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Test : Far Cry Primal – Le mammouth, il assure

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Seuls 15 mois séparent Far Cry 4 de Far Cry Primal. Alors forcément, il règne une certaine forme d’appréhension au moment de lancer ce titre. Celle de se retrouver face à un simple skin préhistorique, un bête recyclage vendu une soixantaine d’euros. Et si au premier coup d’oeil les deux jeux peuvent paraître très proches, en y regardant de plus près, on note des différences marquées. Après tout, c’est logique, les équipes de développement ne sont pas les mêmes et situer un jeu dans le mésolithique implique de prendre toute une série de décisions, même si Ubisoft n’a semble-t-il pas osé aller jusqu’au bout des choses.

test_far_cry_primal_ps4_xbox_one_pc_3-10 000 avant la naissance du petit Jésus. La guerre a changé. Il ne s’agit plus de nations ou d’idéologies mais d’appartenances ethniques et de tribus. Une série sans fin de batailles où fusils plasma et M16 sont remplacés par sagaies, gourdins et arcs. La guerre a changé. Mais Far Cry reste Far Cry. Et la filiation avec le quatrième véritable épisode de la série saute aux yeux à chaque instant. Le magnifique monde d’Oros, situé en Europe Centrale, est ainsi lui aussi constitué de zones boisées et enneigées. Les indices visuels rappellent également d’anciennes aventures, au même titre que de très nombreuses animations, des phases de jeu hallucinatoires ou de la liste des compétences à débloquer. Ubisoft a même pensé à (ré)intégrer un grappin, de quoi se demander si les équipes de développement n’ont pas hésité jusqu’au dernier moment à caser une wingsuit en peau d’ours.

Exclusivement solo, Far Cry Primal est pourtant bien différent de ses prédécesseurs et s’appuie pour cela sur son thème préhistorique. Contrairement à un Far Cry 4 où Ajay devenait rapidement une menace mortelle pour tous les sbires de Pagan Min, Takkar, le héros de cette aventure, endosse le rôle de la proie dans ce milieu très hostile. Il est ainsi un peu question de survie lorsqu’on se balade seul dans les vallées verdoyantes d’Oros. Certes, enfoncer la boîte crânienne des membres des autres tribus est une simple formalité dans Far Cry Primal, mais lorsque deux ours se battent, il vaut mieux déguerpir avant qu’ils ne se mettent d’accord sur un repas commun. La faune locale, constituée entre autre de mammouths, tigres à dents de sabre ou d’ancêtres de rhinocéros, est relativement agressive et adopte un comportement plutôt réaliste : les loups se déplacent en petit groupe, les animaux herbivores subissent fréquemment des attaques mortelles, et à la nuit tombée, à la lumière d’un sublime clair de lune, les plus féroces des prédateurs chassent activement. Il est donc nécessaire d’être constamment sur ses gardes, notamment parce que certains animaux sauvages sont très rapides et que l’équipement de Takkar reste assez léger.

test_far_cry_primal_ps4_xbox_one_pc_2Face à un jaguar un peu trop collant, il est impossible de dégainer un fusil à pompe; il faudra prendre son courage à deux mains et y aller au gourdin. Face aux camps et autres fortifications qu’il faut capturer, on ne peut pas non plus imaginer se placer à distance et sortir son fusil sniper pour nettoyer la zone. L’arc peut rendre service, surtout lorsqu’on enflamme les flèches, histoire d’embraser certaines positions, mais l’essentiel des affrontements se fait au corps à corps ou à courte distance à coup de sagaies et de gourdins donc. Dans Far Cry Primal, chaque arme a ses propres spécificités et peut être améliorée, mais au final, on se rend vite compte que les combats manquent de finesse et ont un aspect assez brouillon, surtout lorsqu’il s’agit de se mesurer à plusieurs ennemis à la fois. Il est facile de s’en sortir vivant —l’IA n’est pas très maligne— mais le tout manque de profondeur. Alors pour éviter certaines de ces batailles, on peut opter pour une infiltration toujours aussi sympathique, et se glisser dans le dos de l’ennemi pour l’éliminer aussi brutalement que silencieusement.

Les lieux dont il faut s’emparer sont cependant assez bien gardés et, comme dans les précédents Far Cry, les ennemis sont spécialisés dans différents domaines. De ce fait, certains gardes sont bien entendu chargés de rameuter leurs petits copains en cas d’attaque. Mieux vaut donc au préalable inspecter la zone. Et pour cela, on utilise un. . . hibou. Takkar a en effet la possibilité d’apprivoiser certains animaux et ce fameux hibou permet de repérer de haut chaque adversaire et même parfois de les attaquer mortellement. Le plus intéressant reste de charmer un félin. Ce dernier peut alors se battre à nos côtés, créer des diversions ou tuer silencieusement. Certains offrent même la possibilité de les monter, ce qui est plutôt pratique puisqu’il n’y a pas de jeeps à Oros. Les trajets se font donc en se téléportant —les fameux voyages rapides— mais lorsqu’il s’agit de rejoindre un lieu dans une zone inexplorée, il faut soit marcher sur plusieurs centaines de mètres, soit y aller en étant sur le dos de son compagnon, ce dernier étant généralement véloce.

test_far_cry_primal_ps4_xbox_one_pc_4L’exploration a également un rôle prépondérant dans ce Far Cry Primal puisqu’un large choix de missions —pas toujours très inspirées à l’image de l’histoire— est accessible dès le début, ce qui offre une certaine forme de liberté. Dès lors, on peut choisir sa future quête par rapport aux récompenses offertes mais aussi suivant sa localisation. Certaines zones sont plus difficiles que d’autres à atteindre —animaux dangereux, basses températures— et quelques ressources ne se trouvent que dans des régions précises. A l’instar des deux précédents épisodes, il sera en effet question de cueillette et de chasse pour confectionner différents objets, ce qui est plutôt logique quand on se réfère à l’époque choisie par Primal. Améliorer la hutte des autres habitants a aussi pour effet de débloquer différentes améliorations et à mesure que la tribu s’agrandit —le fil rouge de cette aventure —, les ressources s’accumulent. Il n’y a cependant aucun aspect gestion dans Far Cry Primal, un jeu qui privilégie avant tout la bagarre pendant une vingtaine d’heures en comptant les missions secondaires.

Et c’est justement ce qui est dommage avec ce jeu. Celui-ci limite sans cesse les prises de risques et reste finalement assez convenu dans son déroulement. S’aventurer dans Far Cry Primal reste une bonne expérience mais la série n’est en aucun cas chamboulé avec cet opus, notamment parce qu’il repose sur des mécanismes déjà vus qui ont ce côté moderne qui nuit à l’immersion. On pense à ce HUD qui, par défaut, affiche pas mal d’informations, cette mini-map située en bas à gauche de l’écran qui attire le regard ou cette vision détective qui est recommandée à de multiples reprises. On est alors très loin d’un Far Cry 2 qui était bourré d’excellentes idées à ce niveau là. Mais Ubisoft avait-il vraiment l’ambition de révolutionner l’une de ses franchises phares? Après tout, opter pour le mésolithique était déjà en soi un choix audacieux. Aller de pair avec un gameplay remanié aurait sans doute été un pari un peu trop périlleux, mais cela lui aurait pourtant parfaitement convenu et permis de gagner en variété et en profondeur. Le résultat reste bon mais un petit goût d’inachevé se dégage de ce titre.

Far Cry Primal est édité et développé par Ubisoft. Jeu sorti le 23 février 2016 sur PlayStation 4 et Xbox One. La version PC sortira le 1er mars. Jeu testé sur PS4. PEGI 18.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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