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Entretien avec Brian Fleming (Sucker Punch – inFamous 2)
C’est au Palais de la Découverte, en bas des Champs Élysées, que Sony avait décidé d’organiser la soirée de lancement d’inFamous 2, dans une ambiance électrique.
De nombreuses bornes étaient présentes, afin que l’on puisse essayer le jeu. On pouvait alors choisir de jouer avec un Cole au bon ou mauvais Karma, mais surtout, affronter un boss gigantesque, ou bien faire des missions plus traditionnelles. Avant que je n’aie l’opportunité de poser quelques questions à Brian Fleming, co-fondateur du studio Sucker Punch, ce dernier a présenté le jeu en mettant l’accent sur la ville de New-Marais, les nouveaux pouvoirs, et enfin, la possibilité de créer ses propres missions.
Avant de revenir sur l’entretien, un petit mot sur ma courte session de jeu.
J’incarne Cole avec un mauvais karma. Cela se ressent avec ses pouvoirs qui sont moins précis mais bien plus destructeurs. On retrouve toujours l’onde de choc, les grenades et roquettes électriques, et le tir de base (avec R1) qui est, lui, légèrement différent: il m’a semblé désormais dépenser de l’énergie. Pour les déplacements, on utilise toujours les câbles et on peut toujours planer. Bref, c’est un vrai plaisir de se balader dans New-Marais. J’ai également pu acquérir un nouveau pouvoir (via une cinématique) : la télékinésie. En appuyant sur R2 à proximité d’un véhicule, celui-ci s’élève dans les airs, et en pressant X, on le projette.
Ce premier court aperçu est extrêmement positif car on retrouve toute la richesse du premier opus, avec de meilleurs graphismes, et des combats au corps-à-corps plus spectaculaires.
Donc, je peux enfin, dans une interview écourtée au cause de la file d’attente, poser certaines de mes questions.
Tout d’abord, j’ai voulu connaitre toute la petite histoire sur l’évolution de Cole. Petit rappel: inFamous 2 fut officialisé par l’intermédiaire de Game Informer qui en faisait sa couverture avec un Cole new-look.Et petit à petit, Sucker Punch a écouté ses fans et modifié le visage de son héros. Brian Fleming m’a expliqué qu’au tout départ, le studio souhaitait faire ressembler Cole à l’acteur servant de modèle pour la motion capture. Puis, en corrigeant ses proportions et son visage pour rendre le tout plus expressif, et avec l’ajout de cheveux, ils ont commencé peu à peu à transformer Cole sans s’en rendre compte! Brian a alors décrit ce processus comme étant le même qu’avec un enfant: à le côtoyer chaque jour, on ne le voit ni grandir ni changer. Lorsque les premiers visuels du jeu sont tombés, les fans furent catastrophés. A l’écoute de son public, Sucker Punch a alors fait de nouvelles modifications, pour arriver au résultat que l’on connait.
« Donner à Cole une arme physique a longtemps été débattu au sein du studio… »
Autre question, y a-t-il un avantage à avoir une sauvegarde du premier opus lorsqu’on lance inFamous 2? La réponse fut affirmative. Les possesseurs d’inFamous 1 auront un peu plus d’énergie au début du jeu, et surtout, commenceront avec un Karma positif ou négatif. Ceux qui n’ont pas joué au premier épisode seront donc « neutres » et alors pas si désavantagés.
Outre une nouvelle ville (New Marais), de nouveaux ennemis et de nouveaux pouvoirs, Cole se bat désormais avec une arme de mêlée : l’amplificateur. Pourquoi ce choix? Il se trouve que donner à Cole une arme physique a longtemps été débattu au sein du studio. Certains étaient pour, d’autres, comme Brian Fleming, étaient contre. En étant un super-héros qui maitrise l’électricité, le jeu fait la part belle aux affrontements à distance. Cependant, ils se sont rendu compte que de nombreux joueurs utilisaient le combat au corps-à-corps sur le premier opus. De ce fait, ils ont intégré cet amplificateur. Et cela fut également un choix de design, car cette arme, lorsqu’elle n’est pas utilisée, est sur le dos de Cole. Et puisque, lorsque l’on joue, on voit principalement le dos du personnage…
« Une vraie suite où tout a été amélioré… »
Enfin, quand je lui ai demandé ce qui différenciait le 2 du 1, la réponse fut simple: tout! Il m’a alors affirmé qu’avec inFamous 2 on avait droit à une vraie suite où tout a été amélioré. Sans oublier la possibilité de créer ses propres missions. A ce sujet, contrairement à LittleBigPlanet, ils ne se sont pas servis de ce procédé afin de réaliser les missions de l’aventure.
Et pour terminer sur une note de légèreté, Brian Fleming a révélé qu’il ne souhaiterait pas être un super-héros et dans le cas contraire, il ferait tout pour que cela ne se voit pas, afin d’avoir une vie normale.
Comme indiqué plus haut, je n’ai malheureusement pas pu lui poser toutes mes questions, la file d’attente étant imposante. Mais sachez que Brian Fleming sera à la Fnac Montparnasse samedi 7 mai à 17h. Un événement que les fans ne voudront pas manquer.
inFamous 2 sortira le 8 juin, en exclusivité sur PlayStation 3.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
