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Test : LittleBigPlanet 2

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Deux ans après un premier épisode qui a su à la fois satisfaire la critique, et les joueurs, LittleBigPlanet2 revient avec un contenu encore plus riche. Autrefois, on créait de simples niveaux, désormais, on peut développer de véritables jeux. Mais au final, est-ce que les nouveaux gadgets et autres améliorations sont indispensables?

Tous les détails dans la suite.

En lançant LittleBigPlanet2, on a immédiatement une excellente surprise: le jeu charge notre sauvegarde LBP1. Une fois dans le pod, on retrouve facilement ses marques avec une énorme manette que notre Sackboy manipule afin de naviguer dans le jeu. Tout d’abord sa lune, sur laquelle il peut construire ses propres niveaux, puis les différentes planètes des créateurs et le mode solo. On notera une gestion de la Lune bien plus poussée, avec la possibilité de la décorer, et une meilleure visibilité des statistiques, dont la présence des différentes photos prises par les joueurs.

Sans surprise, LittleBigPlanet 2 possède un mode histoire. Six mondes, et une cinquantaine de niveaux au total. Comptez 1 heure par monde, et beaucoup plus si vous souhaitez trouver toutes les bulles-cadeaux, et surtout, réussir à terminer les niveaux sans perdre une seule vie. Outre un trophée, ça vous donne surtout de nouveaux costumes et autres objets. Par rapport à LBP 1, cette suite est bien plus difficile, sans être non plus insurmontable. On meurt souvent, mais on ne reste pas bloqué à certains endroits.

Le mode histoire risque de décevoir. On se retrouve ici avec des niveaux qui montrent toutes les capacités du jeu et les nouveautés en action. C’est normal, mais dans l’esprit, on a parfois plus l’impression d’assister à une démo qu’à un vrai jeu. Cela dit, certains niveaux, ceux vraiment axés sur la plate-forme, sont tout simplement géniaux, et on est toujours surpris par toutes ces petites idées qui fourmillent un peu partout. En revanche, et comparés à LBP1, les mini-jeux (survie, Pong etc.) proposés sont ici vraiment excellents, et on peut passer de longues minutes (voire des heures) à essayer de battre son score, ou celui de ses amis. A ce sujet, il est toujours possible de voir les dernières activités de ses camarades, et de les rejoindre (ou inviter) à tout moment. A noter que le mode en ligne est relativement stable, si on joue avec des personnes possédant une bonne connexion. Jouer avec des inconnus rendra l’aventure un peu hasardeuse…

LittleBigPlanet 2 propose de nouveaux accessoires qui se révèleront vite incontournables. Tout d’abord, le grappin qui permet de s’accrocher à toutes les matières saisissables, dont… les Sackboys. Afin notamment de perturber ses petits camarades, ce qui peut être très drôle. La maniabilité n’est pas optimale, mais après quelques minutes d’adaptation, tout va pour le mieux. Il y a ensuite le Saissisator. Dans LBP1, on pouvait tirer des objets, désormais, on peut les porter. Pratique pour ensuite se créer des ponts etc. Ou alors pour soulever et envoyer dans le vide ses amis… Enfin, le Creatinator. En enfilant ce casque, il est possible de créer ou propulser n’importe quel objet. Que ce soit de l’eau pour éteindre du feu, ou bien des boules de plasma, ou encore des tremplins. Bref, les possibilités sont multiples. Et en multijoueur, ça peut créer des situations très sympathiques.

Outre ces accessoires, Sackboy, dont les sauts sont toujours aussi spéciaux, pourra croiser de nombreux personnages sur sa route, dont des Sackbots. Ces derniers sont entièrement paramétrables, et pourront jouer un double rôle: aider notre héros, ou bien tout faire pour le mener à l’échec. A noter également que désormais, certaines cinématiques ont été entièrement doublées, mais le jeu d’acteur n’est pas toujours très convaincant.

http://www.youtube.com/watch?v=hqh4-VP1LJ0

La durée de vie du jeu est immense. Le jeu possède un éditeur de niveau extrêmement complet et chacun peut jouer sur les niveaux des autres. Il y a plus de 3 millions de niveaux créés. Et ce nombre ne cesse de grandir. Forcément, tous les niveaux ne sont pas de qualité égale. Et pourtant, on peut tomber sur de véritables petites perles. Et ce n’est d’ailleurs pas étonnant si MediaMolecule a embauché certains créateurs amateurs de LittleBigPlanet! A ce propos, sachez qu’il est tout à fait possible de jouer avec LBP2 aux niveaux créés sur LBP1. Et on se retrouve donc avec des niveaux très axés plate-forme (LBP1) et avec cette suite, ce sont les mini-jeux qui sont à l’honneur. Mais pas seulement…

Afin de faire le tri, le jeu propose une sélection MM, donc faite par les développeurs eux-mêmes. On y trouve de tout : j’ai par exemple pu regarder un film avec un dragon, ou bien j’ai pu jouer à un remake de Plants vs Zombies. Ce mini-jeu proposait même un écran-titre avec la possibilité de lire un manuel! Et pour une fois, j’étais impressionné  et par le jeu, et par le fun qu’il procurait.

Le mode création a lui aussi un peu été revu et est désormais encore bien plus complet, et complexe. Heureusement, un long didacticiel est présent, et explique en vidéo comment fonctionne chaque outil. Au rang des nouveautés de cet opus, on notera l’apparition de Sackbots dont on peut gérer l’apparence et le comportement, de nouveaux capteurs et la possibilité d’assigner certaines actions à certaines touches de la manette pour les mini-jeux. Autre innovation très intéressante: les objets peuvent changer de plan en cours de partie.

TL;DR: Avec l’arrivée de LittleBigPlanet2, on aurait pu penser avoir affaire à une simple version 1.5 ou un gros DLC à 70€. Mais ce n’est pas le cas. Une fois plongé dans le jeu, et fait abstraction du mode histoire pas très passionnant, mais relativement bien fait, on se retrouve avec une nouvelle pépite signée MediaMolecule. Les possibilités du jeu semblent presque infinies, et les nouveaux accessoires, accompagnés des mini-jeux de base (et de la communauté) promettent une expérience multijoueur excellente. En revanche, il est difficilement concevable que les gens n’ayant pas apprécié les sauts lunaires du premier opus puissent se réconcilier avec Sackboy puisque l’inertie n’a pas changé.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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