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Test : Rainbow Six Extraction – Un surprenant spin off de R6 Siege

On a toujours été un peu méfiant vis à vis de Rainbow Six Extraction. Il a eu ce nom malheureux au début (Quarantine) ; ces retards à répétition ; cette baisse de prix soudaine… Et puis il y a cette formule. Du PvE face à des monstres, alors que Siege brille par sa simplicité : du PvP en petit comité. Il y avait donc de quoi être rétiçant. Et au final, Rainbow Six Extraction est bon jeu. Mais un bon jeu qui ne plaira pas à tout le monde.
Pandémie mondiale et REACT
Le contexte de Rainbow Six Extraction n’est pas très joyeux. Une capsule s’est écrasée sur Terre, ramenant avec elle un parasite extra-terrestre. Bien sûr, cela a lieu sur le territoire américain, ce qui marque le début d’une épidémie.
Les infectés au virus Chimera se remarquent facilement : ils se transforment en monstre. Littéralement.
Pour contrer cette menace, des membres de la Rainbow Six ont grosso modo formé REACT. Ce groupe d’élite est dirigé par Ash et Thermite. Et ceux qui vont sur le terrain sont également des noms connus.
- Ela
- Sledge
- Alibi
- Lion
- Vigil
- Hibana
- Tachanka
- Fuze
- Capitao
- Rook
- Jäger
- IQ
- Gridlock
- Nomad
- Smoke
- Finka
- Pulse
- Doc
Par groupe de 3, ces agents vont enquêter —vaguement—, tirer —beaucoup— et surtout, essayer de survivre.
3 opérateurs, 3 zones, 3 objectifs
Il y a un semblant d’histoire dans Rainbow Six Extraction, mais celle-ci reste en retrait. Ce qui compte, ce sont les faits, ce que vivent et éprouvent les agents.
Le jeu se découpe en villes : New York, San Francisco, l’Alaska et le Nouveau-Mexique. Chacune d’elles comporte 3 maps, elles-mêmes divisées en trois zones. Plus on progresse dans les niveaux, meilleures sont les récompenses. Les défis sont toutefois plus difficiles à réaliser : l’environnement devient alors plus dangereux.
Chaque zone fait environ la taille d’une carte classique de R6 Siege. Dit autrement, elles sont plutôt petites. Il s’agit essentiellement d’endroits clos ; des pièces plus ou moins grandes reliées par des couloirs, s’étalant sur plusieurs étages. Chaque endroit a sa propre ambiance, mais souvent, c’est une vision d’horreur qui en ressort.

Les lieux sont dévastés ; il y a des tâches de sang partout ; certains endroits sont plongés dans la pénombre… En parallèle, on entend les monstres gémir. Il y a un côté très gluant, très visqueux. Extraction surprend sur un point sur lequel on ne l’attendait pas.
Chaque zone demande de réaliser un objectif. Il y a une jolie variété même s’ils se ressemblent tous un peu. Il faut parfois secourir une cible ; sécuriser les lieux ; abattre un ennemi (furtivement) ; activer des stations dans un ordre bien précis… On ne cachera pas que certains sont plus difficiles que d’autres. Par exemple, défendre des bombes que l’on vient de poser attire les ennemis. Et là, c’est l’enfer.
L’émergence d’un nouvel ennemi
Extraction mise sur l’infiltration. Tous les opérateurs démarrent avec un pistolet ou fusil silencieux. Le but est simple : ne pas alerter les ennemis. On peut alors facilement enchainer les headshots et nettoyer les environs sans se faire repérer. Du moins dans une difficulté peu élevée. Dès que l’on monte en grade, c’est tout de suite plus compliqué.
Le bestiaire s’enrichit alors de monstres plus agressifs, plus mobiles, plus coriaces. Certains peuvent tirer à distance, d’autres ont une épaisse armure. On en retrouve aussi capables de rendre invisible leurs petits camarades. Et enfin, il y a des élites à l’apparence humaine.
Face à ce type d’ennemis, il est plus compliqué d’avancer. Si on se fait repérer, ils émettent alors un bruit. Un bruit qui active les nids. Ces derniers sont des gros bulbes accrochés au sol, au plafond ou sur les murs. Une fois actif, ils font respawner énormément de monstres. Là, deux possibilités s’offrent au joueur : combattre et réussir à exploser les nids, ou fuir et quitter la zone.

