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No Man’s Sky, c’est quoi?
En dépit de multiples présentations depuis son officialisation en décembre 2013, No Man’s Sky reste encore un immense mystère pour de nombreux joueurs. C’est certes un titre à la première personne dans lequel on peut visiter l’espace tout entier, mais que fait-on vraiment au juste? No Man’s Sky n’est pas qu’un simple jeu où il s’agit d’observer les étranges créatures qui peuplent quelques-unes des 18 trillions planètes du jeu, dixit Hello Games, c’est surtout un véritable jeu d’explorateur, qui atteint cependant vite ses limites.
Développé par une petite équipe anglaise pendant 5 ans, No Man’s Sky fait partie de ces quelques jeux indés qui ont la chance d’être soutenus par un constructeur et de bénéficier ainsi d’une plus grande visibilité en plus d’une sortie boîte, voire même d’une édition collector. Le prix du jeu fait quant à lui grincer quelques dents puisqu’il a été fixé à 60€ sur PS4 et Steam alors que les jeux indés coûtent généralement 3 fois moins cher.
Toute l’expérience No Man’s Sky repose sur son ambiance, ce sentiment d’être seul au sein de l’univers. Il n’y a aucun mode coop, aucun mode multijoueur pour le moment. Il est impossible de retrouver un ami et d’explorer à deux un astre ou bien de se livrer à des combats spatiaux avec d’autres utilisateurs. On retrouve néanmoins des PNJ, des extraterrestres avec qui commercer. L’aventure No Man’s Sky débute avec le crash d’un vaisseau et le besoin de le réparer. Ces premières minutes, voire premières heures, montrent directement tout le potentiel du jeu. Perdu sur une planète absolument immense, le joueur doit trouver diverses ressources à l’aide d’un pistolet multifonctions. L’inventaire extrêmement limité au début du jeu pousse alors à combiner divers éléments en passant par une interface façon Destiny, afin de libérer de la place et créer au passage des produits rares qui peuvent améliorer ce pistolet à tout faire, le vaisseau spatial ou la combinaison.
Par moments, après avoir recueilli un trop grand nombre de ressources ou avoir mis la main sur du contenu rare, il faudra faire face à des robots, sortes de policiers de l’espace qui n’hésitent pas à faire usage de leurs armes pour mettre un terme au pillage en cours. Dès lors, plusieurs options s’offrent au joueur: combattre, fuir, ou trouver refuge dans l’une des nombreuses bases présentes un peu partout. Ces dernières permettent notamment de trouver des améliorations ou d’en apprendre plus sur les environs. En explorant davantage, on peut parfois découvrir qu’un crash a eu lieu à quelques centaines de mètres de la position du joueur. Il est alors possible de partir à la recherche de l’épave et, une fois retrouvée, la piller ou la réparer, histoire de s’en servir.
Si le nombre de bâtiments différents est plutôt limité, chaque planète de No Man’s Sky est en revanche unique, tant au niveau de sa géographie que de sa flore, même s’il semble parfois ne s’agir que d’une simple variation de couleurs. Au niveau de la faune, la règle est la même et chaque créature se doit de n’avoir aucun semblable à l’autre bout de la galaxie. On note cependant que l’on repère très facilement des éléments communs malgré les années lumières qui peuvent séparer deux espèces. On assiste parfois à des résultats ridicules et même affreux. D’autres sont scientifiquement intéressants. Mais il y a aussi de temps en temps de bonnes surprises avec des bestioles plutôt crédibles. Certains animaux sont inoffensifs, d’autres attaquent sans raison. Les chasser ne sert pas à grand chose. Il est en revanche possible de les nourrir, ce qui permet alors de récupérer en échange des matériaux, encore et toujours. Le comportement de ces créatures dans les airs, dans la mer, sur terre ou dans des grottes labyrinthiques est assez simpliste. Elles donnent finalement l’impression de faire uniquement acte de présence et non de vivre véritablement ici.
