Jeux Vidéo
Test: Hitman (Episode 4 Bangkok) — Un 27ème anniversaire mortel
Après un épisode bonus qui revisitait Sapienza et Marrakech, IO Interactive nous livre ce mois-ci une mission inédite de Hitman. Direction la Thaïlande pour l’agent 47 qui est cette fois envoyé dans complexe hôtelier un peu particulier puisqu’il héberge un groupe de rock dont le chanteur Jordan Cross s’apprête à célébrer ses 27 ans. Inutile de faire durer le suspense plus longtemps: oui, Jordan va rejoindre le Club 27 après avoir croisé la route de l’homme au code barre.
- A lire également: notre test de Hitman Episode 1
- A lire également: notre test de Hitman Episode 2
- A lire également: notre test de Hitman Episode 3
L’agent 47 a quitté le Maroc pour poser ses valises à l’hôtel Himmapan, non loin de Bangkok. Mais une nouvelle fois, les vacances attendront pour notre grand chauve au code barre. Au sein de ce complexe se trouvent deux cibles que doit éliminer 47: Jordan Cross et Ken Morgan. Fils du richissime homme d’affaires Thomas Cross, Jordan est le bassiste et chanteur du groupe de rock new-yorkais The Class. Il est ici à Himmapan afin d’enregistrer son second album et a au passage pris soin de privatiser toute une aile du bâtiment. Ken Morgan est quant à lui l’avocat de la famille, un homme éloigné du monde de la musique qui aime toutefois faire chanter les témoins quand il n’achète pas des fonctionnaires ou des politiciens. Il y a un an, Ken Morgan a défendu la star de rock à la suite du décès de Hannah Highmoore, alors en couple avec Jordan. Selon les parents de Hannah, il ne s’agissait pas d’une mort accidentelle, mais bien d’un crime passionnel. Ken Morgan et Jordan Cross doivent donc payer pour cela.
En se promenant dans les jardins ou les couloirs de l’hôtel Himmapan, on se rend rapidement compte que Jordan est loin d’être innocent. Les diverses conversations permettent également d’en apprendre plus sur son père, sosie non officiel de Richard Branson, tandis que la cinématique de fin s’intéresse aussi à la famille Cross. L’histoire prend ainsi plus d’importance et le tout devient naturellement plus intéressant. Cette mission de Hitman à Bangkok n’est cependant pas aussi réussie que le chef d’oeuvre Sapienza. C’est notamment lié à cet hôtel, un établissement luxueux qui manque un peu d’ambition. Oubliez le casino de la mission Château de Cartes de Hitman Blood Money ou la piscine de Traditions Of The Trade de Codename 47 et Contracts. Ici, à Himmapan, on peut uniquement visiter un petit jardin ou les sous-sols en plus de l’hôtel même. Il n’y a également que peu de chambres au total et on ne retrouve aucun ascenseur alors qu’un des PNJ en évoque un à un moment du jeu. Le fait qu’un étage entier soit transformé en studio d’enregistrement renforce aussi ce petit sentiment de déception, voire même de frustration, mais il a le mérite de proposer des lieux finalement variés et d’excellentes situations.
Cela fait comme toujours partie des gros points positifs de ce Hitman: une immense liberté offerte aux joueurs et de nombreuses opportunités pour éliminer discrètement (ou bruyamment) chaque cible. Sans trop en dire, on évoquera un gâteau d’anniversaire, un piège mortel dans le studio d’enregistrement, une clef USB très importante ou encore une rencontre secrète. A cela, on ajoute bien sûr des assassinats plus classiques comme glisser du poison dans une boisson, utiliser un fusil sniper ou pousser quelqu’un dans le vide. . . On apprécie également les clins d’oeils aux précédents épisodes, comme le fait qu’Oscar Lafayette soit aussi le psy’ de Jordan Cross. Il est en revanche difficile de fermer les yeux sur une IA toujours aussi capricieuse —parfois aveugle, parfois prête à tirer sur 47 car il a bousculé quelqu’un— ou quelques rares bugs comme un PNJ coincé dans un escalier ou des scripts qui ne se lancent pas. Ce Hitman est encore perfectible malgré les gros patchs diffusés juste avant la mise en ligne de nouvelles missions. Il reste néanmoins encore deux épisodes —un aux Etats-Unis, un autre au Japon— et on espère que l’IA fera des progrès avec les futures mises à jour du jeu et que la mallette servant à transporter un fusil sniper sera enfin de retour. Malgré ces fausses notes, Hitman est toujours en bonne position pour figurer parmi les meilleurs jeux de cette année.
Hitman – Episode 4: Bangkok est développé par IO Interactive et édité par Square Enix. Jeu disponible depuis le 17 août sur PC, Xbox One et PlayStation 4 en dématérialisé. Une version boîte sortira en 2017. PEGI 18. Version testée : PS4.
Jeux Vidéo
Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5
Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.
Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.
Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée
Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.
Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.
Des milliers de jeux compatibles dès le lancement
Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :
Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.
Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :
- Cyberpunk 2077
- God of War Ragnarök
- Hogwarts Legacy
- Sword of the Sea
- The Last of Us Part II Remastered
Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.
Une interface repensée pour le PlayStation Portal
Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :
- Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
- Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
- Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.
Les nouveautés à retenir
Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :
- Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
- Verrouillage par mot de passe
- Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
- Boutique intégrée pendant le streaming
- Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
- Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide
Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.




Une sortie mondiale dès le 6 novembre
Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.
Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.
Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.
Jeux Vidéo
Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
Jeux Vidéo
Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
