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Test: Far Cry 5 – le meilleur de la série?

Far Cry 5 est différent. Certes, il ressemble beaucoup aux précédents épisodes, mais il tente quand même de nouvelles choses. Sans bousculer pour autant les habitudes des joueurs, Far Cry 5 réussit à proposer l’expérience la plus complète de la série. Et cela s’inscrit parfaitement dans la nouvelle philosophie d’Ubisoft. Dans Far Cry 5, ce qui prime, c’est le contenu.
Ce test de Far Cry 5 revient uniquement sur la campagne du solo. Le mode (gratuit) Far Cry Arcade fera l’objet d’un article séparé.
Si les derniers épisodes nous avait habitués à de magnifiques paysages, Far Cry 5 nous envoie dans la campagne américaine; c’est tout de suite moins glamour que l’île paradisiaque du troisième épisode. Cette fois-ci, direction Hope County, une zone rurale du Montana divisée en 3 régions. Qu’importe l’endroit, la vue est bien souvent identique. Ça manque de variété mais on retrouve heureusement de nombreux lieux uniques un peu partout. Cela dit, dans Far Cry 5, il n’est pas vraiment question de tourisme. A Hope County, un culte sème la terreur et le joueur va tout faire pour l’arrêter.
L’aventure Far Cry 5 débute par l’arrestation de Joseph Seed. Le chef de cette secte prédit une prochaine fin du monde. Avec ses faux-airs de Jared Leto, Joseph Seed a tendance à faire preuve de violence lorsqu’il s’agit de convaincre les habitants de Hope County de rejoindre son mouvement. La police décide donc d’intervenir et les choses ne se passent pas comme prévu. Dès lors, le joueur, adjoint d’un shérif, se retrouve livré à lui même. Et c’est en tirant le premier qu’il libérera les habitants de Hope.
Le joueur n’est toutefois pas seul dans Far Cry 5. Toute l’aventure peut être faite à 2 en ligne, en coop. De nombreux personnages, contrôlés par l’ordinateur, peuvent également être recrutés. Il s’agit d’habitants ‘normaux’ souhaitant résister à la bande de Joseph Seed, ou bien de ‘héros uniques’. Certains sont équipés de puissantes armes (lance-roquettes, lance-flammes) ou sont spécialisés dans l’infiltration. D’autres aident quant à eux depuis un véhicule aérien. Et il y a même des animaux qui peuvent rejoindre nos rangs. Ils ont eux-aussi des caractéristiques uniques et sont souvent très utiles au combat.
Far Cry 5 s’inspire de Ghost Recon Wildlands
Il n’existe aucun ordre pour recruter ces personnages à la forte personnalité. Il y a une raison toute simple à cela: Far Cry 5 nous laisse progresser comme on le souhaite. Pour avoir l’honneur de rencontrer Joseph Seed, il va d’abord falloir éliminer les trois membres de sa famille. Ces derniers sont chacun à la tête d’une des 3 régions de Hope County. Mais là encore, pour affronter ces boss, il faut le mériter. Concrètement, en réalisant des missions, on fait monter une jauge de chaos. Lorsque celle-ci atteint son but, on accède à la mission finale.
Sorti il y a un an, Ghost Recon Wildlands repose sur le même système de progression. Ce qui est positif avec ce procédé, c’est que le joueur est entièrement libre d’avancer dans l’aventure comme bon lui semble. Il peut très bien commencer une région, partir dans une autre, puis revenir dans la première. En revanche, cela affaiblit la narration. On oublie rapidement le fil rouge de l’histoire, notamment parce que les grands méchants sont absents de cette aventure. Comme Vaas dans Far Cry 3, Pagan Min dans le 4, Joseph Seed n’apparait que très peu en fin de compte. Dans ce cinquième épisode, on multiplie les missions plus ou moins courtes pour massacrer une bande d’illuminés. Et de temps en temps, on se rappelle qu’il y a une histoire à suivre. Concrètement, à 2 ou 3 reprises, suivant le taux de remplissage de la fameuse jauge, le joueur se fait kidnapper. C’est souvent très maladroit et cela mène à des missions plus scénarisées.
