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Test: Ridge Racer Unbounded

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Bien décidé à relancer sa série Ridge Racer, Namco Bandai a confié le développement d’Unbounded, dernier épisode en date, à Bugbear, studio finlandais spécialiste des jeux de voitures comme le démontre son travail sur Flatout. Un pari osé avec un résultat intéressant mais avec des airs de déjà-vu. Contact.

Oubliez tout ce que vous avez connu avec les précédents épisodes, car Bugbear a réservé à Ridge Racer Unbounded (RRU) une toute nouvelle vision que l’on pourrait même appeler une seconde jeunesse. Les fans de la série risquent d’ailleurs d’être très surpris de l’orientation plus moderne prise avec cet opus. Dans RRU, toutes les courses se déroulent à Shatter Bay, une ville fictive, dans des environnements très urbains et permettent de se donner à cœur joie dans la destruction des décors, l’une des grandes nouveautés de cet épisode.

S’il paraît toujours normal dans un jeu de voiture arcade de pouvoir percuter à toute allure un lampadaire et de le détruire, il faut avouer qu’il est plutôt original de traverser des énormes pylônes en béton, ou bien de détruire les murets de terrasses, et ce, sans une seule égratignure sur la carosserie. Ce côté explosif renforce le côté cinématique des courses et rend également la conduite très permissive. Forcément, à partir du moment où on n’a pas à s’inquiéter des obstacles sur la route, il devient difficile de se crasher.

A chaque objet percuté, renversé, explosé, détruit, une barre de boost se charge. D’autres actions comme des vols planés, les dérapages ou coller aux fesses de son adversaire font également monter cette jauge qui, une fois remplie, permet d’enclencher une accélération soudaine faisant vaciller sans résistance un concurrent ou bien débloquant l’un des multiples raccourcis. Ces derniers sont  tous indiqués à l’écran dès que la barre est pleine et permettent naturellement de gagner quelques petites secondes sur les opposants. Cependant, cela amène également un petit élément stratégique puisque chaque passage ouvert est alors accessible à tous et qu’il est parfois plus intéressant de renverser un ennemi, plutôt que de passer à travers un restaurant. Cela dit, et cela rejoint une nouvelle fois ce côté permissif, une fois que notre véhicule s’est fait crasher, il réapparait déjà lancé à toute allure. Donc bon…

Ridge Racer Unbounded a beau avoir un gameplay très accessible, il n’en reste pas moins que le mode solo posera des difficultés à bon nombre de pilotes. Représentée par une vue aérienne de la ville, la soixantaine d’épreuves  répartie sur 9 quartiers demande à la fois de terminer dans les 3 premiers et d’obtenir un nombre de points important via diverses actions (destruction du décor, dérapages etc.). En plus du mode domination classique, on aura aussi droit à des défis de drift, du contre la montre acrobatique ou bien des missions où il s’agira de crasher le plus de véhicules possibles. Bref, de quoi varier l’expérience.  Là où le jeu se corse, c’est au niveau de l’impitoyable IA qui n’exige de la part du joueur aucune erreur. Heureusement, pour rattraper son retard, on pourra toujours s’en sortir grâce aux raccourcis que la concurrence oublie parfois d’utiliser.

Les courses sont dans l’ensemble plutôt nerveuses, mais comportent des éléments paradoxaux. Manette en main, on a une bonne petite impression de vitesse mais qui ne semble pas du tout correspondre au compteur affichant une aiguille au dessus des 200km/h. De même, tout détruire sur son passage provoque de jolis effets, mais la sensation d’évoluer dans un décor en polystyrène prend le dessus. Les véhicules, plutôt lourds, se contrôlent facilement à condition d’avoir choisi une voiture adaptée à son style et les dérapages sont dans l’ensemble simple à réaliser. En revanche, ils ne sont pas forcément indispensables dans la course à la victoire, mais rapportent quand même un boost considérable. Une fois la main mise sur le gameplay du jeu, il est possible de se lancer dans le mode online, seul mode multi de RRU, le split-screen étant porté disparu. On se lance ainsi dans des courses contre des joueurs du monde entier, du moins en principe, puisqu’il m’a été difficile de disputer une course avec une grille complète. Un problème dont semble conscient Bugbear qui ne devrait pas tarder à patcher cela, si l’on se réfère à leur compte twitter. Outre ces courses classiques, il est également possible de défier les scores des joueurs sur les circuits qu’ils ont eux-mêmes créés.

Eh oui, l’autre grosse nouveauté de cet épisode demeure son éditeur de circuit, proposé sous deux formes. Un mode simplifié permet avec une extrême facilité de modéliser un circuit en puisant dans les nombreux blocs gagnés au cours des parties online et offline, et une fonction plus poussée permet de rajouter différents éléments sur la piste comme par exemple, des camions citernes à exploser ou bien  des tremplins. Bien entendu, une fois son circuit terminé, il est possible d’y jouer contre l’ordinateur sur l’un des modes proposés (crash, domination etc.) en ayant ajusté au préalable le nombre de tours ou l’ambiance visuelle, ou bien en ligne. De ce fait, l’idée d’avoir en main un nombre infini de circuits se pose bien là et la durée de vie du jeu est donc boostée. Et on appréciera que la destruction des décors et les raccourcis soient toujours là.

Visuellement, RRU est plutôt agréable à regarder mais les jolis reflets sur les carosseries ne nous font pas oublier certaines textures plates et ce léger aliasing provoquant un manque de lisibilité. L’aspect finalement le plus redondant, mais qui ne déplaira pas à tout le monde, demeure cette envie de ne proposer presque que des courses lors des couchers du soleil, donnant sans cesse une teinte orangée au jeu. Heureusement, l’éditeur de circuit permet de régler tout cela, et on peut espérer que l’on aura plus de variétés avec les créations des autres joueurs. Enfin, le jeu embarque 3 vues: une éloignée, une rapprochée et une vue à la première personne au ras du sol. On n’aurait franchement pas dit non à une vue-volant qui, conjuguée à la destruction des décors, aurait pu être bien intéressante à jouer.

TL;DR: Les fans crieront sans doute au faux départ tandis que les néophytes trouveront en Ridge Racer Unbounded un jeu de course facile à prendre en main et assez explosif. Cependant, difficile de ne pas comparer RRU avec Burnout et Split/Second, deux jeux dont le titre de Bugbear s’inspire allègrement, sans forcément faire mieux.

Ridge Racer Unbounded est développé par Bugbear et édité par Namco-Bandai. Sorti le 30 mars sur PC, PS3 et Xbox 360. PEGI 7. Jeu testé sur PS3.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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