Manga
Front Mission : Dog Life & Dog Style – Notre avis

Annoncé en grandes pompes par les éditions Ki-oon, Front Mission : Dog Life & Dog Style, a débarqué fin janvier du côté de vos librairies. Ce manga de Yasuo Otagaki et C.H Line est une adaptation, vous l’aurez compris, de Front Mission, la célèbre série de tactical RPG de Square Enix. Si l’intention de raconter la guerre différemment (à grands coups de robots géants) semble louable, ce premier tome peine cependant à susciter l’intérêt. Mais la seconde partie du manga nous laisse tout de même une lueur d’espoir… Notre avis, ici !
Depuis plus de vingt ans, c’est un traité de paix plus que fragile qui empêche l’USN (pour United States of the New Continent) et l’OCU (pour Oceanian Community Union) de violemment se disputer l’île d’Huffmann, riche en ressources naturelles. Les tensions sont d’ailleurs de plus en plus palpables, et un nouveau conflit semble sur le point d’éclater entre les deux superpuissances. C’est alors que le journaliste japonais Akira Matsuda est envoyé sur place afin de rejoindre une équipe chargée de filmer le conflit. Et rien ne sera plus jamais comme avant…
par Ki-oon
Mission accomplie ?
La guerre, c’est mal. Ça, on le savait déjà. On se demande alors quel est l’intérêt de nous le rabâcher une nouvelle fois -et de manière très maladroite- dans un manga, dont on finit par douter réellement de l’intérêt (mis à part celui d’exploiter le filon de la licence d’un jeu vidéo populaire) ?
Les personnages hyper caricaturaux de ce Front Mission : Dog Life & Dog Style ne permettent même pas de sauver (au moins durant les premières pages) ses longueurs scénaristiques et ses dessins relativement pauvres : des habitants des pays voisins insouciants et qui se foutent royalement du sort des civils des pays belligérants, jusqu’au producteur de journal télé véreux qui décidera de parler rapidement des graves conflits entre la météo et la chronique people… Les personnages en font trop, dans un sens comme dans l’autre, et on peine à réellement s’attacher à leur sort, si triste soit-il.
Toutefois, ces constatations ne sont cependant valables que pour la première partie du manga. Car Front Mission est une suite de plusieurs petites histoires dont les intrigues tournent toutes autour du conflit entre les pays de l’USN et ceux de l’OCU. La seconde histoire de ce premier tome promet cependant de sortir de cette impression de déjà-vu, avec une histoire d’amour en temps de guerre, certes toujours un peu éculée, mais autrement plus touchante que l’histoire de « L’Homme Invisible des Champs de Bataille » qui a de grandes chances de vous faire fermer le manga avant d’en arriver au bout.
Les planches chargées et lourdes sont également loin d’être un régal, sans compter le fait que Front Mission semble crier haut et fort « je suis un seinen, regardez : du sang, du sexe ». Et si le premier reste justifié (oui : la guerre, c’est sale), le second sujet tombe un peu comme un cheveu sur la soupe à chaque fois et ne sert en rien le récit.
Laissons cependant une autre chance à ce manga, qui malgré un départ assez laborieux, nous laisse penser que la suite de ses aventures sera autrement plus prenant.
Verdict : peut mieux faire ! 🙂
Front Mission : Dog Life & Dog Style
Ki-oon
Sorti le 26 janvier 2012

Manga
My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.
Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.
Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous.
Manga
Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.
Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.
La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer “guiné”) n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.
En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
via Konbini
Manga
Barakamon : Encrez dans la danse !

Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…
Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !
Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.
“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !
Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon
Garde la pêche !
Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.
Satsuki Yoshino nous le dit clairement : “J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale“. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.
Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.
Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste “normale” (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode “re-lou” (cf. les yeux en forme de billes).
Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.
Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.
Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