Jeux Vidéo
E3 2012 – Retour sur la conférence de Sony
Il est tard, 3h du matin passé, et Sony tient sa conférence E3 à Los Angeles où il est actuellement un peu plus de 18h. Les montages se succèdent, Jack Tretton entre sur scène. On sait déjà que The Last Of Us et God Of War seront présentés, mais on attend surtout des surprises, et pourquoi pas une annonce sur le cloud-gaming, teasée depuis de longs jours par de nombreux médias.
Premier invité à mettre les pieds sur la scène de Sony, David Cage vient présenter Beyond : Two Souls, son nouveau titre. Le Français précise d’ailleurs que l’actrice qui prêtera son corps à l’héroine de ce titre, misant sur le fantastique, n’est autre qu’Ellen Page (Juno, Inception…). Si nous n’avons droit qu’à une cinématique, on peut s’attendre à avoir une démonstration live cet été à la gamescom, le jeu de Quantic Dream étant prévu pour l’an prochain.
Puis c’est au tour de SuperBot de montrer son SmashBros-like avec les mascottes PlayStation pour PlayStation AllStars Battle Royale. Outre Radec, Sly et Kratos, on a la confirmation que Nathan Drake et le Big Daddy de Bioshock seront bien de la baston. L’annonce d’une version Vita était attendue, mais on se doutait moins que PSASBR proposerait du cross-platform: les joueurs Vita pourront se joindre aux utilisateurs PS3.
Annonçant que 80% des PS3 et PSVita sont connectées au PSN, Jack Tretton confirme une nouvelle fois qu’un Call Of Duty, intitulé Black Ops Declassified, sera proposé cet hiver sur Vita. En revanche, aucun visuel n’est montré, contrairement à Assassin’s Creed 3 : Liberation qui s’offre un trailer mettant en scène Aveline, l’héroine au sang français de cette aventure.
Outre un bundle Vita – AC Liberation, Sony proposera églament pour Noël un pack comprenant une PS3 et Assassin’s Creed 3. L’occasion de montrer une nouvelle séquence du jeu (une bataille navale) et d’annoncer qu’un DLC sortira en exclusivité sur la machine de Sony.
La collaboration entre Sony et Ubisoft ne s’arrête pas là puisque Far Cry 3 est également exhibé sur scène pour du coop à 4 avec à l’écran, beaucoup de tearing. En outre, un DLC exclusif et gratuit sera offert à tous les acheteurs d’une version PS3.
Puis Jack Tretton laisse sa place à Andy House qui parle alors très longuement de Wonderbook, un système de livre interactif nécessitant le PS Eye et le PSMove. Le principe devrait véritablement plaire aux plus jeunes, mais pas seulement puisque J.K. Rowling, la maman d’Harry Potter, est impliquée dans le projet.
http://www.youtube.com/watch?v=AHgev9b5E0A
Et pour finir cette conférence, Sony a joué sur ses valeurs sûres. Santa Monica montre le solo de God Of War Ascension, attendu pour le 12 mars 2013, où Kratos démembre à tout va ses adversaires, puis c’est au tour de The Last Of Us de faire son apparition dans un passage somptueux, de quoi terminer le show en beauté. Malheureusement, aucune date de sortie n’a été annoncée pour le titre de Naughty Dog.
Au final, cette conférence a un goût d’inachevé. On ne dira rien sur les nombreuses rumeurs de ces derniers temps qui, par définition, n’étaient que des bruits de couloir, mais on peut s’inquiéter un peu de l’avenir de la PlayStation Vita avec simplement deux titres annoncés, et un seul montré. C’est peu. Certes, la Gamescom et le TGS approchent, mais les annonces E3 ne devraient pas redonner un gros coup de boost aux ventes de la portable. Quant à la PS3 même, seul un nouveau titre (Beyond) a été annoncé, alors que l’on sait très bien que de nombreux studios internes planchent depuis de longs mois sur de nouveaux jeux. Comme toujours, on en veut plus.
Jeux Vidéo
Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
Jeux Vidéo
Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
Jeux Vidéo
Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