Far Cry 5 oublie l’XP
Ces quêtes scriptées sont assez rares. Avec Far Cry 5, Ubisoft a véritablement revu le système de progression. Hope County est un vrai bac à sable où il y a sans cesse quelque chose à faire. Il existe une centaine de missions et les activités sont souvent variées: courses, otages à libérer, endroits à libérer, bâtiments à détruire… Ce qu’on perd en mise en scène, on le gagne en liberté d’action. Sans surprise, on retrouve dans Far Cry 5 un gameplay ouvert qui privilégie autant l’infiltration que l’action pure et dure. L’arsenal offert au joueur reflète parfaitement cela même si on note un faible choix d’armes. Il y a certes beaucoup de catégories —mitrailleuses lourdes, fusils à pompe, armes de poing, snipers, arcs…— mais elles sont à chaque fois peu fournies.
Le point le plus surprenant est l’absence d’XP dans Far Cry 5. Habituellement, les jeux d’Ubisoft récompensent sans cesse le joueur avec de l’XP pour chaque action réalisée. Il faut maintenant gagner des points qui permettent de débloquer des compétences: se déplacer plus rapidement, transporter davantage d’armes, recharger plus vite, être plus résistant… Pour acquérir ces précieux points, il faut remplir des défis: tuer X personnes avec telle arme, réaliser X headshots etc. On peut voir ce changement de deux manières différentes: l’occasion de tenter de nouvelles choses ou, au contraire, une contrainte.
« Le changement dans la continuité » pour Far Cry 5
Il est intéressant de voir que Far Cry 5 a bénéficié de nombreuses petites retouches. La vie remonte ainsi seule —elle n’est plus segmentée. On peut aussi évoquer la disparition des tours à escalader ou bien de la mini-map. Far Cry 5 reste néanmoins un Far Cry. Ces changements ne provoquent pas une révolution. Les mêmes thèmes sont ainsi toujours explorés. Les hallucinations à base de drogues sont très présentes dans cette aventure. Il y a aussi la volonté d’humaniser de temps en temps les grands méchants, quitte à faire culpabiliser le joueur.
L’héritage des autres épisodes Far Cry se retrouve aussi du côté de cette faible Intelligence Artificielle. Elle peut ne pas détecter le joueur alors qu’il se pose en parachute à quelques centimètres d’elle; en revanche, elle repère facilement d’où vient un tir même si elle tournait le dos au soldat abattu par une arme silencieuse. Les indications visuelles sont également omniprésentes. On pense à ces cordelettes qui pendouillent histoire d’aider le joueur quant au chemin à suivre, ou à ces silhouettes qui apparaissent comme par magie derrière des murs. Un petit curseur est aussi présent pour guider les pas du joueur. On peut heureusement supprimer tous ces marqueurs. On ne peut pas en revanche, sur consoles, modifier le FOV (champ de vision) qui est très étriqué.
Enfin, d’un point de vue technique, Far Cry 5 propose un joli rendu même si l’éclairage est assez plat. On a aussi noté quelques bugs au cours de notre périple, notamment en ce qui concerne la fonction « arme précédente. » Bien souvent, le jeu nous donne une autre arme, ce qui peut être agaçant en plein assaut.
Far Cry 5 est l’épisode le plus complet de la série
Mais Far Cry 5, c’est avant tout une aventure solo ou coop au gros contenu —il faut sans doute environ 40h pour le 100%. La liberté d’action est au coeur même de l’expérience. Tout est d’une fluidité remarquable que ce soit dans les déplacements ou les affrontements. Le gameplay est naturellement très arcade. Tout est assez rapide, le joueur est sur-équipé en armes et gadgets mortels. Que l’intelligence artificielle soit faible est presque un point positif. Cela permet de fluidifier davantage le jeu.
