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Manga : Ultimo, Tome 1 : Notre avis

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Julientellouck.com tient enfin entre ses mains le très attendu premier tome d’Ultimo, ce manga né de la (forcément) fructueuse collaboration entre le célèbre scénariste de comics Stan Lee (créateur notamment de Spiderman, Hulk, Iron Man et les X-Men, rien que ça) et le mangaka Hiroyuki Takei (Shaman King). Édité dans la collection Shônen Up de Kazé (autrement dit dans la catégorie « shônen pour adultes »), Ultimo tient avec brio les promesses que son annonce pouvait laisser penser. Pour en savoir plus, notre avis est juste en-dessous…

Japon, XIIème siècle. Un mystérieux vieil homme aux traits occidentaux traverse une forêt, chargé d’une carriole au contenu tout aussi mystérieux. Interpellé par une bande de brigands, il révèle alors le contenu de ces boîtes : deux pantins à la beauté irréelle. Des Karakuridôji. De simples pantins ? Les créatures se réveillent en effet d’elles-mêmes, et ce sont alors des petits garçons plus vrais que nature qui font part aux brigands de leur destinée : l’un, Vice, représente le Mal suprême, et l’autre, Ultimo doit se battre pour le Bien. Fabriquer ces pantins magiques a été le seul moyen, selon le vieil homme, de répondre à la question : « Du bien et du mal, lequel est le plus puissant ?« . Vice et Ultimo décident donc d’en finir dès maintenant dans un combat à l’issue plus qu’incertaine…

Tokyo, de nos jours. Yamato Agari est un lycéen au tempérament de feu et terriblement amoureux de la jolie Makoto. A la recherche d’un cadeau pour sa bien aimée, il tombe par hasard sur Ultimo, une vieille poupée abîmée, trouvée dans la montagne par un antiquaire. Alors qu’il s’en approche, le mystérieux pantin prend vie et le reconnaît comme son maître, avec qui il aurait passé un Pacte d’Union… (lire un extrait)

Si le terme « blockbuster » devait être utilisé en manga, Ultimo entrerait sans aucun doute dans cette catégorie. En effet, associer une légende du comics et une icône du manga ne pouvait qu’être d’un événement de taille, annoncé par Kazé à grand renforts de pubs, de bande-annonces et d’extraits. Et à la lecture, de ce premier tome, on ne peut que constater que le bruit fait tout autour de cette œuvre unique est à la hauteur de la qualité du manga.

On aurait pu penser que les notions de combat séculaires entre les forces du bien et du mal, vues et revues dans des centaines (des milliers?) d’œuvres littéraires et cinématographiques, pouvaient paraître galvaudées. C’était sans compter sur la plume du maître Stan Lee, qui utilise habilement ces sujets en apparence simples pour poser les bases d’un univers qui dès le premier tome, s’impose comme aussi riche que les plus grands comics sortis de son esprit incroyablement créatif. Car si ce premier volume d’Ultimo propose un scénario à l’apparence simpliste et manichéenne, les nombreux éléments distillés çà et là, nous laissent penser que le meilleur reste encore à venir. Mais on ne vous en dira pas plus…

Toutefois, force est tout de même de constater que jusqu’à présent, c’est Yamato Agari, le personnage principal, qui porte Ultimo sur ses épaules grâce à son charisme shônen bien dosé et sa gueule de brigand au grand cœur. Les autres personnages restent pour le moment assez caricaturaux,  notamment Makoto, l’éternel amour d’enfance qui surprend son prétendant dans une position compromettante, ce qui conduit évidemment à un quiproquo (un classique). Ou encore René, le meilleur ami riche et intello qui tente de réfréner l’impulsivité de son camarade. On attend donc un vrai développement de l’histoire dans les prochains tomes qui permettront de mieux intégrer les différents personnages et surtout de leur donner un peu plus d’épaisseur.

On notera néanmoins, l’effort fait en traduction pour coller dans la bouche des personnages des répliques incroyablement fidèle et réalistes, reflet de leur personnalité propre : agressivité facile et vulgarité pour Vice, simplicité gentille et bienveillance pour Ultimo, et même un langage un peu plus « à l’ancienne » pour Yamato Agari, version XIIème siècle.

Pour le dessin, Hiroyuki Takei nous prouve qu’il n’a pas perdu la main, même si on peut quelque peu être déstabilisé par les quelques irrégularités dans son dessin (qui a dit que Makoto avait une grosse tête ?). Ses personnages ont de vrais gueules, à commencer par Dunstan, dont on reconnaîtra aisément le modèle, ou encore la bande de brigands dirigés par Yamato, et K, le « méchant » tête-à-claques. Le lecteur se posera également longuement la question de savoir quel est le véritable sexe d’Ultimo, tant aspect androgyne est quelque peu… troublant. Mais oui, c’est bien un garçon ! Quoiqu’il en soit, le trait d’Hiroyuki Takei reste toujours aussi fin et dynamique et colle parfaitement à l’univers imposé par Stan Lee et à l’esprit shônen qui s’en dégage.

En bref, Ultimo est une série événement à découvrir au plus vite. Elle nous a prouvé jusqu’à présent qu’elle méritait de reposer sur votre étagère, juste à côté de vos tomes de Shaman King. Vite, la suite !

Pour terminer, sachez également qu’Ultimo n’a pas été la seule collaboration de Stan Lee avec un grand nom de la culture otaku. Le scénariste s’est en effet associé au talentueux studio Bones, pour produire une série animée diffusée cette année au Japon : Heroman.

Heroman, c’est l’histoire d’un jeune garçon qui se retrouve en possession d’un pouvoir immense, alors que la Terre se retrouve menacée par une invasion extra-terrestre imminente…

Pour en avoir vu quelques morceaux, je ne peux que vous conseiller cette série pour sa réalisation exceptionnelle, son character-design de folie et sa palette de personnages tous plus stylés les uns que les autres. L’histoire fait un peu gnan-gnan au début, mais on ne sait jamais… A voir !

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My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

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La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.

Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.

Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous​​.

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Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

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Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.

Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.

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La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer « guiné ») n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que  Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.

En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

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via Konbini

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Barakamon : Encrez dans la danse !

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Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…

Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !

Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.

“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !


Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon

Garde la pêche !

Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien  simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.

Satsuki Yoshino nous le dit clairement : « J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale« . Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.

Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.

Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste « normale » (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode « re-lou » (cf. les yeux en forme de billes).

Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.

Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.

Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂

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