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Manga

Manga : Moonlight Act, tome 1 : Notre avis

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Toujours dans la collection Shonen Up de Kazé, voici Moonlight Act, un manga signé Kazuhira Fujito , l’auteur de cultissime Ushio et Tora, dont la version animée avait été édité il y a plusieurs années déjà chez Tonkam. Fujito revient donc avec un shônen, très inspiré, puisant sans scrupule dans les contes du folklore japonais et occidental pour un résultat décoiffant. Gros Plan.

« Une fois tous les dix et quelques années, un clair de Lune bleu vient éclairer de sa pâleur la surface de notre Terre. Et quand cela arrive, le monde des contes se retrouve sens dessus dessous. Alors les anciens de ce monde imaginaire se sont réunis et ont choisi d’édicter une loi afin de rétablir l’ordre dans leur univers : le Moonlight Act. Ce que la pâleur de la Lune a dérangé, la force du clair de Lune doit le rétablir ».

Ils sont deux : Iwasaki et Engekibu. Le premier est une véritable racaille avec un goût immodéré pour la baston et ami d’enfance de la seconde, lycéenne dotée d’un talent pour la comédie. Engekibu prépare d’ailleurs une pièce pour le spectacle du lycée, inspirée du célèbre conte japonais La Princesse au Bol. Alors qu’elle lit une nouvelle fois cette fameuse histoire, l’héroïne du conte elle-même s’échappe du bouquin, pourchassée par trois démons. Elle est sauvée in extremis par Iwasaki et ce dernier est désigné malgré lui comme exécuteur du Moonlight Act, censé sauver le monde des contes…

Il était une fois…

Décoiffant. C’est clairement le terme qui caractériserait le mieux ce premier tome de Moonlight Act. Le trait énergique, nerveux et surchargé de Kazuhira Fujito pourrait certes fatiguer les yeux des lecteurs qui se seraient habitués à des œuvres plus lisses et posées. Pour les autres, la lecture de ce premier tome de Moonlight Act est un pur bonheur. L’action débridée de ce shônen fantastique est un régal et s’installe avec brio dès les première pages du manga. L’auteur ne perd en effet pas de temps et jette sans attendre le lecteur au cœur de ce combat séculaire, où monstres de légende, princesses et créatures fantastiques se mélangent pour un résultat explosif, mis en valeur par un dessin rigoureusement expressif et dynamique.

Les personnages principaux, bien que stéréotypés, s’en sortent plutôt pas mal et on adhère sans hésiter au duo comico-romantique formé par Iwasaki et Engekibu. Tout comme la Princesse au Bol, héroïne d’un célèbre conte folklorique japonais, un peu perdue lorsqu’il s’agit de vivre dans le monde réel et -surtout- de subir les états-d’âme d’Iwasaki, notre rebelle au grand cœur. Et alors que l’on commence à peine à s’habituer à ce casting haut en couleurs, de nouveaux personnages (que l’on espère récurrents) font leur apparition sans crier gare, mais non sans humour.

Le scénario quant à lui, s’il se base sur le thème classique du mélange entre le monde réel et les mondes imaginaires, prend le parti de se raconter en shônen et ce à grands renforts de combats titanesques, des légendes approximatives (« Dix et quelques années »…, c’est un peu léger ;-)), et de super monstres très connus. Le Grand Méchant Loup n’aura jamais été aussi grand et méchant que dans Moonlight Act. On espère donc apercevoir dans les prochains tomes, d’autres gentils ou vilains ancrés dans l’imaginaire collectif et/ou tirés des mondes inventés par les frères Grimm et autres grands conteurs.

Mais c’est également avec plaisir que l’on découvre d’autres contes, propres à la culture japonaise, avec lesquels on serait tout de même moins familiers. L’auteur prend malgré tout le temps, avant chaque nouvelle aventure, d’introduire le conte célèbre d’où sera tiré le nouveau monstre à abattre (ou la victime à sauver) avec des dessins certes ouvertement simplistes mais qui ne dénotent en aucun cas avec le reste de Moonlight Act.

En bref, c’est un grand oui pour ce premier tome. Deuxième acte prévu pour le 17 février 2011…

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My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

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La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.

Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.

Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous​​.

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Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

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Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.

Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.

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La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer “guiné”) n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que  Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.

En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

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via Konbini

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Manga

Barakamon : Encrez dans la danse !

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Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…

Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !

Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.

“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !


Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon

Garde la pêche !

Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien  simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.

Satsuki Yoshino nous le dit clairement : “J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale“. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.

Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.

Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste “normale” (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode “re-lou” (cf. les yeux en forme de billes).

Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.

Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.

Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂

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