On aurait pu aimer un level-design plus travaillé ou une présence plus importante des antagonistes, surtout que la fin est véritablement surprenante. Il y a aussi un décalage parfois au niveau des personnages secondaires rencontrés. Certains ont un ton très grave quand ils évoquent la situation actuelle de Hope County. D’autres en revanche sont hilarants et proposent des missions aussi géniales qu’idiotes. Au final, Far Cry 5 n’en reste pas moins l’épisode le plus riche de la série et celui qui montre les nouvelles ambitions d’Ubisoft.
Il y a quelque temps, dans un entretien au monde, Serge Hascoët revenait sur la direction que prendraient à l’avenir les jeux Ubisoft. Le responsable de l’édito chez Ubisoft évoquait alors une fabrique à anecdotes, des jeux où l’on pourrait partager avec d’autres ses exploits plutôt que de simples cinématiques. Far Cry 5, c’est exactement cela. C’est un titre dans lequel on nous donne tous les outils pour s’amuser. On peut conduire des véhicules, voler en wingsuit, utiliser des armes lourdes ou silencieuses… Comme dans les précédents épisodes, on est une menace pour les autres. La secte dirigée par Joseph Seed et les crimes commis par celle-ci ne représentent qu’un simple prétexte pour tout faire péter. Certes, cela donne un contexte au jeu, mais tout est largement mis en retrait. Dans Far Cry 5, à tout moment, c’est le joueur qui est au pouvoir.
Far Cry 5 est développé et édité par Ubisoft. Jeu disponible le 27 mars sur PC, Xbox One et PlayStation 4. Ce test de Far Cry 5 a été réalisé sur PS4 via un code fourni par l’éditeur. PEGI 18.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.
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Helldivers 2 sur Xbox : notre guide plein de conseils pour bien débuter

Voici le guide du parfait débutant sur Helldivers 2 avec nos astuces, conseils et autres tips afin de propager la démocratie dans toute la galaxie.
Il y a un an et demi, Helldivers 2 sortait sur PC et PS5. Il arrive désormais sur Xbox Series X|S en ce mois d’août. Cela devrait signifier une hausse de nouvelles recrues sur les champs de bataille. Et beaucoup affronteront alors l’inconnu.
Helldivers 2 est un excellent jeu vidéo ; une petite merveille pour ceux qui aiment l’action et la coopération. Au premier abord, il peut toutefois paraître un peu confus avec toutes ces options et stratagèmes à débloquer.
Alors, pour bien démarrer, on vous a concocté de la manière la plus démocratique possible un guide avec tous nos conseils pour bien comprendre comment fonctionne Helldivers 2.
C’est quoi Helldivers 2 ?
Commençons par la base. Helldivers 2 est un jeu de tir de type PvE : on joue contre l’ordinateur, seul ou jusqu’à 4. Il n’existe pas de PvP. Ce n’est que de la coopération.
Helldivers 2 appartient à la catégorie des TPS, jeux de tir à la troisième personne. Il existe toutefois une option, en appuyant sur le stick droit (RS sur Xbox, R3 sur PS5), pour une visée plus précise. On passe alors à une vue FPS. Tout le jeu ne peut toutefois se faire avec cette vue à la première personne ; c’est uniquement quand on vise.
Contrairement à beaucoup de titres, Helldivers 2 se veut assez réaliste et donc logique. De ce fait, il y a du team-kill. Que vous le vouliez ou non, vous allez fréquemment tuer vos coéquipiers, et c’est souvent drôle. De même, il y a une petite gestion de l’endurance : vous ne pouvez pas courir pendant des heures avec un équipement de plusieurs kilo sur le dos. Enfin, quand vous changez de chargeur, vous perdez toutes les balles qui se trouvaient encore à l’intérieur. C’est du bon sens mais au début, ça surprend.

