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Manga

Manga – Bloody Cross : Un shonen sang pour sang vampires

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Un nouveau manga avec pour thème les vampires et le monde de la nuit a débarqué le mois dernier aux éditions Ki-oon. Son nom : Bloody Cross. Si cette nouvelle sortie nous donne l’impression de surfer sur la tendance actuelle mettant en scène les fameuses créatures de la nuit, la lecture de ces deux premiers tomes nous prouvent bel et bien que ce manga de Shiwo Kameyama a plus que deux trois crocs par-ci, par -là à nous offrir.

Synopsis : Mi-ange, mi-vampire, la belle Tsukimiya est une morte en sursis, comme tous les sang-mêlés de son espèce. Elle le sait : la malédiction tatouée sur sa poitrine aura raison d’elle un jour ou l’autre. Pour survivre, il lui faut se procurer le Grimoire des prophéties, un ouvrage au pouvoir immense, seul remède à la douleur qui la ronge.

Le hic, c’est que Hinata, son seul allié dans cette quête, est aussi son pire ennemi. Sans lui, impossible de réussir, mais voilà : il souffre du même mal que la jeune femme ! Or nul ne sait si le grimoire peut sauver deux vies à la fois, et ni Tsukimiya ni Hinata ne sont prêts à partager ce fabuleux pouvoir…

 

Bordel organisé… ou presque

Bloody Cross est un manga… qui se cherche. Ce constat est évident dès la lecture du premier tome, qui nous offre une longue introduction sous la forme d’une histoire courte publiée, comme souvent au Japon, avant le lancement de la série officielle. Cette première histoire se fait alors le coup d’envoi d’un enchaînement de chapitres qui semblent se suivre sans pour autant se ressembler, pour le meilleur et (pas souvent, heureusement) pour le pire.

La série débute  avec Tsukimiya et Hinata, deux héros maudits, liés par une même quête vers un hypothétique salut. Rapidement expédiée, cette partie du scénario est suivie des pérégrinations de l’ange Tsuzuki et de son “laquais”, à la recherche de différentes reliques censées aider l’un d’eux à succéder à Dieu (rien que ça). Les seconds seront ensuite aidés bon gré, mal gré par les premiers alors qu’un ange déchu du nom de Satsuki et qu’une étrange organisation tentent également de leur mettre des bâtons dans les roues. Ainsi, ce qui semble être la quête principale du manga (la guérison de Tsukimiya et Hinata) prend alors fin à une rapidité déconcertante, et un nouvel arc (si on peut vraiment appeler cela comme ça) débute dès le milieu du tome 2.

Vous l’aurez donc compris : Bloody Cross part un peu dans tous les sens. Mais le plaisir de sa lecture n’est en rien entachée par ce qui semble tout simplement être… un gros bordel. On se plaît à suivre la relation amitié (amour?)/haine que se vouent les personnages principaux et on adhère vite à la fausse légèreté de leur “patron” Tsuzuki, qui demeure par ailleurs l’un des personnages les plus attachants et le principal élément comique du manga. Bloody Cross fait également office de shonen relativement mature d’une part en raison de la violence qui parsème ses pages à quelques endroits stratégiques, mais également grâce au personnage de Tsukimiya qui n’hésite pas à user et abuser de ses charmes pour atteindre son but. Certes, les scènes de fan service sont légion dans d’autres œuvres populaires, mais rarement on aura vu les deux personnages principaux se peloter allègrement dès les premiers tomes d’une série. Des scènes qui semblent pleinement assumées par l’auteure, et qui ne sont que rarement gratuites.

On regrettera cependant que l’univers dans lequel évolue les personnages ainsi que leur passé ne soit qu’à peine effleuré alors que ces derniers semblent beaucoup plus intéressant qu’il n’y paraît. On ne saura par exemple rien de l’origine de Hinata et Tsukimiya, censés être engagés par quelqu’un (quelque chose?) pour mener à bien leurs missions. De même, les héros sont semble-t-il issues d’unions illégitimes entre un ange et un démon. Qu’en est-il réellement ? L’auteur passe en effet de l’un à l’autre des personnages sans que l’on ait forcément eu le temps de bien les apprécier. Dommage. Espérons que la suite de la série s’attarde légèrement sur les faces cachées de ces héros que l’on déjà eu le temps d’apprécier.

Le graphisme de Shiwo Kameyama est plus qu’agréable à l’œil, même si maladroit par endroit. Les scènes d’actions sont puissantes et rondement menées, même si son trait relativement épuré et féminin nous propose des personnages masculins très bishonen (si vous ne savez pas ce que ça veut dire, je vous renvoie vers la critique de Karneval).

Beaucoup de bonnes choses dans ces deux premiers tomes de Bloody Cross. On attend donc avec impatience la suite des aventures de ces anges et de ces démons pas si classiques que ça.

Le troisième tome de la série est attendu pour le 5 juillet prochain.

Bloody Croos
Ki-oon
210 pages
7,65 euros
Tomes 1 et 2 disponibles
Tome 3 prévu pour le 5 juillet 2012

Manga

My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

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La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.

Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.

Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous​​.

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Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

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Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.

Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.

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La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer “guiné”) n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que  Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.

En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

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via Konbini

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Manga

Barakamon : Encrez dans la danse !

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Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…

Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !

Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.

“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !


Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon

Garde la pêche !

Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien  simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.

Satsuki Yoshino nous le dit clairement : “J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale“. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.

Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.

Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste “normale” (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode “re-lou” (cf. les yeux en forme de billes).

Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.

Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.

Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂

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