rocket League, l’un des phénomènes de cette génération. Le montant de la transaction n’a pas été précisé et l’officialisation de cette alliance devrait avoir lieu entre fin mai et début juin, explique Psyonix sur son site.
Pour Rocket League, rien ne devrait changer à l’avenir. Psyonix précise bien que le jeu restera dans le même état qu’il est actuellement. Néanmoins, sur PC, il pourrait connaître un petit transfert: quitter Steam pour, d’ici la fin de l’année, passer exclusif à l’Epic Games Store. Ceux qui ont déjà fait l’acquisition du jeu ne devraient pas être impactés par ce changement de propriétaire.
Epic Games et Psyonix: un mariage heureux qui plombe Steam
Le grand perdant dans cette histoire est bien sûr Steam. Depuis sa sortie en 2015, Rocket League est l’une des meilleures ventes sur Steam chaque année. La boite de Gabe Newell se retrouve donc à nouveau affaibli.
Le mariage Psyonix – Epic Games est plutôt logique. Ou du moins, sur le papier, il ne surprend pas. Avant d’être connu pour Rocket League, Psyonix faisait partie de ces petits studios qui donnaient des coups de main sur d’énormes projets. C’est ainsi que le nom de cette équipe apparait au générique de fin de Mass Effect, X-Com ou Gears Of War. Et qu’ont en commun ces trois jeux? Ils fonctionnent tous sous Unreal Engine, le moteur d’Epic Games.
Psyonix est en fait spécialisé sur ce moteur. Les origines de Rocket League, ou plutôt Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars, proviennent d’ailleurs du mod Onslaught pour Unreal Tournament, comme nous le rappelions dans notre dossier sur l’histoire de Psyonix.
Cette acquisition tombe donc sous le sens. Epic Games se renforce avec un studio fort compétent et auteur d’un Rocket League qui continue de générer d’importants revenus. Pour Psyonix et ses dirigeants, c’est l’occasion d’empocher un gros chèque et de pouvoir compter sur une énorme structure pour continuer à grandir. Et à en croire le développeur, cela se fera par le biais de l’eSport, qui est justement l’un des domaines prioritaires de Fortnite.
																	
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
