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Test: Uncharted : Golden Abyss

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Fer de lance du line-up de la PlayStation Vita, Uncharted : Golden Abyss doit à lui seul montrer toutes les capacités techniques de la nouvelle portable de Sony. A la baguette, on ne retrouve non pas Naughty Dog, auteur des 3 premiers épisodes, mais Bend Studio déjà à l’œuvre sur Resistance Retribution et les Syphon Filter PSP. Pour quel résultat?

Se déroulant avant les événements de Drake’s Fortune, Uncharted : Golden Abyss relate les péripéties de Nathan Drake parti sur les traces du grand-père architecte de Marisa Chase, le nouveau personnage féminin qui accompagne notre héros durant son périple en Amérique Centrale. Cette aventure ne chamboulera pas les fans de la saga puisque cet épisode garde l’ADN de la série avec une alternance de plate-forme, énigmes et gunfights, le tout ponctué de nombreuses cinématiques. On pourrait même dire que le jeu ressemble pas mal au premier Uncharted dans la mesure où cet épisode sur Vita partage les mêmes environnements, à savoir la jungle et cavernes, et une grande partie de la bande originale.

La question que tout le monde se posait avant de mettre définitivement les mains sur Golden Abyss était de savoir si on aurait là un nouvel étalon graphique sur portable comme le furent les autres jeux de la série lors de leur sortie sur PS3. Et la réponse est: oui. Un grand OUI même. Certains passages sont tout simplement somptueux. Evidemment, l’écran est plus petit ce qui aide beaucoup, mais le travail réalisé est franchement impressionnant. Seuls les explosions un peu cheap, les flammes, et quelques détails (léger aliasing et flou) viennent nous rappeler que l’on joue sur portable, tout comme les passages se faisant via l’écran tactile.

Jeu de lancement oblige, le tactile est (sur)utilisé, mais souvent de façon facultative, heureusement. Les phases de plate-forme peuvent ainsi se faire rien qu’en touchant l’écran. En combat, cela peut servir à régler le zoom de la lunette du fusil, à lancer des grenades ou à recharger. Dans la majorité  des cas, le tactile ne fait que proposer des alternatives, et le joueur a ainsi le choix de jouer comme il le souhaite. En revanche, impossible d’échapper à des QTE pas forcément intuitifs pour des actions contextuelles avec la personne qui nous accompagne (courte échelle, défoncer un mur…) ou bien pour effectuer des contre-attaques lors de combats au corps-à-corps.

Comme dit précédemment, Golden Abyss est très proche des 3 premiers épisodes, et c’est donc sans surprise que l’on retrouve à peu prêt les mêmes défauts. L’aventure est par exemple toujours très dirigiste, l’IA sourde et aveugle en phase d’infiltration et les niveaux linéaires. Cela dit, on retrouve pas mal de petits chemins afin d’accéder à différents bonus. En plus des traditionnels trésors, de nombreux puzzles et mystères sont cachés un peu partout. Généralement, pour les résoudre, il suffira simplement d’user de l’écran tactile pour, par exemple, dépoussiérer des reliques, ou bien photographier certaines preuves. La durée de vie s’en retrouve donc agrandie, surtout pour les amateurs du 100%, alors que cet épisode est plutôt long avec 34 chapitres qui se terminent en environ 9-10h. Un point très positif donc et qui permet de faire oublier l’absence de multi.

C’est une nouvelle fois l’excellent Nolan North qui prête son corps et sa voix à Drake, pour un résultat dépassant toutes les attentes avec notamment des dialogues savoureux. Toujours vêtu de son jean et d’un T-shirt pare-balles, Nathan est infatigable dans l’effort et aucune paroi ne semble pouvoir lui résister, tout comme des sauts très (trop?) souvent improbables. Naturellement, Drake va affronter de nombreux ennemis tous bien armés. Et heureusement, il l’est également. On retrouve d’ailleurs exactement le même arsenal que dans les opus PS3, à savoir pistolets, lance-grenades, fusils mitrailleurs et pompes. Les maps étant légèrement plus étroites et les ennemis moins agressifs, les combats se retrouvent être légèrement moins dynamiques qu’à l’accoutumé, mais demeurent quand même de bonne facture.

Si Golden Abyss est très proche des opus PS3, notamment en ce qui concerne la construction des niveaux, voire même du rythme dans certains cas, il lui manque cependant ce souffle épique avec des scènes vraiment marquantes, ou bien des personnages légèrement plus attachants. Cette version PSVita a quand même quelques passages qui lui sont propres, notamment grâce aux différentes fonctionnalités de la console, mais l’absence d’affrontements mémorables se fait un peu ressentir, tout comme quelques scènes-clefs d’Among Thieves ou L’Illusion de Drake. Cela dit, le plaisir de retrouver Nathan Drake sur portable dans une aventure maitrisée et magnifique graphiquement est intact. Et Bend Studio a réussi son pari de porter Uncharted sur Vita, ce qui n’était pas forcément gagné d’avance.

TL;DR: Moins épique que ses ainés sur PS3, Uncharted Golden Abyss n’en reste pas moins une grande aventure bourrée de charme sur petit écran. Une vraie réussite.

Uncharted Golden Abyss est édité par Sony Computer Entertainment et développé par Bend Studio. Le jeu est sorti le 22 février sur PlayStation Vita. PEGI 16.  

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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