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Alors, PES 2013 ou Fifa 13?

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Réglé comme une horloge, l’affrontement entre Pro Evolution Soccer et Fifa a désormais lieu fin septembre. Si sur la génération précédente ce duel était bien moins attendu -le jeu de Konami terrassant tout sur son passage-, il l’est beaucoup plus aujourd’hui, Electronic Arts ayant su renverser la vapeur avec brio tandis que l’éditeur japonais a peiné à négocier le virage de la Next-Gen. Ainsi, toujours les deux mêmes questions: Fifa peut-il tenir cette cadence? PES peut-il retrouver son aura d’autrefois? Pour faire simple, on peut dire que PES a retrouvé de jolies couleurs avec cet opus tandis que Fifa se permet de muscler encore plus son jeu. Mais tout n’est pas forcément rose au pays du ballon rond.

Retour en arrière. Nous sommes en 2006, la folie PES bat son plein, le jeu est le produit culturel le plus vendu en France. A l’occasion du lancement de PES 6, Konami décide de s’offrir l’Olympia pour fêter dignement l’événement. Nous sommes désormais en septembre 2012, sous une petite pluie, journalistes, sportifs et célébrités du petit écran se massent devant les portes de la mythique salle parisienne Boulevard des Capucines. Ce n’est pas pour célébrer l’arrivée du nouveau PES, mais bien pour la sortie de Fifa 13. Si ce petit clin d’oeil historique peut paraître anecdotique, il a au moins le don de remettre les choses en place: le leader actuel se nomme Fifa et il multiplie les records de vente.

Il paraît que le numéro 13 porte malheur. Pas pour Fifa qui monte encore une fois de niveau. Cependant le jeu n’est pas aussi marquant que Fifa 12 car il ne bénéficie pas d’aussi grandes nouveautés que la défense tactique ou le moteur de collision. A la place, EA Sports a tout simplement amélioré sa copie via de nombreuses petites retouches. Fifa se bonifie, Fifa se parfait. Avant de s’intéresser au jeu même sur la pelouse virtuelle, on remarque que même si le moteur du jeu est à bout de souffle – le 13 ressemblant comme deux gouttes d’eau au 12 qui lui même était proche du 11 – de nouvelles animations, sublimement travaillées, complètent la déjà très large panoplie disponible. Les mouvements des joueurs paraissent encore plus vrais et le jeu réussit une nouvelle fois à impressionner.

Plus rapide que son ainé, Fifa 13 est surtout plus tranchant. La moindre erreur défensive est sanctionnée: un contrôle raté et l’attaquant file au but. Fifa 13 est en fait encore plus exigeant et les nouveautés de gameplay renforcent ce sentiment. Tout commence avec justement ce contrôle de la balle, la base même du football. Aucun bouton n’est assigné à ce geste élémentaire, il suffit simplement de réfléchir à la meilleure des façons pour accueillir le cuir et de penser foot. Ainsi, suite à une transversale, inutile d’essayer un contrôle orienté et une accélération soudaine: cela se soldera par un échec dans la majorité des cas. Mieux vaut connaître son effectif donc. Au final, le jeu devient à la fois plus excitant et moins prévisible.

L’autre nouveauté se trouve dans les appels de balles. Désormais, les joueurs n’hésitent pas à se défaire de leur marquage, et à se faufiler dans les espaces. Cependant, il est plus que recommandé de personnaliser sa formation afin de calmer les ardeurs de certains. Une fois tout cela mis en place, les appels deviennent plus modérés, mesurés, et assurent toujours un grand choix de possibilités dans l’attaque. Bien entendu, il est toujours possible de déclencher manuellement un appel avec LB/L1, et les défenseurs doivent redoubler de vigilance. Heureusement, l’excellente défense tactique a été prolongée et semble désormais encore plus efficace.

Les modes de jeu aussi évoluent. Le très prisé Ultimate Team accueille le principe des ‘Saisons’ tandis que les stats de chaque équipe se mettent automatiquement à jour chaque semaine. Une bien bonne idée, mais qui provoque un grand nombre de sauvegardes/recharges des données. De manière générale, l’interface de Fifa 13 est toujours aussi peu accueillante et ses énoncés sont souvent peu clairs. Heureusement, on a droit à de très bonnes surprises comme l’arrivée de nombreux défis coup-franc, passe, centre. . . faisant office d’entrainement pour les débutants, mais pas seulement. Là aussi, Fifa 13 souffle le chaud et le froid. Ainsi, c’est le jeu lui même qui sélectionne nos partenaires dans les excercices à plusieurs et on peut souvent avoir de mauvaises surprises.  Le fait est que si Fifa 13 reste le patron sur le terrain, il agace également. Outre les bugs qui devraient être corrigés dans un futur patch, comme rester définitivement bloqué dans l’arène (!), on peste contre le duo de commentateurs dont on connaît déjà par coeur les phrases, ou l’horrible gestion de la pause lors des matchs en ligne. De même, si le moteur de collision a été grandement amélioré, certains contacts dans la surface sont sujets à bon nombre de polémiques.

Concernant PES, on évitera de trop s’étendre à nouveau sur le sujet, le test étant paru sur le site depuis de longs jours. Mais en quelques mots, on peut dire que Konami a réussi à nous surprendre. Le nouveau système de contrôle, différent de Fifa, et l’option de passer en tout manuel à tout moment sont clairement séduisants. Le jeu propose également de bonnes sensations manette en main, et on retrouve vite certains réflexes de l’ère PS2/Xbox. Cet épisode laisse entrevoir de belles choses et semble assumer parfaitement sa petite touche d’arcade, malgré un manque de fluidité dans la circulation de la balle.

En revanche, le jeu de Konami reste encore trop prisonnier de sa réalisation dépassée avec des animations largement obsolètes. De même, on assiste toujours à ces problèmes d’effectifs non mis-à-jour pour le lancement du jeu ou de quelques défauts récurrents à la série comme le placement parfois très hasardeux de certains joueurs offensifs ou défensifs, ou l’obligation d’avoir un mur de un joueur sur un coup-franc à 50m. Mais en définitive, PES s’améliore et rattrape petit à petit son retard.

Bref, on l’aura compris, Fifa 13 réussit à maintenir son cap et vire toujours en tête. Ses nouveautés ne sont pas très impressionnantes sur le papier, cependant le résultat en impose. Fifa 13 demeure une nouvelle fois la véritable référence en matière de simulation et donc de réalisme, mais il lui reste encore une marge de progression. Derrière, PES reste aux aguets. Si le titre de Konami n’atteint pas l’excellence de son concurrent, il n’en demeure pas moins qu’il multiplie les efforts pour proposer au final une attrayante alternative, semblant enfin assumer sa petite touche d’arcade.

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Metroid Prime 4 fera-t-il passer un cap à la série de Nintendo ?

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La sortie de Metroid Prime 4 : Beyond approche à grands pas. C’est un soi un événement ; son prédécesseur, Metroid Prime 3 date de 2007. Et pourtant, il y a un risque que cet épisode passe inaperçu. Car malheureusement, depuis ses débuts, la série est boudée par le public.

En janvier 2019, Nintendo annonçait le reboot de Metroid Prime 4. Le jeu était alors en développement du côté de Bandai Namco et se voyait finalement transféré du côté de Retro. C’était un retour aux sources presque logique. Ce studio texan est en effet l’auteur de trois jeux Metroid Prime.

Rebooter un projet n’est pas anodin. Ce n’est pas un simple report comme bon nombre de jeux peuvent connaître. C’est un retour à zéro, un développement qui recommence pour repartir sur des bases saines.

Près de six ans après ce retournement de situation, Metroid Prime 4 : Beyond est enfin prêt à en découdre. Le jeu sera disponible dans 3 semaines, de premières previews sont disponibles, et les retours sont mitigés. Est-ce alors inquiétant ?

Metroid ne parvient pas à être au niveau de Mario et Zelda

Metroid est une licence culte du jeu vidéo. Mais le grand public s’en fout totalement. Cet été, la Newsletter Le Résumé Jeu Vidéo rappelait justement le paradoxe Metroid. C’est une franchise historique pour Nintendo, mais elle n’a jamais su s’imposer.

L’histoire de Metroid remonte à 1986 sur NES, la même année que The Legend Of Zelda. Metroid a alors inventé un genre —qu’on associera aux Castlevania pour devenir le Metroidvania— et repose sur une héroïne. A l’époque, c’était rare.

La série des Metroid a connu de nombreux titres, parfois en 2D, en 3D, sur portable ou consoles de salon. Mais jamais ses ventes n’ont explosé. L’épisode le plus vendu est ainsi Metroid Dread, titre sorti en 2021 sur Switch, et vendu à près de 3 millions d’exemplaires. Certes, c’est pas mal, mais si on compare à d’autres séries, c’est faible. Les Mario, Zelda et Pokémon dépassent facilement les 20 millions sur cette même machine. Luigi’s Mansion 3 a quant à lui franchi la barre des 14 millions d’exemplaires écoulés.

Metroid ne parvient pas à s’imposer et pourtant, la presse est unanime. Sur Metacritic, les premiers Metroid Prime affichent un score égal ou supérieur à 90/100. Metroid Dread est quant à lui à 88/100, ce qui reste excellent.

Metroid Prime 4 peut-il s’imposer ?

La communication autour de Metroid Prime 4 : Beyond est curieuse. Il donne parfois l’impression que Nintendo ne cherche pas à pousser ce titre. Kirby Air Riders, suite d’un jeu passé inaperçu sur GameCube, a ainsi eu droit à deux Nintendo Direct, chacun durant près d’une heure. Certes, ce Kirby est traité comme une nouvelle licence et est aidé par l’aura de Masahiro Sakurai, mais Metroid aurait pu lui aussi bénéficier de la même visibilité.

A la place, on le retrouve coincé au milieu d’autres jeux, à l’image de ce trailer qui révélait pourtant la moto et sa date de sortie. De même, on s’étonne que la trilogie Metroid Prime n’ait pas été entièrement remasterisée. Ce sont d’excellents jeux et seul le premier épisode a eu droit à ce traitement de faveur.

Des previews de Metroid Prime 4 sont tombées hier. Les retours manquent d’enthousiasme. VGC pointe notamment du doigt un side-kick imposé, du moins au cours de cette session de jeu. Miles MacKenzie —c’est son nom, serait un acolyte très bavard, essayant de temps en temps de faire de l’humour ou donnant fréquemment des indications à Samus. Le site anglais explique que cela tranche grandement avec l’esprit de la série qui repose sur l’exploration et ce sentiment d’isolation. Metroid Prime 4 semble être un jeu solide selon les dires du testeur, mais ce PNJ gâcherait l’expérience globale.

Difficile de dire ce qu’il en sera quand le jeu final sortira. Peut-être que le début est poussif mais que la suite est bien plus intéressante. Le choix d’ajouter un compagnon à Samus est en tout cas intéressant. Nintendo semble vouloir changer les règles de Metroid. Ça déplaira peut-être aux fans de la licence, mais c’est peut-être aussi comme ça que la série pourra s’ouvrir au plus grand nombre en devenant plus accessible.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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