Dans Helldivers 2, vous êtes un… Helldiver, un soldat d’élite qui vise à protéger la Super-Terre et à répandre la démocratie contrôlée dans toute la galaxie. Malheureusement, de vils créatures menacent notre liberté. Il faut alors les combattre. Et c’est grosso-modo l’histoire du jeu qui se construit chaque semaine comme tout bon GAAS.
Oh, et dernière précision : Helldivers 2 est un jeu payant. Ce n’est pas un free-to-play et il n’est pas dans le Game Pass. Il coûte 40€ ou 60€ dans son édition collector qui inclut des skins, une arme que personne n’utilise, un jeton pour une Obligation de Guerre (on en parle plus bas) et le mini-jeu Stratagem Hero —borne d’arcade virtuelle où il faut rentrer des codes de stratagème le plus vite possible.
Quels sont les différents types d’ennemis ?
Trois factions représentent des menaces pour la Super Terre. Il y a les Automatons (des sortes de Terminator) ; les Terminides (de gros insectes façon Starship Troopers) ; et les Illuministes (des aliens en forme de poulpe).
Tous s’affrontent de manière très différente. Les Automatons attaquent surtout à distance avec des tirs de laser et ont pas mal d’unités blindées. Les Terminides essayeront de vous découper au corps à corps. Quant aux Illuministes, ils peuvent déployer des hordes de zombies.
Chaque faction possède ses propres troupes. Depuis le lancement du jeu en 2024, de nouvelles unités ont fréquemment été ajoutées, ce qui permet de renouveler l’expérience.
Il existe grosso modo trois types d’ennemis : ceux qui ont une armure légère, moyenne et lourde. La première catégorie s’élimine facilement ; quelques balles suffisent. La deuxième demande d’avoir une arme avec une bonne pénétration d’armure ou bien de viser les points faibles. Quant à la dernière, ces monstres à l’épais blindage, il faudra utiliser des armes explosives, que ce soit un lance-roquettes ou un bombardement via un stratagème. Les plus créatifs pourront même essayer d’écraser les ennemis au moment de respawn avec leur hellpod.

Dans Helldivers 2, les ennemis n’ont pas de jauge de vie. Le but est que tout soit logique et un minimum réaliste. En observant son adversaire, on remarque aisément où sont ses points faibles, ses blindages, et s’il est prêt à mordre la poussière. Un insecte géant qui a deux pattes arrachées et la moitié de l’abdomen en moins après avoir été criblé de balles n’en a plus pour longtemps, par exemple.
Enfin, chaque faction a des unités capables d’appeler des renforts. Chez les Automatons, il s’agit des soldats de base qui lancent une fusée de détresse. Les Illuministes ont des drones qui envoient de petites lumières dans le ciel. Et les Terminides ont eux aussi de petits insectes qui vont expulser un gaz qui va ramener leurs petits copain. Les deux premières factions citées arriveront par les airs ; les Terminides sortent du sol. Dès qu’un signal est envoyé, prévoyez un bombardement sur la zone.
Quelle arme utiliser ?
Helldivers 2 intègre une très large panoplie d’armes. Chaque Helldiver embarque avec une arme primaire, une secondaire et des grenades. Il peut aussi choisir comme stratagème une arme lourde, ou espérer trouver sur la map des fusils sniper, lance-flammes ou mitrailleuses. Précision importante : vous pouvez aussi récupérer les armes de vos camarades morts au combat, même si vous ne les avez pas encore débloquées.
Il n’existe pas de build parfait. Tout dépend de vos affinités et de l’ennemi affronté.
Liste des différentes catégories d’armes dans Helldivers 2 :
- Mitraillette: On la porte souvent à une main, ce qui est pratique si on la combine avec un bouclier (face aux Automatons) ou pour transporter un objectif. Au début du jeu, mieux vaut éviter car cela demande une bonne maitrise du jeu.
