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Preview : Metal Gear Rising Revengeance

A un peu moins de 40 jours de la sortie de Metal Gear Rising Revengeance, Konami nous a donné l’opportunité de nous essayer aux deux premiers chapitres de l’aventure en plus du prologue. Une session d’environ 2h30 qui a confirmé nos précédentes impressions : Platinum Games maitrise son sujet.
Nous voici quelques années après Metal Gear Solid 4. Raiden est désormais au service de Maverick Security Consulting (MSC), une SMP/PMC, et c’est à cette occasion que celui qui fut surnommé Jack The Ripper retourne en Afrique afin d’assurer la protection d’un haut politique. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu: le convoi se fait attaquer, Raiden s’en mêle et est vaincu. Sauvé et récupéré par MSC, le blondinet, qui voit ses capacités augmenter à l’occasion, doit maintenant enquêter sur cette sombre affaire, et surtout, se venger.
Pour un Metal Gear, ce court aperçu scénaristique paraît assez simpliste au premier abord, mais les différentes références liées au passé de Raiden laissent présager le meilleur pour la suite. En revanche, difficile d’être aussi optimiste sur le casting — que ce soit côté gentils ou méchants — très caricatural et bien éloigné de ce qu’on avait connu auparavant. La qualité du scénario et de l’histoire demeure donc un vrai point d’interrogation là où le gameplay honore quant à lui dignement tous les espoirs fondés en lui. Les combats s’enchainent, les ennemis trépassent et on note des lieux et ennemis toujours variés tandis que la mise-en-scène se révèle très soignée. Malgré la présence de plusieurs cinématiques, plutôt courtes heureusement, le rythme reste soutenu avec la présence de nombreux boss ou autres sous-fifres surpuissants, tout en alternant avec de petites séquences minimalistes d’infiltration ou de plate-forme. Cependant, dans ce dernier cas, on regrettera qu’elles soient aussi automatisées : il suffit de laisser R1 enfoncé pour voir Raiden courir et franchir tous les obstacles avec une parfaite aisance.
C’est finalement le paradoxe de Revengeance : être à la fois accessible via des commandes simples et exigeant par son gameplay demandant une grande concentration. Le coeur même du jeu repose sur le principe du contre, à réaliser en appuyant avec un fin timing sur Carré (PS3) / X (360) tout en indiquant une direction. Un geste plus facile à écrire qu’à réaliser puisque Raiden est très souvent entouré de plusieurs adversaires. La caméra légèrement trop rapprochée n’aidant pas les choses, il faut sans cesse se mouvoir pour garder de visu ses opposants et garder un oeil sur les ennemis perchés avec dans leurs mains un lance-roquette. Dans ce genre de cas où les adversaires utilisent des armes lourdes, il faut généralement déclencher le mode Katana afin de dévier avec précision les projectiles puis profiter que le soldat recharge pour l’attaquer de plein fouet. Une découpe nette et précise plus tard, Raiden récupère son électrolyte, colonne vertébrale bleutée de l’ennemi permettant au héros de MGS 2 de recharger toute son énergie. Un passage souvent indispensable lorsque le combat en cours implique en plus des adversaires comme des Gekkos. Metal Gear Rising ne pardonne guère l’erreur, et rater un contre ou ne pas réussir à arracher l’électrolyte peut facilement mettre dans le pétrin.
Pour mener à bien sa mission, Raiden dispose d’armes redoutables en plus de son sabre. Ces premiers chapitres permettaient ainsi de mettre la main sur une autre arme principale, une sorte de lance, ou d’équipements secondaires comme des grenades ou roquettes. Au même titre que différents collectibles ou trousses de soin, ces objets sont généralement disséminer dans chaque recoin des niveaux et très facilement accessibles, le jeu restant très linéaire. Une impression d’ailleurs fortement accentuée par la présence d’un radar Soliton faisant en plus double emploi avec une vision détective à enclencher via la touche haut du D-Pad. Enfin, et pour être sûr d’aborder chaque combat de la manière la plus sereine possible, Raiden a également la possibilité de dépenser ses points gagnés au combat pour dévérouiller de nouveaux gestes ou encore améliorer sa résistance ou force de frappe.
