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Test: Astro Bot Rescue Mission – le meilleur de la VR

En 2016, pour soutenir le lancement de son PlayStation VR, Sony mettait à disposition The Playroom. Derrière ce nom, on retrouvait un ensemble d’expériences gratuites dont un mini-jeu de plateforme, Rescue Mission. Après 18 mois de travail, les équipes de Japan Studio en ont fait un jeu complet: Astro Bot. Pour le petit robot, il n’est plus question de montrer les prouesses du PSVR mais plutôt de prouver à quel point la réalité virtuelle peut bouleverser un genre.
- Genre: De la plateforme et de l’émerveillement à chaque instant
- Intérêt de la VR: Grand
- Gerbomètre: Faible
- Accessoire: manette Dualshock 4
Il est évident que le PlayStation VR peine à décoller. Il réalise certes des ventes honorables, mais en aucun cas, la réalité virtuelle ne s’est s’imposée auprès du grand public. Pour réussir cela, il lui faut des jeux. En début d’année, Sony a essayé de le soutenir en lançant une nouvelle salve de titres: Bravo Team (bof), The Inpatient (inintéressant) et Moss (trop court). On se disait alors que la PSVR était en train de se perdre. Puis il y a cette rentrée avec tout d’abord le très efficace Firewall: Zero Hour et désormais Astro Bot: Rescue Mission, peut-être ce qui se fait de mieux sur le PSVR.
On associe souvent réalité virtuelle et jeux à la première personne. Astro Bot nous prouve qu’avec une caméra externe, ça fonctionne aussi très bien. Du début à la fin, le jeu de Japan Studio explore de manière géniale la VR. On vit une nouvelle expérience. Il y a ce petit robot, que l’on contrôle avec sa manette, puis nous, le joueur. Cela confère alors le sentiment d’accompagner ce petit personnage dans sa quête, à savoir retrouver ses compagnons et les pièces de son vaisseau spatial. A de nombreuses reprises, le joueur est impliqué dans cette aventure; il n’est pas spectateur mais acteur. Il faut ainsi parfois interagir avec l’environnement (donner un coup de tête) ou bien éviter des tirs ennemis.
Un peu à la manière d’un Crash Bandicoot, tous les niveaux se font en allant vers l’avant, en profondeur. La caméra est sur rail, mais à tout moment, le joueur peut se pencher ou regarder à 360° ce qui se passe. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la caméra n’est pas « attachée » au robot. Cela offre au final de nouvelles perspectives; le jeu s’amuse souvent d’ailleurs à (dé)zoomer, montrant cet univers très coloré sous divers angles. Cela permet de créer différents liens avec l’Astro Bot et d’admirer plus facilement l’excellent level design. Le joueur peut ainsi bouger librement la tête et même se pencher pour découvrir ce qui se cache derrière un mur —souvent un secret. Dans chaque niveau des 5 mondes, il faut sauver 8 Astro Bots, en plus de trouver un caméléon qui donne accès à un défi chronométré.
Ces parcours offrent une bonne dose de difficulté, ce qui tranche un peu avec les niveaux principaux. Astro Bot: Rescue Mission se la joue en effet un peu facile dans les premiers tableaux. Il dévoile chacune de ses facettes, il cherche à impressionner le joueur et à le mettre à l’aise. Lors de tout ce premier acte, Astro Bot révèle sa nouvelle vision de la plateforme et offre au joueur différents gadgets. Cela va du Shuriken, pour couper des cordes ou actionner des mécanismes, à la lance à eau permettant d’éteindre le feu, en passant par le grappin, pour accéder à de nouveaux endroits. Les premiers niveaux ne donnent pas beaucoup de fil à retordre, si ce n’est trouver tous les secrets. Et c’est finalement en arrivant dans les mondes 4 et 5 que l’on découvre des passages plus corsés mais aussi bien plus fous en matière de mise en scène.
Il y a donc un sentiment de monté en puissance, tant au niveau de la difficulté que du level design. A tout moment, on note d’excellentes idées, parfaitement exécutées grâce à un gameplay étonnamment précis et de très bons graphismes pour le support. Même les combats de boss, en apparence classiques, réussissent à surprendre grâce à des ennemis extrêmement imposants ou des séquences malignes. Les capacités de l’Astro Bot sont limitées —sauter, planner, frapper— mais le jeu réussit pourtant toujours à se renouveler.
Astro Bot Rescue Mission n’est pas simplement un excellent jeu en réalité virtuelle. C’est aussi, et surtout, un très bon jeu de plateforme capable d’émerveiller à chaque instant. On est au-delà de la simple expérience; on a affaire à un indispensable de la VR. Et comme souvent dans ce genre de situations, on aimerait en avoir davantage, on souhaiterait que certaines idées soient encore plus exploitées. Il faut compter environ 6 heures pour en venir à bout, ce qui fait finalement écho à son prix moyen (40€). C’est plutôt pas mal, mais quand on côtoie le génie, on aime que ça dure.
Astro Bot: Rescue Mission est développé par Japan Studio et édité par Sony Interactive Intertainment. Jeu disponible depuis le 3 octobre en exclusivité sur PlayStation 4. Ce test de Astro Bot: Rescue Mission a été réalisé sur une PS4 classique. PEGI 7.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.