- Fusil à pompe : Il est forcément mortel au corps à corps. Difficile de se tromper au début, surtout face aux Terminides.
- Energétique : Le Calcineur est une valeur sûre. Il est toutefois long à débloquer.
- Fusil d’assaut : De base, le libérateur est une bonne arme. Il faut juste apprendre à viser les points faibles car il n’a qu’une pénétration d’armure légère. Une version « moyenne » existe également.
- Fusil à lunette : Ils sont peu populaires. Si vous visez extrêmement bien, vous pourriez faire des miracles. Mais dans le feu de l’action, c’est compliqué.
Il existe des dizaines d’armes à débloquer au total, notamment via les Obligations de Guerre. Au début, mieux vaut favoriser les armes avec une pénétration d’armure moyenne. Ensuite, chacun sera libre d’affiner selon ses envies.
A noter que plus vous jouez avec une arme, plus vous débloquez des accessoires pour celle-ci : nouveaux viseurs, chargeurs, skins etc. Elles peuvent monter jusqu’au niveau 25. Les 20 premiers s’obtiennent rapidement ; les 5 derniers sont plus longs.
Quels stratagèmes emmener ?
En matière de stratagèmes, il existe là aussi plusieurs catégories.
- Tourelles : elles sont très efficaces et permettent de gérer plus facilement chaque situation. Mettez les à distance de la bataille pour évitez qu’elles ne soient prises pour cible. Attention aux team-kills, la tourelle se fiche complètement que vous soyez ou non dans sa ligne de tir. Quant à la tour Tesla, elle est surpuissante mais vos amis vous maudiront.
- Canons orbitaux :
- Le Barrage Gatling est plus efficace qu’on ne le pense
- La frappe orbitale 120mm est très pratique pour défendre une zone
- Le barrage orbitale 380mm est à privilégier pour cibler une très large zone comme un camp Automaton
- Le laser orbital est surpuissant mais long à recharger et en quantité très limitée — mieux vaut le prendre pour des missions courtes, celles de 10 ou 12 minutes
- Le barrage napalm est à utiliser dès qu’un renfort terminide arrive
- La frappe canon électromagnétique orbital est surpuissante mais a un long temps de rechargement
- Frappes orbitales : seule la frappe chimique sort du lot grâce à son temps de recharge rapide. Le reste est à éviter car souvent inutile.
- Les frappes via les avions : il faut éviter de prendre plusieurs stratagèmes de ce type car il faudra attendre que tous soit épuisés pour qu’ils se rechargent. La bombe de 500kg est le stratagème emblématique du jeu ; la bombe à fragmentation est mortelle mais fait souvent pas mal de teamkill. Le reste, notamment le missille 110mm ou le fumigène, est à oublier. (Astuce : missiles et bombes à fragmentation sont déployés de manière perpendiculaire à votre lancée)
- Mines : elles sont pratiques pour les missions de défense, surtout celles qui s’enflamment ou libèrent un gaz. Dans une mission qui demande d’explorer de fond en comble la map, vous risquez plus de tuer vos alliés que les ennemis.
- Armes lourdes : sur le terrain, vous en trouverez déjà pas mal (mitrailleuse, sniper, lance-flammes). Les plus populaires sont les différents lance-roquettes, le canon automatique, et les canon quasar ou laser qui ont des munitions illimitées. C’est toujours plus pratique quand dans l’escouade, au moins deux Helldivers ont un canon quasar.
Bonus : en ce qui concerne les modules de vaisseaux, au tout début, privilégiez les canons supplémentaires et les 3 options du hangar. Les rechargements des avions seront plus rapides et vous pourrez transporter 2 bombes 500kg. Et comme chacun sait, dans le jeu vidéo, plus il y a d’explosions plus on s’amuse.
Quelle armure choisir ?