Les promesses initiales de No Man’s Sky. (Trailer E3 2014)
La dangerosité des planètes provient parfois de plantes agressives mais surtout d’une atmosphère peu hospitalière: températures extrêmes, air radioactif ou toxique, pluie acide (même à travers certains toits). . . La combinaison spatiale souffre beaucoup de ces conditions difficiles et il faut alors la recharger sans cesse. Tout No Mans’s Sky repose d’ailleurs sur cette idée de ramasser continuellement des matériaux pour recharger à intervalles réguliers son équipement, son vaisseau, ou concevoir de nouveaux produits indispensables pour voyager loin, très loin. Le tout, avec des temps de chargement presque invisibles.
Certains éléments plutôt rares valent parfois très cher et peuvent être revendus à prix d’or dans des lieux spécifiques, généralement des bases spatiales qui, là encore, se ressemblent toutes. Elles sont peu peuplées, mais on y croise de temps à autre des PNJ, des extraterrestres qui parlent une langue inconnue —il faut l’apprendre mot par mot—, et un terminal pour vendre et acheter des ressources. L’argent récolté peut alors servir, par exemple, à s’offrir un nouveau vaisseau qui bénéficiera d’une plus grande capacité de stockage ou d’une grande puissance de feu puisqu’il est possible de procéder à des combats spatiaux, bien que cela ne semble pas être le coeur même du jeu, les affrontements n’étant pas très palpitants, comme ceux au sol par ailleurs.
L’aventure No Man’s Sky se résume donc essentiellement à dénicher des ressources —souvent les mêmes—, faire le plein de son vaisseau et essayer de se rendre au centre de l’univers, tout en suivant vaguement une histoire qui se veut très mystérieuse. Un manque terrible de variété dans le gameplay se fait vite ressentir. C’est répétitif à souhait, d’autant plus que chaque planète contient plus ou moins les mêmes matériaux. Pour beaucoup, No Man’s Sky sera synonyme d’un voyage au bout de l’ennui. Pour d’autres, ce sera l’occasion d’explorer des planètes parfois fascinantes, composées de paysages magnifiques.
C’est finalement plus un voyage qu’un jeu. Sur cet aspect, le titre de Hello Games est encore limité, trop peu varié. Au gré des mises à jours, No Man’s Sky devra étoffer son contenu et proposer quelque chose de plus consistant pour convaincre sur le long terme, ce qui peut paraître fâcheux pour un jeu vendu plein tarif à son lancement. Mais ces patchs devront aussi avoir d’autres buts, comme rendre le jeu plus stable et revoir certains aspects techniques. Sur PlayStation 4, No Man’s Sky a ainsi droit à des textures qui manquent de finesse, à un aliasing disgracieux et à une distance d’affichage assez faiblarde —de nombreux éléments apparaissent et disparaissent sous les yeux des joueurs. Un plus grand nombre d’options serait également appréciable, notamment afin de modifier ce FOV (champ de vision) étriqué, virer l’aberration chromatique ou placer le Sprint sur L3 plutôt que R3. La bonne nouvelle est que les équipes de Hello Games n’ont pas encore prévu de tourner la page No Man’s Sky. Pour elles aussi il s’agit du début d’une nouvelle grande aventure et plusieurs mises à jour sont au programme. Les prochaines devraient ainsi apporter un nouvel anti-aliasing, un nouveau rendu des nuages, mais aussi la possibilité de créer ses propres bases ou de posséder un cargo spatial.
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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5
Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.
Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.
Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?
Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.
Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.
L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.
Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?
Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.
Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.
Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?
Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.
Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.
Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.
On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.
Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.
Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?
Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.
Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.
En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.
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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer
Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.
Une sélection variée pour tous les profils
Stray : l’indé française qui charme
Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.
EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye
Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.
Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.
Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti
Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.
À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.
Conclusion
En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.
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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne
Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.
Un concept simple et efficace
Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.
Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.
Coopération renforcée et gameplay évolutif
L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.
Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.
En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.
Un univers coloré et apaisant
Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.
Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.
Du contenu et de la rejouabilité
Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.
Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.
Un jeu accessible à tous les profils
- En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
- En solo : plus technique, mais toujours amusant.
- En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.
Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.
Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch
