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Appelez la Xbox One

Xbox One est donc le nom de la prochaine console de Microsoft. Après une présentation d’un peu plus d’une heure, axée vers le divertissement et l’interaction, la firme de Redmond a livré les premiers secrets de sa future machine. Quelques teasers, du Kinect intégré comme jamais mais surtout un rendez-vous à l’E3.
Game. TV. Entertainement. Alors que Sony semblait recentrer sa PlayStation 4 sur le jeu pur, Microsoft étend encore plus son offre. Désormais, l’utilisateur devra vivre plus que jamais l’expérience Xbox. Et ce, grâce à la caméra Kinect nouvelle génération livrée en pack avec la Xbox One.
C’est ici la reconnaissance vocale qui est mise en avant. Capable d’analyser et de discerner le timbre de chaque utilisateur afin de charger directement sa session, Kinect est au centre de l’expérience et permet de naviguer avec facilité et fluidité. En un éclat de voix, la console switche entre le jeu, la musique, la vidéo ou la télévision, où Kinect permettra alors d’enrichir ces séances. Un exemple fut montré sur scène. Un des pontes de Microsoft regardait du sport et pouvait accéder de manière instantanée aux statistiques des joueurs en s’adressant à son téléviseur. Cela laisse entrevoir de jolies choses mais dans l’état, on imagine que tout nécessitera divers accords avec les diffuseurs. A voir donc de quelle manière la France sera servie.
Mais la Xbox One est aussi une console de jeux. Événement grand public oblige, ses spécificités techniques ont très vite été zappées. On sait simplement que la console embarque un CPU de 8 coeurs, 8Go de RAM, un disque dur de 500Go et un lecteur Bluray. Plus de précisions, notamment sur le type de RAM utilisé, n’aurait pas été de refus. La manette de la Xbox One a quant à elle légèrement évolué et intègre de nouvelles gachettes, une croix remodelée et une batterie intégrée. Les boutons Start et Back semblent également s’être fait la malle au profit de deux autres touches mystérieuses dont l’une pourrait être similaire au bouton Share de la PS4. Il sera en effet possible d’enregistrer à tout moment ses parties pour les diffuser ensuite sur le net, mais là encore, peu de détails ont filtré sur cette fonctionnalité.
De même, Microsoft n’a pas été très avare en annonce de jeux. Forza était attendu et a été confirmé en vidéo. On imaginait aussi apercevoir Alan Wake 2 mais, à la place, Remedy préfère miser sur une nouvelle licence, Quantum Break, dont le trailer est assez énigmatique. Quant à Halo, le fer de lance de la marque, il aura droit à. . . une adaptation en série sous la houlette de Steven Spielberg, rien que ça.
La force de Microsoft reste cependant de négocier des exclusivités à foison. Sur les 12 premiers mois de commercialisation de la Xbox One ce sont ainsi 15 exclusivités (dont 8 nouvelles IPs) qui sortiront. Oui, mais lesquelles? Là encore, il faudra attendre l’e3 afin de découvrir s’il sagit de jeux XBLA, Retail, Kinect etc. En revanche, un premier détail a filtré concernant l’accord entre Electronic Arts et Microsoft : le très populaire mode Fifa Ultimate Team sera exclusif à la Xbox One. (MAJ: EASports indique que Fifa Ultimate Team sera aussi disponible sur PlayStation 4 mais que la version Xbox One bénéficiera d’un contenu exclusif non encore dévoilé — Twitter)
L’opération est ici très habile : Fifa est extrêmement populaire en Europe, terres dominées par la PlayStation, sauf en Angleterre. A cela, il faut en plus ajouter l’exclusivité temporaire des DLC de Call Of Duty qui perdurera avec la Xbox One. Microsoft pourrait bien avoir tapé fort en sécurisant une exclusivité de contenu sur deux des jeux les plus vendus chaque année.
Maintenant que la conférence est terminée, de plus amples détails sur la console arrivent au compte-goutte. On apprend par exemple que la Xbox One ne sera pas rétrocompatible, que le bloc d’alimentation sera externe, et que les jeux devront obligatoirement être installés sur le disque dur, ce qui les liera alors au compte utilisateur. Serait-ce là un frein aux jeux d’occasion? Quant au « always online« , Microsoft a confirmé que ce ne serait pas le cas. Au milieu d’un océan de questions, la société de Bill Gates commence à lâcher quelques réponses très désirées. . . L’E3 devrait également être l’occasion pour Microsoft de lever le voile sur son line-up. On attend.
MAJ: Phil Harrison a indiqué à Kotaku qu’il faudrait se connecter au moins une fois par jour afin de profiter des jeux solo.
Kotaku : Si je joue à un jeu solo, dois-je être online une fois par heure ou un quelque chose comme ça? Ou bien je peux jouer pendant des semaines?
Harrison : Je crois que c’est 24h.
Kotaku : Je devrais donc me connecter online une fois par jour.
Harrison : Exact.
http://www.youtube.com/watch?v=r46D1lRpO1k

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.