Il existe trois types d’armure. La légère permet d’être plus mobile et offre une protection moindre. La moyenne est équilibrée. Et la lourde offre une meilleure résistance mais les déplacements sont plus lents. L’immense majorité de la communauté utilise l’armure moyenne. A la rigueur, on voit parfois la lourde sur les missions de défense de zone.

Les armures peuvent également embarquer des passifs : plus de grenades, plus de soin, meilleure précision, meilleure résistance au feu ou à l’électricité… A titre personnel, j’aime avoir davantage de grenades. Et dans certains missions, comme celles face aux Automatons aux munitions incendiaires, je vais privilégier une résistance aux flammes.
Comment libérer une planète ?
Depuis votre Super Destroyer, allez jusqu’à la table de Guerre Galactique. C’est ici que vous verrez toutes les planètes libérées ou encore sous le joug de l’ennemi.
Pour libérer une planète, vous devez faire des missions sur celle-ci et remplir les objectifs, ce qui fera monter la barre de progression. Elle augmente de manière très lente et chaque planète a en plus une jauge de résistance. Par exemple, si 1000 Helldivers ne cessent de se battre et gagnent 1% par heure mais que cette cette planète a une résistance de 1,5%, alors chaque victoire sera vaine.
Pour gagner, il faut que la communauté entière se coordonne et suivent les objectifs établis par l’Etat Major. Et même dans ces conditions, la libération d’une planète peut prendre plusieurs heures voire jours. Quand la communauté est divisée, c’est un enfer. Quand 30 000 joueurs se mettent d’accord, tout va très vite.
Dans quelques cas, l’Etat Major demandera de défendre une planète attaquée par l’ennemi. Le plus intéressant est alors de regarder d’où provient cette attaque, et de se rendre sur la planète en question. Les Helldivers peuvent alors faire deux pierres d’un coup.
La présence de la Station Spatiale Démocratique (SSD) aide à progresser plus rapidement. Elle va offrir des avantages sur le terrain —bombardements etc.— et affaiblir la résistance de la planète ennemie. Pour que la SSD fonctionne parfaitement, chaque Helldivers doit faire des dons d’échantillons —voire plus bas. Il faut également voter pour désigner sur quelle planète doit s’attarder la SSD. Ca s’appelle la démocratie et parfois, dans Helldivers 2, ça rate complètement.
Chaque planète est différente. Il existe plusieurs biomes (jungle, marécage, désertique…). On recense parfois des villes ou des méga cités. Et plusieurs malus peuvent s’appliquer. Certaines planètes sont ainsi soumises à des séismes, des tornades de feu, des perturbations empêchant d’appeler des stratagèmes, ou offrent une visibilité moindre.
Note : chaque map est générée de manière aléatoire. Parfois, on retrouve de grands lacs. Un Helldivers ne sait pas nager. Avec tout l’équipement qu’il a sur le dos, il coule.
Comment agir sur le terrain ?
Une fois en mission, vous êtes en danger et devez vous dépêcher. Le temps tourne, et à la fin du compte à rebours, vous n’aurez plus accès à vos stratagèmes dont celui qui permet d’appeler des renforts —ressusciter vos camarades. Il faut agir vite, de manière logique et disciplinée.
Le but de Helldivers 2 n’est pas de tuer tout le monde. C’est impossible car les ennemis respawnent à l’infini. L’objectif est de remplir chaque mission. Pour ça, consultez voter mini-map pour comprendre où se rendre. Des objectifs secondaires sont également à trouver ici et là et offrent des gains d’XP en plus de différents collectibles.
Essayez de prévoir à l’avance votre trajet afin d’éviter de retourner plusieurs fois sur vos pas. La gestion du temps et du nombre de renforts est primordial. S’ils atteignent 0, vos chances de survie sont extrêmement faibles.
Il faut sans cesse être dans l’action, aller de l’avant, et rester ensemble —au moins deux. Si on s’isole, on est une proie facile face à des ennemis qui attaquent en nombre et de tous les côtés. Face à un objectif, nettoyez la zone à l’aide d’un bombardement, placer une tourelle en renfort, remplissez chaque critère, et fuyez une fois que tout est validé.

