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Manga

Manga : Beelzebub, un manga d’enfer !

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Ça, on en a parlé de Beelzebub… Alors que le nouveau best seller made-in Shonen Jump faisait l’an dernier son entrée en fanfare dans l’écurie Kazé (à la fois en manga et en anime), la série suscitait déjà un engouement certain auprès des amateurs de bons shônens. Le tome 7 de Beelzebub vient de débarquer dans nos étals c’est pourquoi Julientellouck.com vous propose de faire un point la série événement. Alors ? Beelzebub, ça vaut vraiment le coup ?

Tatsumi Oga est une racaille, une vraie : il n’a pas vraiment un bon fond, se complaît à humilier les lycéens moins forts que lui et ne fait pas du tout des cours une de ses priorités. En même temps quand on fait partie du lycée Ishiyama, réputé pour rassembler les pires délinquants juvéniles de la région, difficile de s’intéresser à autre chose qu’à savoir qui est le plus fort de l’établissement.

Un beau jour, alors qu’il terrorise une fois de plus quelques élèves venus le provoquer, Tatsumi découvre le corps d’un homme apparemment mort, voguant au gré des flots d’une rivière. Il décide de le secourir lorsque l’homme en question se fend en deux (!) révélant le corps d’un bébé. Ce dernier semblant seul et abandonné, Tatsumi, en adulte responsable qu’il essaie d’être, décide de le prendre en charge, au moins le temps de retrouver ses vrais parents. Ce qu’il ne sait pas -mais qu’il découvrira rapidement- c’est que cet enfant, n’est ni plus, ni moins que le fils de Satan, venu sur Terre pour annihiler l’espèce humaine. Mais le nourrisson est encore trop jeune, c’est donc à Tatsumi de devenir son père adoptif afin de l’éduquer, sous l’œil intransigeant de la belle Hildegarde, nounou démoniaque du petit Prince de la Géhenne. Une décision qu’Oga réfute immédiatement, mais dont il n’a pas forcément le choix, sous peine de mourir dans d’atroces souffrances. Le petit Baby Beel s’est déjà attaché à lui et cette relation qui semble contrainte va évidemment se révéler de plus en plus fusionnelle, alors que de nombreux ennemis se dresseront sur la route du père adoptif et de son fils satanique…

 

Deux démons pour le prix d’un

L’une des premières qualités que l’on ne pourra pas retirer à Beelzebub, c’est bien son scénario original et complètement délirant (un homme qui se coupe en deux, quand même !) qui donne forcément envie de se plonger sans hésitation dans le premier tome de cette série qui tient avec brio ses promesses. Et avec une telle situation de départ , il va sans dire que les situations cocasses et hilarantes s’enchaînent sans interruption et pour notre plus grand plaisir. Oga s’énerve, se prend des coups jus à chaque contrariété de Baby Beel (oui, c’est bien le nom donné au bout de chou), alors que son meilleur ami Furuichi tente tant bien que mal de faire preuve du peu de bon sens autorisé dans ce genre de manga à l’humour franchement décalé. Car Beelzebub est un shônen comique comme peu existent de nos jours, dans lequel l’action, l’aventure et les situations drolatiques s’équilibrent le plus naturellement du monde.

Beelzebub est un délire -presque- sans queue ni tête, dans lequel il ne faudra pas s’étonner de voir des lycéens défoncer des murs à coups de poings, une jeune fille se battre avec une épée en bambou comme avec un vrai sabre, ou des démons se balader entre l’Enfer et la Terre comme si de rien n’était (ou presque). Même si le vrai début de l’aventure se lance vers le troisième tome de la série (avec l’entrée en scène d’Hidetora Tôjô, le premier grand rival de Tatsumi), les volumes précédents se lisent avec délectation ne serait-ce que pour la jolie frimousse de Baby Beel et le duo improbable qu’il forme avec son incapable de père, toujours prêt à le refourguer au premier venu.

On compte ainsi de nombreux épisodes dans lesquels le pseudo-père de Baby Beel tente de trouver LA personne plus forte que lui (condition sine qua non, selon Hildegarde) pour s’occuper du nourrisson, avant que la situation ne dégénère complètement (destruction totale du lycée, petit séjour en enfer pour Tatsumi et Furuichi ou encore l’apparition de nouveaux ennemis de plus en plus forts).

On pensera de temps en temps à Enfer et Paradis, notamment en raison de la surpuissance de ces lycéens pas comme les autres, mais la comparaison s’arrête ici : l’humour absurde et décalé de Beelzebub le rattrape assez vite pour qu’on le range dans la même catégorie que Bobobo-bo Bo-bobo (sans pour autant atteindre les sommets de l’absurde de cette œuvre presque culte).

Mais le contrat est rempli : l’idée de parcours initiatique et de progression du héros qui fait bel et bien partie de l’aventure comme dans tous les shônens. Et on adore.

Les dessins, sans être extraordinaires collent parfaitement à l’ambiance de Beelzebub, et on appréciera le détail apporté au scènes d’actions qui font de ce manga un nouvel incontournable du genre.

Une fois de plus : bien joué Kazé ! 🙂

A noter que l’anime Beelzebub est toujours disponible en VOD sur KZPLAY.

Et pour le plaisir :

 

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My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

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La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.

Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.

Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous​​.

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Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

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Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.

Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.

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La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer « guiné ») n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que  Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.

En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

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via Konbini

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Manga

Barakamon : Encrez dans la danse !

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Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…

Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !

Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.

“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !


Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon

Garde la pêche !

Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien  simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.

Satsuki Yoshino nous le dit clairement : « J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale« . Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.

Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.

Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste « normale » (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode « re-lou » (cf. les yeux en forme de billes).

Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.

Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.

Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂

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