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Switch 2 : comment s’appellera la prochaine console de Nintendo ?

Quel nom aura la console next-gen de Nintendo ? S’il semble acquis qu’une nouvelle machine arrivera dans les 15 prochains mois, tout le monde ignore en revanche comment celle-ci s’appellera.
Autant le dire de suite : on ne sait pas. On ne sait pas quand la future Switch sortira, on ne sait pas si elle aura un petit truc en plus, on ne sait pas comment elle s’appellera. Cet article vise uniquement à rassembler quelques réflexions faites un dimanche où il ne fait pas très beau.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est donc le nommage des consoles. Et à ce petit jeu, chaque constructeur agit différemment.
Du côté de PlayStation, c’est simple : PS1, PS2, PS3, PS4 et PS5. A l’époque de la PlayStation 4, il y avait toutefois un léger suspense car le nom de code de cette machine était Orbis ; et la PS3 n’avait pas été un grand succès.
Chez Microsoft, on conserve le mot Xbox à chaque fois, et ensuite, on essaye de surprendre. Xbox, Xbox 360, Xbox One et Xbox Series X|S.
Quant à Nintendo, c’est la grande lotterie.
Historique des noms de consoles Nintendo
Tout a commencé avec la NES puis la SNES, également appelée Super Nintendo. Il y avait alors une forme de continuité alors qu’en face, chez SEGA, on changeait tout : Master System puis Megadrive. Notez au passage qu’on n’évoque là que les noms français. Au Japon, la NES et la SNES s’appelaient Famicom et Super Famicom, abréviation de Family Computer.
Dans la seconde moitié des années 90, on a découvert la Nintendo 64, ou N64, ce qui faisait référence au nombre de bits. A l’époque, on parlait en effet de consoles 8-bits, 16-bits, 32-bits, 64-bits ou encore 128-bits.
Au début des années 2000, on a connu la GameCube, une console en forme de… cube, avec une poignée.

Puis ce fut la révolution : la Wii. C’est au passage la première console de Nintendo a être nativement rétrocompatible ; elle pouvait en effet lire les jeux GameCube, en plus d’accepter les manettes de celle-ci.
En 2012, Nintendo sort la Wii U. Là encore, on retrouve une forme de continuité; c’est également une console rétrocompatible et surtout, un échec. Ce détail a de l’importance car juste après, Nintendo a abandonné le nom de Wii au profit de la Switch, sortie en 2017.
Quant aux portables, il y a eu la Game Boy, la Game Boy Advance, la Nintendo DS et la Nintendo 3DS. Il faut savoir qu’à l’époque de la DS, Nintendo désigne cette console comme « le troisième pilier. » En d’autres termes, il laisse entendre que la Game Boy n’a pas dit son dernier mot face à une DS assez expérimentale à travers son double écran. Au final, la DS a été un carton phénoménal et le nom de Game Boy a été abandonné.
Quel nom pour la successeur de la Nintendo Switch ?
Passons en revue toutes les possibilités. On le redit au cas où, on n’a aucune information et le temps est vraiment maussade ce dimanche malgré quelques rayons de soleil.
Un nom logique
Ce qu’on appelle logique, ce serait d’appeler la prochaine Switch la Switch 2. C’est le nom qu’on a mis en titre dans l’article pour le référencement, et parce que c’est celui utilisé par la presse quand il s’agit de relayer des rumeurs plus ou moins crédibles.
Nintendo aime bien réutiliser le nom de ses anciennes machines, mais cela ne lui porte pas chance. La SNES (49,1M) a fait moins de ventes que la NES (61,9M), et il en va de même pour la Wii U (13,5M) face à la Wii (101,6M), la Game Boy Advance (81,5M) face à la Game Boy (118,7M), et la 3DS (75,9M) face à la DS (154M).
Un nom dans la continuité
Beaucoup de rumeurs s’accordent à dire que la future console de Nintendo sera rétrocompatible avec les jeux Switch. Plusieurs fois, quand c’était le cas, Nintendo a essayé de garder un lien avec la machine précédente.
Si c’est le cas, alors plusieurs hypothèses sont possibles : Super Nintendo Switch, Super Switch, Super Switch Bros, Switch U, Switch Advance, Swiitch, Switch DS (si deux écrans), Switch VR (si réalité virtuelle)…
Un nom comme Switch DS ou VR pourrait cependant poser des soucis auprès du grand public alors que la Switch Lite et OLED existent déjà.

A titre personnel, j’aime bien Super Nintendo Switch. Cela laisse vraiment entendre que c’est une console de nouvelle génération, et il y a un côté nostalgique. On rappelle d’ailleurs que la New 3DS faisait déjà écho à cette ancienne console à travers la couleur de ses boutons.
Un nouveau nom
Les consoles de Nintendo font souvent écho à leur innovation: la N64 car il s’agissait d’une console 64-bits (contre une PS1 bloquée à 32-bits) ; la DS car elle avait deux écrans (Dual Screen) ; la 3DS car elle possédait un affichage en 3D en plus de deux écrans ; la Switch car on peut à tout moment passer (to switch) du téléviseur à un mode portable.
Bizarrement, la plupart des rumeurs sur la Switch 2 s’attardent sur sa date de sortie ou ses spécificités techniques, et non sur son petit truc en plus. C’est curieux. Cela pourrait-il signifier que la future console sera uniquement une Switch plus puissante ? Difficile de croire que ce sera simplement un écran plus grand et de la 4K… Et pourtant, si les jeux suivent, ça suffirait pour en vendre des millions.
Bref, on ne sait pas comment s’appellera la prochaine Switch et ce n’est pas grave. Et pour terminer, voici une dernière réflexion : Nintendo accole son nom à la plupart de ses consoles. Seules, les Game Boy, Game Boy Advance, Wii et Wii U ont échappé à cela pour des raisons que là encore on ignore.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.