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C’était la Dolce (PS)Vita

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Il y a quelques jours, la PlayStation Vita fêtait son dixième anniversaire. L’événement est passé inaperçu. Dans l’esprit de tous, cette console a disparu ; pire, elle n’existe pas. Elle était pourtant magnifique.

Faites un tour sur le site business de Sony. Les ventes de toutes les consoles PlayStation y sont répertoriées, sauf une : la PSVita. Officiellement, le Japonais refuse de partager le moindre chiffre. Officieusement, il en aurait écoulé entre 15 et 20 millions. Le résultat est faible, voire catastrophique. C’est de l’ordre de la Wii U ; c’est 4 fois moins que la PSP.

Le 22 février, la PSVita a soufflé ses dix bougies. Aucune mention n’en a été faite sur les réseaux de Sony. Tout laisse à penser que le Japonais veut oublier cette console qui, à son époque, était une sacrée révolution.

Les promesses d’un nouveau monde

Il faut remettre les choses dans leur contexte. En 2012, on assiste à l’essor du jeu mobile. Certains prédisent même la fin des consoles. Du côté de Nintendo, la 3DS a tout juste un an. Son lancement a été excellent —il était supérieur à celui de la Wii ou de la DS— puis les ventes ont fortement ralenti. Alors, le papa de Mario a employé les grands moyens : il a sabré le prix de 30 à 40%. Cela a créé une nouvelle dynamique, portée en plus par des titres comme Pokémon et Mario Kart. Au total, la 3DS s’est écoulée à 75,94 millions d’unités. Le résultat est flatteur mais il est deux fois inférieur à celui de la DS (154M).

Chez Sony, en 2011, on voit grand. Dans le communiqué qui précède la sortie de la Vita, on évoque une machine « qui redéfinira les frontières traditionnelles du jeu vidéo […] un moment marquant dans l’histoire des consoles portables. » Le Japonais est ambitieux et affiche fièrement ses alliés. Hideo Kojima dévoile MGS 4 sur PS Vita ; SEGA montre un Yakuza ; Ken Levine promet un Bioshock. Inutile de préciser qu’aucun de ces jeux n’a vu le jour.

A son lancement, le 22 février 2012, la PSVita possède de sacrés arguments. Elle a deux sticks, un écran OLED, une connexion Bluetooth, une caméra frontale et dorsale, un écran et un pavé dorsale tactiles… Par rapport à la concurrence, elle a une longueur d’avance.

La Vita est une vraie une petite machine de guerre qui s’offre en plus, sur le modèle le plus onéreux, une connectivité 3G. Sony imagine alors un futur connecté, un futur partagé. Le cross-buy fait ainsi son apparition : acheter un jeu PS3, c’est récupérer gratuitement sa version Vita. La portable sert aussi de second écran pour la PS4 ou de remote play. Enfin, elle hérite du PS Now afin de profiter du Cloud Gaming.

Des problèmes en pagailles

On pense alors que la PSVita a tout pour réussir. Certes, elle est chère (249€ pour le modèle Wifi) mais son line up séduisant ; le Japonais a dégainé sa plus belle exclusivité avec Uncharted Golden Abyss. D’autres titres prestigieux sont également en développement : Assassin’s Creed Liberation, Call Of Duty : Black Ops… izmir escort bayan

La Vita, c’est la promesse d’une expérience AAA sur une portable. Les jeux sont beaux et forcément, ils pèsent un certain poids.

Pour stocker ces titres, il faut obligatoirement investir dans des cartes mémoire. Sony mise alors sur un format propriétaire afin de lutter contre le piratage. Ce même piratage qui a plus ou moins tué la PSP. Le problème est que le prix de ces cartes est complètement excessif : 20€ pour 4Go ; 35€ pour 8Go ; 50€ pour 16Go…

Il y a également un problème au niveau des jeux. Un titre comme Uncharted est excellent sur PSVita. Il vise à reproduire les mêmes sensations que sur console de salon. Mais quand on le compare avec les épisodes PS3, il souffre ; moins beau, moins impressionnant.

Killzone Mercenary, peut-être le jeu le plus impressionnant de la PSVita. Il est sorti quelques jours avant GTA V et Killzone Shadow Fall (PS4). Bref, il est passé inaperçu.

Au début, Sony a beaucoup soutenu sa console. Il y a des portages, comme ModNations Racers, PlayStation All-Stars Battle Royale… Et des exclusivités un peu plus surprenantes. Unit 13 a un petit côté addictif mais c’est vraiment un petit jeu. Tearaway est quant à lui fabuleux mais il fait presque figure d’anomalie dans le catalogue PlayStation.

Dès son lancement, la PSVita peine à recruter ; les ventes ne décollent pas. A l’été 2012, Sony admet que les gros éditeurs sont frileux. On assiste en plus à des déconvenues. Call Of Duty : Black Ops – Declassified se fait massacrer par la presse (33 sur Metacritic) ; il se dit qu’il n’a hérité que de 5 mois de développement…

En 2014, Sony cesse de produire des exclusivités Vita. Il laisse alors la place aux indés ; des productions modestes pour des sessions plus courtes. La console entame là sa seconde vie, une vie où elle a oublié ses idéaux et mis de côté ses ambitions.

La Vita aurait pu être une Switch

A travers son hardware et ses services, la PSVita aurait pu devenir incontournable. Elle apparaît désormais comme une occasion manquée. Un goût d’inachevé en ressort, à l’image de ce mystérieux port place à côté de celui accueillant les cartouches. Jamais il n’aura été mis à contribution… La légende raconte qu’à l’aide d’un simple câble, il aurait été possible de relier la console à un téléviseur. Ça nous aurait alors donné la Switch avant l’heure.

Cela aurait-il pu sauver la Vita ? On ne sait pas. A la place, Sony a misé en 2014 sur la PlayStation TV. Relié à un téléviseur, ce boitier payant (99€) permettait de lire une sélection de jeux PSVita et donnait accès au PSNow.

Cela a eu pour effet de multiplier les offres et donc de brouiller les pistes. La Vita s’est retrouvée isolée et Sony a cessé de communiquer à son sujet.

Pour beaucoup, la PSVita restera cette console qui a poussé Sony à se désintéresser des portables. Mais dans les faits, il s’agit d’une formidable machine dont le potentiel restera à jamais inexploité.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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