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Et voici la PS4!
Ça y est, enfin! Après des semaines de rumeurs, suppositions et autres spéculations en tout genre, Sony a levé le voile sur sa console Next-Gen : la PlayStation 4 (PS4). Ce ne sera donc ni Orbis (son nom de code), ni Omni (un nom sorti d’on ne sait où) mais bien PS4. Sony vise la simplicité, mais surtout la convivialité.
Derrière ce nom se cache une machine surpuissante, équipée notamment de 8Go DDR5 (ndlr: GDDR5 en fait), se rapprochant du PC afin de faciliter la vie aux développeurs. Une console dont le papa n’est autre que Mark Cerny et qui se sera finalement fait très discrète: sur les 120 minutes du show, aucune image de la console n’a été montrée. Un choix curieux peut-être motivé par l’absence d’un design définitif, ou bien par l’envie de surprendre à l’E3. En revanche, la manette, sobrement appelée DualShock 4, a eu les honneurs d’une petite présentation. Très proche du leak de ces derniers jours, la DS4 accueillera bien un pavé tactile (multi-touch) et une barre lumineuse en son sommet. Dans son communiqué, Sony explique, qu’à la manière du PSMove, le tube transparent pourra changer de couleur afin de coïncider avec son avatar dans un jeu en multi, ou bien fournir des informations sur l’état de santé de son personnage. Mais cette barre lumineuse sera surtout reconnue par la PlayStation 4 Eye, la nouvelle caméra PSEye et compatible PSMove, afin de repérer le ou les joueurs dans l’espace.
Un haut-parleur ainsi qu’une prise casque feront leur apparition sur la partie inférieure de la manette et Sony précise par la même occasion que chaque console sera vendue avec un micro-casque, une initiative rappelant celle de Microsoft avec la Xbox 360. Mais la grosse nouveauté de cette manette relève de ses deux boutons situés de part et d’autre du tactile: une touche Option plutôt classique et un bouton Share afin de partager à tout moment un screenshot ou une vidéo d’un de ses exploits vidéo-ludiques. L’heure du social a plus que jamais sonné, et Sony s’enorgueillit de la possibilité même de streamer ses jeux en direct depuis ustream. Le XMB, le menu austère mais pratique de démarrage de la PS3, va quant à lui disparaître au profit d’une interface facilitant les interactions avec ses amis: possibilité de les voir jouer en live, parcourir leurs derniers achats, observer les recommandations de produits etc.
Le online sera un autre fer de lance de la compagnie japonaise. Et Sony vise l’immédiat. L’immédiat car il sera possible de commencer une partie alors que le téléchargement d’un jeu aura à peine commencé. Ou l’immédiat avec un très large catalogue de jeux disponibles sur le Cloud, via Gaikai. Cette technologie qui nécessite d’avoir une très bonne connexion internet assurera aussi la rétro-compatibilité avec tous les jeux PS1, PS2 et PS3. Mais cela arrivera par phases.
Cette conférence a également été la réponse de Sony à Nintendo et sa Wii U, et à Microsoft avec son Smartglass. Une application appelée PlayStationApp pour iOS et Android est actuellement en développement et servira d’écran additionnel afin de fournir des informations de jeu supplémentaires comme une map par exemple. La PSVita aura aussi son rôle à jouer et permettra de continuer une partie PS4 sur sa console portable via le remote-play.
A l’issue de cette présentation technique de la machine, Sony a convié sur scène de nombreux invités de choix afin qu’ils puissent parler de leurs projets ou envies avec la PlayStation 4. Sans surprise, on a eu droit à l’annonce de nouveaux jeux par les studios appartenant à Sony, mais également à quelques surprises qui feront peut être la différence dans la guerre avec Microsoft. Jonathan Blow, créateur de Braid, a ainsi précisé que The Witness, son prochain jeu, serait (dans un premier temps?) une exclusivité PS4 (en plus d’une version iOS et PC), tandis qu’Activision et Bungie (créateurs d’Halo) ont promis du contenu supplémentaire pour la version PS4. Enfin, après de longues années, Blizzard compte revenir sur consoles et travaille sur le portage PS3 et PS4 de Diablo 3, rien que ça.
Place aux jeux:
KillZone Shadow Fall était très attendu. La présentation du jeu fut magnifique mais manquait de punch.
On feindra l’étonnement : Watch Dogs est un jeu next-gen et est prévu sur PS4. Le jeu d’ubisoft sortira aussi sur PC, PS3, Xbox 360 et WiiU.
DriveClub est la nouvelle licence de jeux de voitures par Evolution Studios (MotorStorm). Un titre qui misera sur son aspect social et la rivalité entre pilotes.
DeepDown (nom non-définitif) est un nouveau action-RPG par Capcom et fait clairement penser à Dragon’s Dogma.
MediaMolecule (LittleBigPlanet) a montré une démo technologique du Move.
The Witness, par le créateur de Braid, tout simplement.
Knack, à ne pas confondre avec une certaine marque de saucisses, sert lui aussi de vitrine technologique. Un jeu de plate-forme/action où le héros rappelle Clank.
Les deux fins de l’excellent inFamous 2 étaient diamétralement opposées. Sucker Punch a donc décidé de changer de héros et d’histoire, mais de garder le même thème. On a hâte d’en savoir plus sur InFamous Second Son.
Après les artworks de début de semaine, voici les premières images de gameplay de Destiny. Mais on sent que Bungie ne souhaite pas trop en montrer et les extraits sont plutôt brefs.
Il faut bien garder à l’esprit qu’avec une sortie programmée pour ce Noël, Sony a encore beaucoup de temps pour présenter plus en détail son produit: E3, GamesCom, TGS etc. On espère que ces événements serviront à répondre aux nombreuses questions qui trottent dans nos têtes. Quelques informations commencent cependant à arriver. Il est ainsi confirmé que le jeu d’occasion aura toujours sa place sur PS4 ou qu’il ne sera pas indispensable d’être toujours connecté. Mais quid de la console même? Son look, son interface détaillée, ses différentes offres, son prix. . . Il aurait été naïf de penser que tout serait dévoilé cette nuit, mais la PS4 a de belles armes en main, et on est curieux d’en savoir plus. Et de connaître la réponse de Microsoft. La guerre des Next-Gen ne fait que commencer.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.



