jeudi, avril 25, 2024
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Test PS5 : Astro’s Playroom – Serait-ce la Killer App?

Astro’s Playroom n’est pas une démo gratuite anodine. Elle a un rôle spécial : elle sert d’ambassadrice à la PlayStation 5 et sa manette DualSense. Mais en soi, énormément de jeux peuvent occuper cette fonction. En revanche, peu seraient capables d’émerveiller autant qu’Astro’s Playroom, un titre unique du début à la fin.

Le petit Astro était à l’origine une démo sympathique sur PS4, puis pour le PSVR. Il a ensuit pris du gallon en héritant de sa propre aventure: Astro Bot Rescue Mission. Hélas, comme c’était un jeu en réalité virtuelle, beaucoup sont passés à côté de ce chef d’oeuvre.

Sur PS5, Astro’s Playroom s’inspire grandement de ce jeu sorti en 2018. C’est toujours de la plateforme et bourré d’idées malignes. On retrouve 4 mondes très différents : celui du GPU, de la RAM, du SSD et du refroidissement. Ces 4 univers correspondent aussi aux 4 générations de consoles qui précèdent la PlayStation 5. A tout moment, on retrouve ici et là des clins d’oeil à des jeux, des slogans ou des accessoires de ces anciennes machines. Cela prend la forme de collectibles ou de petites saynètes jouées incognito par les petits Astro. C’est drôle, c’est mignon, c’est adorable.

Au-delà de cet aspect nostalgique, Astro’s Playroom est un jeu de plateforme qui redouble d’inventivité. On saute, on plane, on cogne des méchants, on active des mécanismes et on utilise des gadgets. Chaque monde réussit à inventer de nouvelles phases de gameplay : on se transforme en un ressort pour bondir partout, on prend le contrôle d’un mécha-singe pour prendre de la hauteur, on fait un remake de Super Monkey Ball…

Astro’s Playroom est plus qu’une simple démo offerte sur PS5

Astro’s Playroom fourmille d’excellentes idées et celles-ci s’appuient souvent sur la DualSense. La manette de la PlayStation 5 reste la star de cette aventure. Ses vibrations HD accompagnent parfaitement ce que l’on voit à l’écran. Son haut-parleur ajoute un vrai plus à l’ambiance sonore. Le pavé tactile est utilisé avec parcimonie. Le gyro montre à quel point la DualSense est précise. Enfin, ses gâchettes proposent quant à elles une nouvelle façon de jouer.

Tout le monde veut jouer à Astro’s Playroom.

Sony appelle ça des gâchettes adaptatives. Dans les faits, ça signifie qu’elles peuvent se bloquer ou marquer une forme de résistance quand on appuie dessus. Quand on tire à l’arc ou qu’on contrôle une petite fusée, ça fait tout de suite la différence. On est alors davantage impliqué dans le jeu et on ne fait qu’un avec son personnage.

Du début à la fin, Astro’s Playroom est un jeu qui met de bonne humeur. Il est difficile de lâcher la DualSense car on souhaite continuer à découvrir tous les easter eggs et parcourir ces niveaux designés avec talent. Hélas, au bout de deux bonnes heures, on vient à bout des 4 mondes d’Astro’s Playroom. Il faut ensuite compter une trentaine de minutes pour vaincre l’excellent niveau bonus. Reste alors des collectibles à dénicher ou des courses —avec classement en ligne— à faire et refaire. Mais on reste sur sa faim. On en veut plus. Alors oui, c’est gratuit, mais des jeux d’une telle qualité sont trop rares. L’expérience est courte mais intense. Astro’s Playroom est à la fois un sublime musée PlayStation, une démo technique, un excellent jeu de plateforme et finalement, l’atout charme de la PS5.

Astro’s Playroom est développé par la Team Asobi et édité par Sony Interactive Entertainment. Sortie du jeu sur PlayStation 5 le 19 novembre 2020. PEGI 7 car les Astro sont des petits robots adorables.

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