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Manga

Manga : Judge, Tome 1 : Notre avis

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Ça y est, il est enfin là, entre nos mains : le premier tome de Judge, la nouvelle série signée Yoshiki Tonogai. L’auteur du déjà culte Doubt nous revient avec un nouveau huis-clos déroutant, dans lequel la mort se trouve au détour de n’importe quelle case. Après une première série, certes coinvaincante, mais non-exempte de défauts, que peut-on dire de Judge en en ayant lu le premier tome ? Verdict, dans la preview qui suit…

C’est dans une salle sombre et humide, vêtu d’un masque de lapin et les mains menottées que se réveille Hiro. Cet adolescent, apparemment comme les autres, vit depuis deux ans dans le remords après avoir causé accidentellement la mort de son frère. Mais il n’est pas seul : huit autres personnes, portant chacune un masque, sont également prisonnières dans cette étrange salle de tribunal. Cependant, aucun d’entre n’est vraiment innocent… Ils auraient tous commis un crime, comparable aux sept péchés capitaux. Et toutes les douze heures, l’un d’entre eux doit mourir, désigné par ses camarades de cellule… Et ils n’ont pas le choix : soit l’un d’entre eux est sacrifié, soit les neuf prisonniers meurent…
Découvrez le trailer de JUDGE, le nouveau… par Ki-oon

“Et toi, quel est ton péché?”

Ki-oon nous avait déjà alléchés à grands coups de pubs et de promotion sur-dimensionnée lors de la sortie en 2008 de Doubt, la première série de Yoshiki Tonogai, annoncé comme un thriller haletant, à mi-chemin entre Saw, Cube et Dix Petits Nègres. Avec un synopsis a priori efficace, la déception n’en a été que plus grande à la fermeture de quatrième tome de Doubt, qui en ressortait tout juste honnête, mais plein de “mini-défauts” qui n’en faisaient pas une lecture mémorable.

Le temps semble avoir payé pour Yoshiki Tonogai qui nous sert ici un Judge – Tome 1 bien plus efficace que le tome d’ouverture de Doubt. L’idée d’intégrer les Septs Péchés Capitaux comme base de l’intrigue n’est certes pas vraiment originale (tout comme l’idée de nous servir à nouveau un huis-clos horrifique), mais force est de constater que la formule fonctionne efficacement. Les fils tissant l’intrigue au fur et à mesure sont bien mieux maîtrisés, les personnages semblent (pour le moment, du moins) beaucoup moins stéréotypés et même si le suspense n’est pour l’instant pas le fort du manga, on reste curieux de savoir ce qui se trame dans cette salle et pourquoi ces personnages y sont enfermés.

Du progrès, il y en a même du côté du dessin et de la mise en scène, beaucoup moins maladroits que dans la première œuvre de l’auteur, et qui nous laissent penser que Judge mérite amplement d’être découvert…

Et si vous avez apprécié Doubt et souhaitez rencontrer Yoshiki Tonogai pour lui dire tout le bien que vous pensez de lui et de son œuvre, n’oubliez pas que l’auteur sera à la Japan Expo du 1er au 3 juillet pour des rencontres avec le public et les classique séances de dédicaces. A noter que Ki-oon prévoit également de mettre en place un espace de 60m² entièrement consacré à Yoshiki Tonogai et son travail : exposition de planches et d’illustrations originales, et statues grandeur nature des personnages vous permettront une immersion totale dans les univers de Doubt et Judge.

Judge – Tome 1
Ki-oon
Disponible le 30 juin 2011

Manga

My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

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La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.

Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.

Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous​​.

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Manga

Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

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Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.

Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.

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La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer “guiné”) n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que  Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.

En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

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via Konbini

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Manga

Barakamon : Encrez dans la danse !

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Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…

Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !

Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.

“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !


Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon

Garde la pêche !

Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien  simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.

Satsuki Yoshino nous le dit clairement : “J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale“. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.

Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.

Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste “normale” (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode “re-lou” (cf. les yeux en forme de billes).

Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.

Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.

Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂

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