Connect with us

Jeux Vidéo

Test: Mortal Blitz – Le Time Crisis du PlayStation VR?

Publié il y a

le

Notre avis sur Mortal Blitz, un jeu de tir en réalité virtuelle

Petit à petit, le catalogue de jeux PlayStation VR grossit. Chaque mois de nouveaux titres font leur apparition. En ce mois de juin, c’est notamment Mortal Blitz qui a posé ses valises pleines de munitions sur le PlayStation Store. Ce jeu coréen prend la forme d’un jeu de tir. Les déplacements ne sont pas libres et comparé à un Farpoint, c’est beaucoup moins ambitieux. Mortal Blitz ne boxe pas dans la même catégorie et ne cherche pas à concurrencer ce récent FPS. Lui, son héritage, c’est l’arcade et accessoirement Time Crisis.

  • Genre: Time Crisis x Bulletstorm pendant 1 heure
  • Intérêt de la VR: moyen
  • Gerbomètre: Faible
  • Accessoires: Manette Dualshock 4, 1 ou 2 PlayStation Move

Mortal Blitz essaye vaguement de nous proposer un scénario de science-fiction, mais ce n’est pas cela que l’on retiendra de l’expérience. Mortal Blitz, c’est uniquement un FPS arcade. On élimine une série d’ennemis puis on se téléporte jusqu’au prochain stand de tirs. On fait cela pendant moins d’une heure, le temps de boucler toutes les missions disponibles. Au fil de cette (courte) aventure, les cibles évoluent et deviennent parfois aériennes. Les environnements ont en revanche tendance à se répéter, ce qui crée une certaine forme de monotonie.

Pour casser cette répétitivité, Mortal Blitz s’appuie sur son gameplay. Le jeu de Skonec est plutôt classique: on tire sur tout ce qui bouge. Mais il y a certaines nuances intéressantes. Le système de couverture est dynamique, c’est-à-dire que c’est le joueur qui doit lui-même se cacher derrière les obstacles. Puis il y a cet étrange pouvoir de télékinésie, une sorte de fouet bleu façon Bulletstorm. Il permet d’activer des interrupteurs ou d’attraper des armes (fusil à pompe, mitrailleuse lourde, lance-grenades) ou des objets explosifs. Il offre aussi la possibilité d’agripper des objets du décor. Cela crée alors une protection temporaire, plutôt utile dans les modes de difficulté avancée —il y en a 3 au total.

Ce pouvoir magique est également utile pour envoyer valdinguer dans les airs un ennemi presque k-o. Le temps se ralentit et le joueur peut alors vider un chargeur pour gagner plus de points. Comme tout bon jeu arcade, Mortal Blitz repose sur un système de scoring. A la fin de chaque niveau, une note est même donnée. Mais tout cela perd de son intérêt à cause de l’absence d’un système de classement en ligne. Impossible de voir les résultats des autres joueurs. En 2017, ne pas proposer une telle fonctionnalité est assez surprenant. MAJ (11/08): les classements en ligne dans Mortal Blitz sont arrivés.

Mortal Blitz Ball

Face à ce contenu assez faible, les développeurs de Mortal Blitz ont ajouté un mode entrainement. Ce dernier est en fait un mode défi. Il n’y a pas de scénario et on ne voit jamais en début ou fin de partie nos deux alliés —un gros bras et une femme dont la tenue ne semble pas très adaptée au combat. On se retrouve dans une grande pièce carrée à l’esthétique très épurée. L’objectif est d’exploser, en un temps limité, toute une série de cibles —des balles plus ou moins volumineuse et plus ou moins résistantes. Il y a au total 50 épreuves. C’est assez sympathique même si on note un énorme pic de difficulté au défi 30. Conscient de ce problème, le studio coréen Skonec a sorti un patch afin d’équilibrer ce mode, même si à l’heure actuelle, le jeu reste encore assez délicat.

Il est néanmoins intéressant de voir que les développeurs sont à l’écoute des joueurs. Ils savent par exemple que les armes manquent encore un peu de punch. Une fois la campagne bouclée, un message du studio apparaît et révèle que du contenu additionnel est prévu. Pour le moment, Skonec ne sait pas si ces DLC seront gratuits ou payants. Une chose est sûre néanmoins, Mortal Blitz a besoin d’étoffer son offre malgré ses bonnes bases.

Mortal Blitz est développé et édité par Skonec. Jeu disponible depuis le 7 juin sur PlayStation 4. Testé sur une PS4 ‘normale’. PEGI 12

Jeux Vidéo

Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Publié il y a

le

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Publié il y a

le

Par

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Publié il y a

le

Par

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

Continuer à lire