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Oculus Rift : 699€, le juste prix?
En ouvrant mercredi soir les précommandes de son Oculus Rift, la firme américaine a révélé le prix de son casque de réalité virtuelle : ce sera 599 dollars aux Etats-Unis et 699€ pour la France à causes des taxes. Ce tarif étant beaucoup plus élevé que prévu, cette annonce a naturellement entrainé une vague de mécontentement chez les joueurs. Selon Palmer Luckey, fondateur d’Oculus, il s’agit pourtant du juste prix.
Il a longtemps été dit que le prix de l’Oculus Rift devrait tourner autour des 350 dollars. Mais la société de Palmer Luckey a finalement changé son fusil d’épaule et a avant tout souhaité privilégier la qualité, ce qui a inexorablement influé sur le prix. « Construire le meilleur casque de Réalité Virtuelle coûte beaucoup plus que simplement faire un bon casque » a ainsi résumé le jeune Américain à Polygon.
En étant le premier à sortir un véritable casque de réalité virtuelle, Oculus souhaite s’assurer que les consommateurs auront directement entre les mains —ou plutôt sur la tête— le meilleur casque possible. Dans une interview donnée à RoadToVR en septembre dernier, Palmer Luckey expliquait ainsi que le Rift était bien plus évolué d’une point de vue technologique que les DK1 et DK2, et ce dans le but de proposer une meilleure expérience. Interrogé alors sur le prix de ce futur produit, il répondait « je ne peux pas vous dire qu’il coûtera 350$ » avant d’assurer que « les gens seront heureux de ce qu’ils ont pour ce prix » car il s’agira du « meilleur casque de Réalité Virtuelle. » Comprendre : la qualité a un prix, à savoir 599 dollars ou 699 euros, sans les frais de port.
I wish I could afford an Oculus Rift 🙁
— notch (@notch) January 6, 2016
Depuis l’annonce du prix de l’Oculus Rift, on assiste à ce qui ressemble une levée de bouclier. Sur Twitter, Palmer Luckey a été obligé de préciser qu’il s’agissait d’un prix très raisonnable par rapport au produit en lui-même et que sa société Oculus ne faisait aucun bénéfice sur la vente du Rift. Il est également important de rappeler qu’une nouvelle technologie coûte toujours un certain prix lorsqu’elle débarque pour la première fois sur le marché. Les premiers lecteurs DVD et télévision en haute définition étaient ainsi très chers à l’époque. Si on compare le montant en dollars de l’Oculus Rift avec celui des consoles, ce casque de Réalité Virtuelle est aussi cher que la PlayStation 3 lors de son lancement et un peu moins onéreux que la Neo Geo. En tenant compte de l’inflation, le Rift coûte cependant 100$ de moins que la PS3 et est presque deux fois moins cher que la Neo Geo.
Contre plusieurs centaines d’euros, le Rift est livré avec un capteur, une manette Xbox One avec son adaptateur sans-fil ainsi que deux jeux : Lucky’s Tale et EVE : Valkyrie (en cas de précommande). L’une des solutions données par les internautes pour faire baisser le prix du package était d’enlever les éléments dits inutiles, à savoir la manette de Microsoft. Cette dernière ne coûte cependant presque rien selon Palmer Luckey et il en va de même pour les jeux offerts qui, on suppose, seront amortis avec les ventes réalisées sur la boutique en ligne d’Oculus. Le vrai coût est donc celui de ce concentré de technologie.
Si on compare l’Oculus Rift à des tablettes ou smartphones, on note qu’on se trouve dans la lignée des prix pratiqués par certains constructeurs. Ces appareils sont néanmois beaucoup plus complets que le Rift qui n’est finalement qu’un périphérique nécessitant en plus un puissant ordinateur pour fonctionner. La facture peut alors facilement monter bien au-delà du millier d’euros. Le site internet d’Oculus annonce ainsi que des bundles incluant le Rift et des PC « oculus ready » pourront être précommandés à partir de février contre 1500$. Un investissement considérable donc.
To reiterate, we are not making money on Rift hardware. High end VR is expensive, but Rift is obscenely cheap for what it is.
— Palmer Luckey (@PalmerLuckey) January 6, 2016
En dépit de cette polémique, les débuts de l’Oculus Rift sont un succès, a assuré Palmer Luckey à Polygon avec des ventes supérieures à celles espérées. Une jolie performance, d’autant plus qu’il n’existe pas de réelle killer-app sur ce marché de la réalité virtuelle. Le véritable atout de ce casque —et de tous les casques de manière générale— reste cette immersion unique, même si celle-ci peut faire un peu peur puisqu’elle isole l’utilisateur de l’environnement extérieur.
L’étape des précommandes pour le moment réussie, le plus dur reste encore à faire pour Oculus qui va devoir continuer à travailler afin de faire accepter ce prix auprès du grand public, et se préparer au grand combat l’opposant au Vive, casque né d’une collaboration entre HTC et Valve. Les performances et le prix de chacun seront scrutés attentivement tandis qu’on mettra pour le moment de côté l’ambitieux Project StarVR qui ne semble pas encore prêt. Quant au PlayStation VR, même s’il vise un tout autre marché, le casque de réalité virtuelle de Sony pourrait réussir à semer le trouble, notamment parce qu’il ne nécessite qu’une PlayStation 4 à 350€ environ pour fonctionner, pour des jeux sans doute moins impressionnants visuellement. Si celui qu’on appelait autrefois Morpheus réussit à passer sous la barre des 450€, il pourrait alors convenir plus facilement au grand public. Il faut toutefois bien se rendre compte qu’avec de tels tarifs, la démocratisation de la réalité virtuelle ne devrait pas se faire à court terme; l’échec paraît quant à lui assez peu probable puisque le jeu vidéo n’est qu’un des nombreux domaines voués à être conquis par la Réalité Virtuelle.
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Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5
Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.
Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.
Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée
Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.
Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.
Des milliers de jeux compatibles dès le lancement
Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :
Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.
Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :
- Cyberpunk 2077
- God of War Ragnarök
- Hogwarts Legacy
- Sword of the Sea
- The Last of Us Part II Remastered
Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.
Une interface repensée pour le PlayStation Portal
Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :
- Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
- Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
- Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.
Les nouveautés à retenir
Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :
- Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
- Verrouillage par mot de passe
- Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
- Boutique intégrée pendant le streaming
- Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
- Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide
Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.




Une sortie mondiale dès le 6 novembre
Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.
Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.
Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