Il faut alors connaître ses ennemis —certains attaques à distance, d’autres sont blindés— et son équipement. Par exemple, mieux vaut s’équiper de son arme secondaire que recharger son arme principale… Enfin, n’hésitez pas à sans cesse demander des sacs de ravitaillement, les soins et grenades étant rares sur le terrain.
Une fois que l’objectif principal est accompli, vous pouvez demander à vous extraire et à partir. L’interêt est alors d’obtenir un meilleur multiplicateur d’XP et de pouvoir ramener les différents collectibles. Quand le vaisseau est appelé, il faut qu’au moins une personne reste à proximité, sinon le pilote annulera la requête. Une fois qu’il a atterri, vous n’êtes pas obligés de monter immédiatement à l’intérieur. Vous pouvez attendre vos petits camarades, terminer des objectifs à proximité… En revanche, si quelqu’un entre dans le vaisseau, un compte à rebours de 20s s’enclenche. Mieux vaut le faire quand tout le monde est présent à proximité. Car il n’y a rien de plus frustrant que de quitter la planète sans la personne partie récupérer tous les collectibles…
Quelles sont les différents types de monnaies et de collectibles ?
Quand vous jouerez et terminerez une mission, vous remarquerez que vous remporterez tout un tas de point. Et parfois, on a tendance à tout confondre.
Les échantillons se trouvent sur chaque map. Si vous parvenez à vous extraire avec, tous seront ensuite distribués à l’ensemble de l’escouade.
Les échantillons servent à améliorer le Super Destroyer —et donc les différentes stratagèmes— et la Station Spatiale Démocratique. Les communs se trouvent en quantité sur chaque map, à tous niveaux de difficulté. Les rares (le picto orange) apparaissent à la difficulté 4 ; les très rares (picto rose) ne sont présents qu’à partir de la difficulté 6 dite extrême.
Les points d’XP servent à monter en grade, donner accès à de nouvelles armes, et débloquer des accessoires pour celles-ci.

Les médailles s’obtiennent en terminant des missions et en remplissant les objectifs de l’état major. Elles sont limitées à 250 et servent à débloquer armes, skins et stratagèmes dans les Obligations de Guerre.
Enfin, les super-crédits (SC) sont la monnaie virtuelle permettant d’acheter des Obligations de Guerre. Vous pouvez passer par la boutique en ligne — une obligation de guerre coûte 1000 SC soit 10€ — ou bien croiser les doigts pour trouver des super-crédits sur le terrain. On peut fréquemment dénicher 10 SC par-ci par-là. Et au bout de quelques dizaines d’heures, cela nous paye une obligation de guerre.
Quelle est la meilleure obligation de guerre à débloquer au début ?
Souvent, ce qu’il ressort au niveau de la communauté, c’est que l’Obligation de Guerre Democratic Detonation est indispensable. Elle vous donne accès à la grenade thermite qui perce les blindages, au lance-grenades comme arme secondaire, et au Volcan, un fusil véritablement explosif.
Comme chaque Obligation de Guerre, Democratic Detonation est payant. Il coûte 10€/1000SC, et offre en plus différents skins, emotes, et 300SC.
Il existe plus d’une dizaine d’Obligations de Guerre au total, et on en voit une nouvelle tous les 2 mois environ. Tout dépend des attentes de chacun et de son style de jeu. La bonne nouvelle, comme dit plus haut, est qu’on peut récupérer les armes et gadgets de ses camarades tombés au combat. On peut donc facilement tout tester pour acheter plus tard.
Et n’oublions pas qu’une Obligation de Guerre XXL est disponible gratuitement dès qu’on lance le jeu. Elle est excellente et se conclut en plus avec le Calcineur, un arme rapide, puissante, avec une pénétration d’armure moyenne.
