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Test : Until Dawn – Un Heavy Rain version slasher

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Until Dawn fait partie de ces jeux qui, du jour au lendemain, réussissent à disparaître de nos radars sans crier gare pour revenir quelques années plus tard sous une nouvelle forme. Reboot, changements de stratégie, problèmes d’effectif. . . Les raisons officielles sur ce report n’ont jamais été évoquées. On sait simplement que Supermassive Games, le studio de développement, a pendant ce laps de temps planché sur un jeu Wonderbook, le livre interactif de la PS3 que tout le monde a oublié, et qu’Until Dawn a profondément revu sa formule, passant du statut de jeu ambassadeur PlayStation Move sur PlayStation 3 à celui de rare exclusivité PS4 en cette fin d’année 2015. Contrairement à ce qu’indique le verso de la pochette du jeu dans sa version européenne, le PSMove est également passé à la trappe. Ce n’est d’ailleurs pas la seule erreur commise sur cet Until Dawn, ce qui ne l’empêche toutefois pas d’être un bon jeu, pour peu que l’on apprécie le genre.

test_until_dawn_2Exactement un an après la tragique disparition de ses soeurs jumelles, Josh décide à nouveau d’inviter ses 7 amis dans le luxueux chalet de ses parents, un lieu perdu en pleine montagne. Malheureusement pour ce petit groupe, une personne supplémentaire à décider de se joindre à la fête et d’assouvir au passage ses pulsions meurtrières. . . Reprenant en partie la structure du slasher, Until Dawn ajoute en plus une touche de fantastique à cette formule, ce qui lui permet de diversifier son intrigue et sa mise en scène, tout en sachant que ce titre à naturellement été conçu pour proposer divers embranchements scénaristiques liés à des choix ou à des QTE. A l’instar d’un Heavy Rain, le gameplay d’Until Dawn repose en effet uniquement sur des actions contextuelles et la dernière production de Supermassive est de ce fait assez proche de ce que l’on pourrait appeler un film interactif.

Jouant de manière régulière avec nos propres peurs, Until Dawn nous demande sans-cesse de prendre des décisions. Certaines sont anodines, d’autres revêtent en revanche une importance capitale. Ou du moins en apparence. En refaisant le jeu, on se rend facilement compte que les choix visant à changer drastiquement l’aventure ne sont pas si nombreux. Il est bien possible de faire mourir ou de sauver tel ou tel personnage, mais cela a lieu à des moments très précis. Echouer (volontairement) à un ensemble de QTE dans une situation critique ne modifie ainsi pas forcément le cours du récit; on voit alors uniquement son personnage trébucher inlassablement. La plupart du temps, on ne fait finalement qu’altérer légèrement le scénario sans lui donner une autre tournure. Dit d’une autre manière, on personnalise plus son aventure qu’on n’écrit sa propre histoire. Cela peut paraître décevant, mais le jeu est toutefois bien fichu et les nombreux choix ont tendance à se répercuter plus tard —le fameux effet papillon— et à modifier un peu les relations entre les personnages.

test_until_dawn_3La présence de 4 femmes et de 4 hommes pourrait rendre l’expérience confuse et il pourrait même être difficile de s’y retrouver, mais le jeu a la bonne idée de nous donner à tour de rôle le contrôle de chacun. On apprend ainsi à mieux les connaître —même si certains sont bien plus mis en avant que d’autres— et finalement, on arrive à s’attacher à eux, rendant alors certains choix plus compliqués. Le jeu d’acteur est bon, l’absence de vrais temps de chargement, les angles de caméra étudiés et les excellents graphismes —Until Dawn reprend le puissant moteur de Killzone Shadow Fall— parviennent à proposer une expérience cinématographique réussie et aident à mieux se plonger dans l’aventure. Il est cependant dommage d’assister à des chutes de framerate, à une synchronisation labiale parfois défaillante et des personnages gênés par leur dentition. Enfin, on n’échappe bien sûr pas à l’uncanny valley.

Malgré ces petites carences, Until Dawn s’en sort bien et a tous les éléments en main pour proposer une ambiance pesante bien aidée par une obscurité omniprésente. Le fait que ce groupe d’amis ait généralement tendance à se diviser pour mieux s’isoler rajoute également un sentiment de vulnérabilité. Mais il faut bien admettre qu’on sursaute plus qu’on ne tremble de peur. Dans la seconde moitié de l’aventure, l’intensité diminue à mesure que l’action prend le dessus. Il est alors aisé de s’en sortir si on connait bien les touches de sa manette et on perd un peu ce qui faisait le charme de l’expérience initiale. Until Dawn repose néanmoins souvent sur d’excellentes idées, à l’image de ces moments où il faut rester immobile ou bien encore ne rien tenter. L’expérience globale demeure donc perfectible, mais elle est reste suffisamment de qualité pour mériter qu’on s’y intéresse, à condition de ne pas être allergique aux QTE.

Until Dawn est développé par Supermassive Games et édité par Sony Computer Entertainment. Jeu sorti le 26 août sur PlayStation 4. PEGI 18.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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