L’impression générale ressentie après ce prologue et deux premiers chapitres est donc très positive. Metal Gear Rising : Revengeance semble tenir ses promesses avec des combats pêchus, dynamiques et proposant un vrai challenge. Reste maintenant à connaitre la durée de vie du soft et s’il saura tenir tout au long du jeu un tel rythme et nous surprendre. Réponse le 21 février, date à laquelle il sortira sur PS3 et Xbox 360.
http://www.youtube.com/watch?v=v-7YASjuqlo

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
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Officiel : Electronic Arts racheté pour plus de 50 milliards de dollars !

Le géant américain Electronic Arts a confirmé son rachat par plusieurs fonds d’investissement.
MAJ lundi 29 septembre : c’est désormais officiel. Ci-dessous, l’article original. On a simplement modifié le titre de l’article et quatrième paragraphe. Bonne lecture !
Electronic Arts est à ce jour une entreprise cotée en bourse, au NASDAQ. Sa capitalisation avoisine les 50 milliards de dollars. Et c’est justement cette somme que pourraient débourser plusieurs fonds afin de s’offrir l’éditeur de Battlefield, EA FC, Madden, Apex ou encore Les Sims.
Qui rachèterait vraiment Electronic Arts ? Et dans quel but ?
Souvent, quand on parle de rachat dans le jeu vidéo, les ogres se nomment Microsoft, Sony ou bien une entreprise de la tech’ comme Amazon. Selon les informations du Wall Street Journal et du Financial Times, les futurs acheteurs d’Electronic Arts sont tout autre. Il s’agirait de plusieurs fonds d’investissement dont Silver Lake —spécialisé dans les investissements technologiques, le PIF —le fond d’investissement public saoudien, et Affinity Partner —le fond de Jared Kushner, gendre de Donald Trump.
Cette transaction à près de 50 milliards de dollars pourrait être officialisée en début de semaine prochaine.
Le FT rapporte qu’il s’agit là d’un pari sur l’avenir. Un avenir notamment dominé par l’intelligence artificielle qui pourrait réduire les coûts de développement. Le New York Times précise que le but serait également de transformer en profondeur Electronic Arts en misant sur les Free-To-Play et les jeux mobiles. En d’autres termes, chasser un plus large public et se rémunérer à travers les microtransactions.
Il est difficile d’opérer ce genre de pivot en étant une entreprise publique —la fameuse pression des marchés. En redevenant une société privée, Electronic Arts pourrait plus librement opérer une tel changement de stratégie, sans avoir à publier des bilans financiers chaque trimestre, explique le média new-yorkais.
Le rachat d’Electronic Arts est-il une surprise ?
Ces derniers temps, les fusions et acquisitions se multiplient. On a notamment vu Microsoft racheter les éditeurs Bethesda puis Activision pour près de 90 milliards de dollars. Sony a quant à lui fait l’acquisition de plusieurs studios de développement dont Bungie pour une poignée de milliards. Dans le milieu du cinéma, Skydance s’est offert Paramount et lorgnerait désormais sur Warner Bros.
Le rachat d’Electronic Arts n’est donc pas une si grande surprise. D’autant plus qu’en 2022, des bruits de couloir disaient que l’Américain cherchait activement un acheteur. Des discussions avec Disney, Apple, Amazon et NBC Universal auraient même eu lieu, mais aucune n’aurait abouti.
Qu’est-ce que cela devrait changer ?
Pour les joueurs, le rachat d’Electronic Arts ne devrait rien changer à court et même moyen terme. EA FC, Battlefield, Apex et consorts resteront jouables sur le plus grand nombre de consoles possibles. La question se pose uniquement lorsque c’est un constructeur qui s’offre un éditeur ; on peut alors imaginer un système d’exclusivité se mettre en place.
Du côté de la direction d’Electronic Arts, on suppose que des changements auront lieu, avec quelques gros chèques pour ceux invités à partir.