En d’autres termes, Helldivers 2 n’est pas un Pay To Win. Une partie de son contenu est bloquée derrière des Obligations payante. Mais le contenu de base est largement suffisant pour s’en sortir, même au niveau de difficulté 10. De plus, au fil des missions, vous trouverez des crédits SC et pourrez acheter gratuitement des Obligations de Guerre. Mais il est évident que pour les plus impatients, votre carte bleue vous fera gagner du temps.
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Test Sword Of The Sea : la suite cachée de Journey ?

Sword Of The Sea est le troisième jeu de Giant Squid après Abzû (2016) et The Pathless (2020). Ces trois titres ont des similarités, mais si on devait comparer Sword Of The Sea à une autre production, ce serait Journey. Rien d’étonnant quand on sait que le fondateur du studio n’est autre que l’ancien directeur artistique du jeu de 2012.
Sword Of The Sea n’est pas Journey 2. Et pourtant, les deux titres partagent beaucoup. Sword Of The Sea est un jeu d’aventure dans lequel on ne marche pas, on ne court pas ; on glisse. Le jeu est beau, relaxant, envoutant. Les dunes de sable sont notre environnement, le soleil ardent est omniprésent. On découvre au fur et à mesure de l’aventure, en lisant des stèles, qui on est, et dans quel monde on évolue. C’est cryptique et onirique.


Les commandes sont simples : un bouton pour sauter, un autre en guise d’action. Comme Journey, ça ne plaira pas à tout le monde. Le rythme est lent, rien n’est explicite, et la durée de vie peu élevée —3h pour le boucler, un peu plus pour tout découvrir. Ce n’est pas non plus un jeu avec une grande intensité. On est pas mal dans la contemplation. En revanche, par rapport à un Journey, il y a une volonté de proposer un gameplay plus élaboré.
Sword Of The Sea veut aller au-delà de Journey
Dans Sword Of The Sea, vous êtes ce petit bonhomme qui surfe sur une épée. En activant des mécanismes, vous débloquerez notamment l’apparition de cours d’eau sur le sable. Les poissons et mammifères marins nagent au dessus, les algues poussent partout. Cela débloque des chemins nouveaux, qui permettent de progresser et d’accomplir sa destinée que l’on comprend au fur et à mesure.
En apparence, on est proche d’un Journey où on glissait sur le sable. Dans les faits, Sword Of The Sea est plus profond. Ou plutôt, il est davantage gamifié et perd donc en simplicité. Libre à vous de voir si cela est une bonne ou mauvaise chose.


L’aspect plateforme est ainsi plus développé. Il y a du saut, du double saut, et même une troisième variante par moment. La notion de vitesse est également importante alors que l’on passe son temps à surfer. Il faut prendre de l’élan, prendre des tremplins… Il y a même des défis —très simples— avec des figures à réaliser en temps limité. On dénote également pas mal de collectibles cachés ici et là.
Sword Of The Sea se veut aussi varié au niveau de ses environnements. On évolue dans différents mondes enchanteurs, souvent séparés par des temps de chargement un poil longuets. On côtoie alors des créatures majestueuses et on peut les chevaucher. C’est parfois maladroit, mais le charme opère. Et il y a même dans quelques rares cas de l’action.
Sword Of The Sea n’est pas Journey 2. Une suite directe n’aurait de toute manière aucun intérêt, la surprise étant déjà passée. Sword Of The Sea est davantage une suite spirituelle, intégrant des éléments d’Abzû et de Tony Hawk. Il y a un côté déjà vu, c’est certain, mais ça n’en reste pas moins une oeuvre unique alliant grâce et fluidité.
Sword Of The Sea est développé et édité par Giant Squid. Jeu disponible sur PC et PlayStation 5. Ce test de Sword Of The Sea a été fait sur une PS5 basique. Jeu inclus dans l’abonnement PS Plus Extra ; il coûte sinon 25€. Jeu disponible. PEGI 7.