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Test: Superhot VR, l’autre super star

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Notre avis sur Superhot VR

Parmi les jeux en réalité virtuelle les plus vendus sur Steam en 2017, Superhot VR appartient au premier groupe. C’est celui de l’élite, celui des jeux platine. Ce n’est pas vraiment une surprise car Superhot VR est véritablement l’une des stars de la réalité virtuelle.

  • Genre: Enter The Matrix
  • Intérêt de la VR: Élevé
  • Gerbomètre: Faible
  • Accessoires: Deux PlayStation Move (pour la version PSVR), contrôleurs VR (PC)

En 2017, on a souvent déclaré que Resident Evil 7 était l’ambassadeur de la Réalité Virtuelle. On disait même que ce RE7 était la killer-app du PSVR, le jeu qui mettait tout le monde d’accord. Sa réalisation, son genre et son contenu lui ont permis de recevoir tous les superlatifs. Il y en a un autre jeu qui mérite ces louages: Superhot VR.

C’est en mai 2017 puis en juillet 2017 que Superhot VR est officiellement sorti sur Steam et sur le PlayStation Store. Ce n’est pas un portage du jeu original, c’est une nouvelle expérience entièrement conçue pour la réalité virtuelle. Le principe reste cependant le même: le temps s’écoule uniquement lorsque le joueur bouge.

Dans Superhot VR, il faut nettoyer toute une série de niveaux de ses ennemis. Tout se fait à la première personne dans des décors d’un blanc immaculé. Les ennemis apparaissent en rouge, les objets pouvant être attrapés sont en noir. On compte une soixantaine de tableaux, tous différents. C’est notamment lié aux armes et défis proposés. Il s’agit parfois de se défaire des ennemis à coup de shurikens ou bien à mains nues. Mais c’est bien lors des échanges de tirs nourris que Superhot VR resplendit.

Une détonation. La balle sort du canon et s’arrête immédiatement. Elle flotte dans les airs oubliant toute notion de physique. Si le joueur bouge délicatement la tête ou les mains, la balle continue alors sa trajectoire rectiligne à faible vitesse. C’est là que la magie Superhot VR opère. Il faut réussir à se débarrasser des ennemis avec des munitions limitées —donc faire preuve de précision— tout en évitant les projectiles. Au moindre échec, il faut recommencer; c’est un peu du die-and-retry où on apprend à chaque fois un peu mieux cette chorégraphie mortelle. On se tord alors dans tous les sens, on danse autour des balles et finalement, on reproduit l’une des scènes mythiques de Matrix. Avec Superhot VR, on est Neo.

C’est d’autant plus intéressant que cette année, on célèbre les 15 ans du jeu vidéo Enter The Matrix —et ceux des courts-métrages Animatrix. A l’époque, il y avait une immense attente pour ce jeu s’est au final révélé décevant. Heureusement, avant lui, il y avait eu Max Payne et son incroyable Bullet-Time. Le jeu qui donne cependant la réelle sensation d’être Neo est Superhot VR. Ça se joue à la première personne et il y a ce sentiment de puissance, celui de maitriser le temps et d’être capable de tout prévoir à l’avance. Les ennemis ont beau être imprévisibles —en théorie—, on a forcément un temps d’avance. Le début de leurs animations les trahit et les balles ne foncent pas tout de suite sur leur cible.

Superhot VR appartient à cette courte liste des jeux qui démontrent tout l’intérêt de la réalité virtuelle. Comme toujours, c’est cette notion d’immersion, d’être acteur et non spectateur qui reviennent. On est plongé dans ce monde, on interagit avec lui. On ne joue pas uniquement avec ses doigts mais le corps entier. Puis il y a cette 3D dont on ne parle pas assez. Elle permet de juger la distance et donc de créer davantage ce sentiment de présence voire même de réalisme. Cette 3D est indispensable à l’expérience et ajoute ce côté intuitif qui aide à mieux planifier ses actions.

Ce joli voyage prend fin au bout de 2 heures environ. Les différents modes, tous débloqués après avoir terminé l’aventure, rallonge néanmoins cette durée de vie. Il s’agit essentiellement de défis avec de la survie ou d’un mode difficile. Avec ce dernier, les munitions sont encore plus rares et les armes sont fragiles; dans le jeu de base, on peut arrêter les balles avec un pistolet ou un même un couteau, chose impossible en difficile. Ces modes additionnels de Superhot VR s’adressent donc à ceux qui recherchent la performance.

La transition est parfaite pour parler de l’aspect technique du jeu. Il est ainsi dommage de voir qu’un aliasing tenace entache le rendu visuel sur PS4; cela nuit au tir de précision, l’utilisation des organes de visée des armes étant assez délicate. On regrette aussi l’absence d’un replay en temps réel à la fin de chaque niveau. On ne peut donc pas immortaliser nos exploits. Malgré tout, Superhot VR demeure une véritable baffe, une expérience incroyable et unique en son genre.

Superhot VR est développé et édité par la Superhot Team. Jeu officiellement disponible depuis mai 2017 (PC) et juillet 2017 (PSVR). Sur PC, il faut posséder un HTC Vive ou un Oculus Rift. Ce test de Superhot VR a été réalisé sur PS4 avec le PSVR. PEGI 12.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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