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Test: Pro Evolution Soccer 2017 – Le Roi est sur le chemin du retour

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Chaque année, la même question revient en boucle: PES peut-il à nouveau concurrencer FIFA? Et chaque année, malgré des efforts évidents et de bonnes idées par-ci par-là de la part du développeur japonais, on constate que la série d’Electronic Arts reste le leader incontesté. Mais Konami n’est pas encore décidé à abandonner cette bataille. Et avec PES 2017, l’éditeur japonais montre qu’il a raison de persévérer puisqu’il parvient à toucher au but: proposer une alternative crédible à FIFA.

test_pro_evolution_soccer_2017_ps4_one_3PES 2017 est une véritable suite de PES 2016. C’est un épisode qui n’essaye pas de proposer de nouvelles choses farfelues mais qui préfère plutôt se concentrer sur les erreurs de son prédécesseur pour toutes les corriger, ou presque. Oubliez par exemple le fiasco des effectifs de l’an passé. Dès le premier démarrage de PES 2017, une mise à jour des effectifs est ainsi directement disponible, ce qui permet de voir que Mario Balotelli a signé à Nice, que David Luiz a reposé ses valises à Londres ou que Samir Nasri est désormais à Séville. Les transferts des joueurs libres effectués début septembre ne sont cependant pas (encore) inclus. Mathieu Flamini n’apparaît donc pas dans l’effectif de Crystal Palace. . . ou plutôt celui de South Norwood.

Konami a beau avoir joué cartes sur table dès cet été en révélant la (petite) liste des clubs sous licences, l’effet de surprise reste quand même présent quand on (re)découvre que l’immense majorité des clubs anglais et espagnols disposent de noms et de maillots fantaisistes. Les deux clubs de Manchester et le Real Madrid sont par exemple touchés par ce problème, au même titre que la Juventus Turin en Italie, Porto au Portugal. . . En ce qui concerne la bundesliga, on note tout simplement que le championnat allemand n’existe pas et que la plupart des clubs sont absents. Et parmi eux, on recense le Bayern Munich. A cela, on peut aussi ajouter un faible nombre de stades européens et la disparition par exemple du Stade de France, pourtant présent dans Euro 2016, le DLC gratuit de PES 2016. Tout cela peut forcément gêner les joueurs et nuire en quelque sorte à l’immersion. Se lancer dans une Ligue des Champions, compétition dont les droits sont détenus par Konami, c’est bien. Mais devoir alors affronter de « faux » clubs, ça craint. Il est cependant important de noter qu’une option permet d’importer divers fichiers option, du moins sur PlayStation 4, version testée ici.

test_pro_evolution_soccer_2017_ps4_one_4La catastrophe des licences ne doit cependant pas nous faire oublier que Konami a beaucoup travaillé sur le gameplay de PES 2017 pour le rendre plus agréable et plus souple. C’est un jeu qui a gagné en fluidité et qui conserve la même philosophie: la construction de jeu. Il y a véritablement ce besoin de multiplier les passes pour ensuite trouver la faille qui permettra d’ouvrir le score. Ceux qui aiment courir tout droit avec Messi pourront y aller en solo, mais les défenseurs sont plus efficaces; ils passent très facilement à l’épaule et gèrent mieux les 1v1 de manière générale. Les gardiens aussi ont été revus après avoir connu d’immenses déboires l’an dernier. Ils sont enfin convaincants et mêmes bons sur les frappes lointaines et les arrêts réflexes. Ils ont cependant un sacré point faible: la frappe enroulée, également connue sous le nom du Carré – R2 par les joueurs PlayStation.

Dans les derniers mètres, opter pour ce tir brossé est synonyme de but dans l’immense majorité des cas. Il y a donc peu de suspense, mais la véritable difficulté de PES 2017 est ailleurs: réussir à se créer des occasions. Frapper au but, c’est bien, mais encore faut-il en avoir l’occasion, mis à part ces tirs désespérés de 35 mètres qui n’inquiètent que peu souvent le gardien adverse. Face à un bloc défensif compact et très vigilant, il faut alors souvent écarter le jeu et se demander s’il ne serait pas plus intéressant de multiplier les centres plutôt que d’essayer de passer en force via une passe en profondeur. La réponse dépend bien entendu de son équipe et du style de jeu pratiqué, mais les deux sont finalement possibles car PES 2017 a encore tendance à beaucoup aider le joueur avec les réglages de base.

test_pro_evolution_soccer_2017_ps4_one_5Si les passes au sol donnent moins cette impression d’être téléguidées, les centres et les balles aériennes en profondeur ont en revanche tendance à être extrêmement précis. Il y a finalement un paradoxe avec PES 2017 qui se veut exigeant tout en étant accessible et en aidant pas mal le joueur. Cela se voit avec ces appels de balle automatiques qui sont facilement exploitables, ces gestes de grande classe qui sortent tout seul, ou ces attaquants qui se remplacent sans-cesse afin de ne pas être hors-jeu —ils le sont parfois, mais cela est plutôt rare. Ce parti-pris de Konami est intéressant puisqu’il fonctionne, mais il peut aussi donner par moment l’impression qu’il réduit le champ d’action du joueur.

Au rang des véritables défauts, c’est l’arbitre que l’on pointera du doigt, une nouvelle fois. L’homme qui n’a pas le même maillot mais la même passion oublie fréquemment de siffler sur de véritables attentats. Mais il a quelques excuses. Les tacles glissés donnent ainsi plus l’impression de viser les chevilles que le ballon et les collisions sont largement perfectibles. De manière générale, les petits contacts restent frustrants puisqu’ils tétanisent en quelque sorte les joueurs pendant un court instant. Passé l’arbitrage, on peut aussi évoquer des commentateurs agaçants, des animations un peu rigides, ou encore un gameplay qui mériterait de gagner davantage en variété au niveau de son jeu de passe ou de ses frappes. Quant aux modes de jeu, on reste dans le classique avec toujours en point d’orgue MyClub —Ultimate Team version PES—, l’indémodable Ligue des Masters qui autorise maintenant de réaliser des prêts avec options d’achat, ou des affrontements en ligne parfois un peu capricieux —mais on mettra ça sur l’ouverture des serveurs.

test_pro_evolution_soccer_2017_ps4_one_2Pro Evolution Soccer 2017 n’est pas l’épisode du changement. C’est l’épisode du mieux. Celui qui permet à la franchise de Konami de franchir un nouveau palier, de rejouer dans la cour des grands et de se poser enfin comme concurrent crédible de FIFA. Ce PES n’est pas exempt de défauts —comme son adversaire donc—, mais il réussit à proposer un jeu intéressant et plaisant qui repose sur la construction, une défense plus simple et plus efficace, et de meilleurs gardiens. Preuve qu’il ne faut jamais baisser les bras.

Pro Evolution Soccer 2017 est édité et développé par Konami. Jeu sorti le 15 septembre 2016 sur PC, Xbox 360, Xbox One, PlayStation 3 et PlayStation 4. Version testée: PS4. PEGI 3. Une démo est disponible.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne

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Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.

https://dai.ly/x9t9sfw

Un concept simple et efficace

Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.

Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.

Coopération renforcée et gameplay évolutif

L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.

Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.

En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.

Un univers coloré et apaisant

Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.

Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.

Du contenu et de la rejouabilité

Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.

Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.

Un jeu accessible à tous les profils

  • En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
  • En solo : plus technique, mais toujours amusant.
  • En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.

Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.



Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch

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