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Test : Unravel – Une aventure un peu trop bien ficelée
																								
												
												
											La première rencontre avec Unravel s’est faite lors du dernier E3. Au milieu de la présentation de ses gros blockbusters, Electronic Arts a soudainement laissé la parole à Martin Sahlin, Creative Director sur ce projet et accessoirement papa de Yarny. Aussi timide que stressé sur scène, le développeur suédois a alors présenté ce jeu de plateforme-réflexion au charme indéniable. Dès lors, Unravel est devenu un très sérieux candidat au titre de coup de coeur de l’année. Et il faut bien avouer que manette en main, la magie opère même si le résultat final n’est pas sans défaut.
En dépit d’une apparence très simpliste et d’une bouille très sommaire, Yarny se révèle être un personnage très attachant tout au long de la dizaine de niveaux qui constituent Unravel. On se rend cependant rapidement compte que l’on est plus préoccupé par le sort de notre héros que par le récit général qui manque de consistance. De nombreux thèmes sont abordés au cours de l’aventure comme l’amour, la nostalgie, l’amitié voire même l’écologie, mais le tout reste très léger. Unravel tente en réalité de faire passer des messages et, accessoirement, de raconter une histoire. Même si celle-ci est plutôt jolie, elle prend néanmoins la forme de photos-souvenirs auxquelles il peut être assez difficile de s’identifier.
Cela résume un peu Unravel : une envie de toujours vouloir bien faire mais avec au final une sensation que le jeu ne va jamais au bout des choses. Cela se ressent aussi au niveau du gameplay. L’adorable Yarny déroule ainsi derrière lui un fil à mesure qu’il progresse dans chacun des niveaux. Pour se recharger et ne pas rester coincé, il doit alors trouver de petites bobines de laine. Face aux nombreux pièges, cette petite peluche vivante peut aussi faire des nœuds afin de créer ensuite un pont, un passage surélevé voire un simili-trampoline. Mais Yarny peut également se balancer dans les airs tel Spider-Man, escalader de nombreux obstacles ou agripper différents objets. Des phases qui paraissent variées mais qui tout compte fait se répètent assez rapidement puisque le gameplay n’évolue jamais. On recense toutefois quelques moments uniques ou des énigmes mais ces dernières, bien qu’ingénieuses, sont assez simples. Cela a cependant un avantage puisque l’on traverse chaque niveau rapidement et ce, sans vraiment s’ennuyer.
L’aventure ne durant qu’environ 6 heures, Unravel réussit de justesse à ne pas être frappé du sceau de la répétitivité. Il faut dire que les environnements traversés au cours de ce périple sont toujours très variés et, surtout, sont absolument magnifiques : le jeu de Coldwood Interactive est à chaque instant d’une beauté incroyable et est même souvent bluffant. La bande-originale d’Unravel est également de qualité mais on pourra en revanche lui reprocher sa tendance à un peu trop lorgner du côté du tire-larmes. En fin de compte, malgré ce léger manque de profondeur et de difficulté, Unravel propose une très jolie expérience et parvient à être le petit coup de cœur de ce début d’année 2016.
Unravel est développé par Coldwood Interactive et édité par Electronic Arts. Jeu sorti uniquement en dématérialisé le 9 févier 2016 sur PC, Xbox One et PlayStation 4. Testé sur PS4 et sur PlayStation Vita via le Remote Play.
																	
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