Le cas Electronic Arts est intéressant. C’est un puissant éditeur, à la tête de licences très populaires. Il apparaît toutefois fragile. Il a multiplié les licenciements ces derniers temps. Certaines franchises comme Battlefield ont perdu de leur superbe ; Apex devrait connaître une refonte pour regagner en popularité ; EA FC 25 a vu une baisse de ses revenus ; et plusieurs jeux ont été annulés, dont Black Panther.
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State Of Play (24 sept. 2025) : toutes les annonces et tous les trailers dont Wolverine et Saros !

Le dernier State Of Play a notamment été marqué par le premier trailer de Wolverine et du gameplay pour Saros.
Quelques heures avant le début du Tokyo Game Show, Sony a pris la parole pour montrer essentiellement des jeux occidentaux. Comme d’habitude, ce sont les productions internes qui ont raflé la mise (Saros, Wolverine) tandis que d’autres acteurs ont tenté de se faire une place de choix. A noter également un petit point hardware avec de nouveaux accessoires, et un la très belle sélection de jeux PlayStation Plus pour octobre 2025.
Le grand résumé des tous les jeux annoncés au State Of Play du 24 septembre 2025
Saros s’offre une date et du gameplay
Saros est présenté comme une nouvelle licence mais entre nous, on a envie de l’appeler Returnal 2. Ce n’est pas une critique mais un compliment. Returnal est une merveille de gameplay, et Saros en est très proche. Que ce soit au niveau de la gestion des armes, des déplacements ou des aspects rogue-like, les deux titres sont très proches.
Mené par l’acteur Rahul Kohli, Saros sortira le 20 mars 2026.
Flight Simulator reprend son envol
En rumeur depuis un bon petit moment, Microsoft Flight Simulator 2024 a été confirmé sur PS5 pour le 8 décembre 2025. Le jeu sera également compatible avec le PS VR2 à travers une mise à jour gratuite quelque part en 2026.
Battlefield 6 la joue solo
Si la star de Battlefield 6 sera son mode multi, on ne dira jamais non à un bon mode solo. On ignore s’il sera si bien que ça mais cette bande-annonce confirme qu’il sera explosif.
Halloween vise la rentrée 2026
Le jeu Halloween de Illfonic (Predator, Vendredi 13) s’annonce longtemps à l’avance. Ce jeu d’action multijoueur sortira le 8 septembre 2026 —soit 50 jours avant Halloween.
Nioh 3 sortira en début d’année, forcément
Comme ses prédécesseur, Nioh 3 sortira en début d’année — ce sera plus précisément le 6 février 2026. Une nouvelle bande-annonce a été déployée à cette occasion.
Crimson Desert révèle enfin sa date de sortie
Après des années de retard, Crimson Desert prend enfin date : ce sera pour le 19 mars 2026. Cette nouvelle bande-annonce est toujours aussi alléchante pour ce RPG en monde ouvert qui mélange les influences.
Wolverine tranche dans le tas
Insomniac a dévoilé sa vision de Wolverine, un jeu d’action-aventure spectaculaire rappelant God Of War pour son combat violent au corps à corps, et Spider-Man pour sa mise en scène spectaculaire. Sortie prévue en fin d’année 2026.
Mais aussi… :
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- Code Vein 2 sortira le 30 janvier 2026
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- Chronoscript est un nouveau jeu mélangeant action et plateforme en 2D et une direction artistique très chargée. Peut-être même un peu trop.
- A traver sa gamme Pulse, Sony va proposer des enceinte sans fil sur PC, PS5 et PS Portal
- Les jeux PS Plus d’octobre : Alan Wake 2, Cocoon et Goat Simulator 3. Pour les abonnés Extra / Premium, The Last Of Us 2, dans sa version simple ou remasterisé, fera aussi une apparition.
- Gran Turismo 7 fêtera les 100 millions de ventes pour la franchise avec une grosse mise à jour en décembre qui fera passer le jeu en SPEC III.
- A l’occasion des 20 ans de God Of War, une manette rappelant l’épopée grecque sera prochainement mise en vente.
- Last Epoch sort sur PS5 avec son extension Orobyss
- Le Free To Play The Seven Deadly Sins Origins arrivera le 28 janvier 2026 sur PS5
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