jeudi, avril 25, 2024
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Manga : Soul Eater Tome 11 : Dans le vif du sujet !

Le onzième volume de Soul Eater vient de sortir aux éditions Kurokawa. C’est donc l’occasion de vous parler un peu de cette série qui mérite plus que votre attention.

Pourquoi avoir attendu le tome 11 pour faire un petit focus sur cette série ? Parce que ce dernier marque tout simplement un tournant pour ceux (comme moi), qui auront découvert Soul Eater en version animée (sortie l’année au Japon, et disponible en DVD chez Kazé).

Pour la simple et bonne raison que ce tome continue là où la série s’était arrêté (au bout de 50 épisodes tout de même). Sans toutefois marquer un arrêt brutal des aventures dépeintes dans la version papier, l’anime de Soul Eater, qui avait fini (on s’en doute) par rattraper le manga, avait dû diverger légèrement de l’histoire originale afin de la conclure de manière plus ou moins satisfaisante (mais c’est un autre débat). Un peu comme la première saison de FullMetal Alchemist

Le changement radical s’opère donc vers la fin du tome 10, alors que les élèves de Shibusen viennent d’affronter Mosquito afin de tenter de récupérer l’Infusio. Dépités par leur défaite, ils retournent donc à Death City. Et là, vous pouvez oublier l’anime.

Et c’est même pour le mieux, car le tome 11 vous réservera de nombreuses surprises et rebondissements, aussi bien concernant les héros que l’on connaissait (les teams Maka/Soul, BlackStar/Tsubaki et Death the Kid/les sœurs Thompson) que de nombreux autres élèves issus de Shibusen qui seront loin de faire de la simple figuration. Maka découvre de nouveaux pouvoirs, le professeur Franken Stein doit fuir la ville de Death City, BlackStar s’enfonce de plus en plus dans les ténèbres, et Death the Kid… est toujours aussi névrosé.

L’autre point fort de ce 11ème volume, c’est le graphisme d’Atsushi Okhubo qui, s’il s’était amélioré au fur et à mesure des tomes depuis le premier, atteint ici des sommets d’esthétisme à la fois dark et fashion, qui faisait déjà son originalité depuis le début des aventures de ses héros.

En plus de mettre en scène des ennemis inspirés de peurs ancrées dans l’inconscient collectif (des sorcières, des loup-garous, des clowns démoniaques et un épouvantail chapeauté, entre autres), l’univers de Soul Eater est également saupoudré d’un pincée de fantastique à la fois sombre, urbain et pop. Comme si Tim Burton partait en vacances dans le quartier tokyoïte de Shibuya, en revenait la tête pleine des néons acidulés de la ville, et créait en s’inspirant des grafitis vus sur ses murs.

Soul Eater, c’est tout ça.

Atsushi Ohkubo multiplie ainsi les acrobaties graphiques décomplexées qui non seulement servent le récit, mais font de la lecture de Soul Eater un pur moment de plaisir.

Un manga dans la pure tradition du shônen dont vous risquez d’entendre parler très longtemps.

Le 12ème volume est attendu pour le mois de novembre. L’attente va être longue.

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