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Test: Metal Gear Solid HD Collection
Depuis l’avènement des consoles HD et le succès de God Of War Collection, les éditeurs se bousculent pour proposer des remasterisations en haute définition de leurs jeux. C’est désormais au tour de Konami de céder aux sirènes des compilations HD avec l’une de ses plus grandes licences: Metal Gear Solid.
L’éditeur japonais a confié les rênes de cette remasterisation à Bluepoint Games, déjà à l’œuvre sur God Of War Collection et Ico & Shadow Of The Colossus HD. ‘Seuls’ trois jeux sont concernés par cette compilation: Metal Gear Solid 2, MGS3 et Peace Walker. Cela dit, difficile de faire la fine bouche quand on compare le petit prix (40€) avec l’énorme durée de vie ici proposée, bien boostée par les nombreuses cinématiques et conversations codec, il faut l’avouer. Ce sont les versions Substance et Subsistance qui ont été choisies comme référence, ce qui signifie que Sons Of Liberty et Snake Eater intègrent quelques bonus comme par exemple une partie plus ou moins inédite avec Solid Snake, les épisodes Metal Gear 1 et 2 sortis il y a des dizaines d’années ou encore la très appréciable caméra libre de MGS3. Cependant, la version film de Snake Eater, le mini-jeu contre les singes d’Ape Escape, les séances de skateboard sur le Plant ou encore le mode duel de MGS3 ont été oubliés en cours de route. Dommage.
Comme dit précédemment, MGS Collection ne comprend ni MGS1 (sans doute pour des problèmes techniques), ni MGS4 (sans doute pour un problème d’exclusivité), ni Portable Ops. Et c’est bien dommage pour ce dernier, car l’envie d’y (re)jouer avec une meilleure caméra se fait vraiment ressentir, surtout lorsque l’on voit le superbe travail réalisé sur Peace Walker. Cet ancien épisode PSP a subi un lifting des plus appréciables et intègre un meilleur contrôle de la caméra, maintenant assignée au joystick droit. Cependant, ce passage sur console de salon ne fait que révéler un peu plus les petits soucis d’IA ou l’étroitesse de chaque lieu visité. Mais si cet épisode est naturellement limité par les caractéristiques techniques d’origine de la PSP, on ne peut que saluer sa très grande durée de vie (avec pas mal de redites certes), ses missions jouables à 4 en coop ou encore l’intégration d’une micro-gestion de sa propre base. A noter qu’il est possible de transférer sa sauvegarde PSP vers sa PS3, et vice-versa, mais cela ne débloque pas les trophées de manière rétroactive.
MGS2 et 3 étaient déjà des jeux majeurs de la génération précédente et ces versions HD ne font que sublimer ces œuvres. Alors oui ça parle beaucoup, oui ça part quelquefois un peu trop dans le surnaturel, mais ces jeux restent au final excellents. Les temps forts ne cessent de s’enchaîner, bien aidés par un univers constitué de personnages charismatiques et une magnifique bande originale. Se replonger dans MGS2 et 3, c’est aussi (re)découvrir ce gameplay -bourré de petites subtilités- qui fait toujours mouche aujourd’hui. En revanche, la raideur des personnages et les contrôles surprennent un peu au début. Mais si visuellement le portage HD est une grande réussite, il existe quand même quelques petites erreurs dont on se serait bien passé. L’excellente introduction de Sons Of Liberty rame ainsi pendant quelques secondes au tout début tandis que dans Snake Eater, la pluie oublie de tomber dans une cinématique, alors que les éclaboussures sur les épaules sont bien présentes. Enfin, les sous-titres ont parfois un effet de ghosting (effet de dédoublement) assez désagréable et les fautes d’orthographe dans la traduction sont toujours présentes. MGS2 est par exemple fâché avec l’impératif. Une remasterisation presque parfaite en somme.
TL;DR: Une très bonne remasterisation en haute définition qui ne change en rien le statut de ces jeux définitivement cultes. Seul petit bemol, des bonus des versions Substance et Subsistance sont portés disparus.
Metal Gear Solid HD Collection est développé par BluePoint et édité par Konami. Le jeu est sorti le 2 février sur Xbox 360 et PlayStation 3. PEGI 18. Jeu testé sur PS3.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