Pour éviter ces mauvaises surprises, il faut donc prendre son temps. Le rythme est lent et il faut sans cesse être sur ses gardes. En deux coups, on peut finir au sol… Le jeu impose toutefois une limite de temps : 15 minutes grand maximum par zone. Et si cela ne suffisait pas, l’émergence nous ralentit.
L’émergence ressemble à une marée noire. C’est un fluide extra-terrestre recouvrant chaque map. Quand un opérateur marche dedans, ses mouvements sont plus lents. Au contraire, les ennemis gagnent en vitesse. Et bien sûr, quand ils sont en état d’alerte, ils en projettent partout.
On peut repousser l’émergence en tirant dessus, mais cela prend du temps. Du temps que l’on n’a pas toujours. Et dans la précipitation, on se prend les pieds dans ce liquide.
De par ses ennemis, ses objectifs ou son temps limité, Rainbow Six Extraction propose une aventure difficile. Mais qui plus est, punitive.
Un jeu qui aime faire mal
Toute la progression se fait à coup d’XP. Terminez des objectifs, faire des frags, réussir à s’extraire… Tout cela rapporte de précieux points qui font monter le niveau des opérateurs. Ils débloquent ainsi de nouvelles armes, améliorent leurs compétences. L’ensemble des points d’XP permet quant à lui de débloquer de nouvelles maps et de faire avancer l’histoire.
Jouer dans une difficulté plus élevée, c’est s’assurer de meilleures récompenses. Les objectifs rapportent plus, mais le bestiaire est plus violent. Certaines missions sont également plus compliquées, avec la mise en place de mutations. Par exemple, l’émergence est toxique, ou un épais brouillard recouvre la map.

On le redit : dans Extraction, on peut être au tapis après seulement deux coups. Et quand on perd un opérateur, celui-ci est capturé. Il faut alors relancer une mission, dans la même map, avec un autre agent, afin de le sauver.
En cas de réussite, il réintégrera l’équipe après quelques jours de repos. Il faudra alors multiplier les parties afin de lui faire gagner de précieux points de vie. Quand il atteint les 50PV (sur 100), il redevient sélectionnable.
En cas d’échec, l’opérateur nous est quand même restitué. Il perd en revanche 30% de l’XP qu’il avait accumulé. Cela gêne clairement la progression : ces points sont indispensables pour débloquer opérateurs, maps, gadgets etc.
Ce côté très punitif pousse les joueurs à éviter l’assaut de trop. Parfois, mieux vaut s’extraire de la zone plutôt que de mourir par orgueil.
Une expérience déstabilisante
Avec un agent à l’infirmerie, la progression en prend forcément un coup. D’autant plus que tous les opérateurs de ne se valent pas. Au début du jeu, mieux vaut miser sur Lion, par exemple. Il a un gros chargeur et sa compétence repère tous les ennemis dans les environs. D’autres héritent d’une grosse puissance de frappe et sont utiles plus tard.
Outre ces 12 maps dans 4 villes, Extraction propose des modes réservés à l’élite, une élite sur-entrainée, qui n’a pas froid aux yeux. Les défis sont d’une grande brutalité, avec des ennemis ultra-agressifs et des règles presque contraignantes. Il y a ainsi une gestion réaliste des munitions : changer de chargeur, c’est perdre toutes les balles qui n’ont pas été tirées.
Du début à la fin, Rainbow Six Extraction assume son envie de pousser à bout les joueurs. C’est un produit complet, très carré. Mais c’est aussi un jeu peu spectaculaire, joli sans être next-gen, et pas très accueillant. Il séduit par sa tension, son exigence ; baisser la garde, c’est mettre en péril toute son équipe. Le défi est omniprésent, mais vraiment, il ne s’adresse pas à tout le monde. On lui souhaite de trouver son public car en l’état, c’est un spin-off très réussi.
Note : Rainbow Six Extraction est vendu 50€ et est directement intégré au PC et Xbox Game Pass. Tous les opérateurs présents dans Extraction sont ensuite offerts aux possesseurs de Rainbow Six Siege. De même, des skins pour les deux jeux sont inclus.
Rainbow Six Extraction est développé et édité par Ubisoft. Jeu disponible le 20 janvier sur PC, Stadia, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S. PEGI 16. deneme bonusu
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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.