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A la découverte de PlayStation All-Stars Battle Royale

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Porte étendard du jeu multijoueur/convivial du catalogue de Sony de cette fin d’année, aux côtés de Book of Spells et du discret Little Big Planet Karting, PlayStation All-Stars Battle Royale (PSASBR) n’a pas connu un début facile. Rapidement attaqué de toute part comme étant un simple copier-coller de Smash Bros, le titre de SuperBot a aussi vu tout son plan de communication s’écrouler avec d’incessantes fuites. De quoi mettre à mal ce nouveau challenger? Voyons ça.

Note: Ceci n’est pas vraiment un test du jeu dans la mesure où je ne suis que peu familier avec le genre. D’où pour moi. . . une découverte.

Inutile de feindre ici l’étonnement avec PlayStation All-Stars Battle Royale puisque l’on part sur des bases connues d’avance: on sélectionne un des 20 personnages plus ou moins liés à l’univers PlayStation, et on affronte 3 autres combattants, le tout, sur un plan en deux dimensions. Cependant, PSASBR se démarque de Smash par son gameplay et sa mécanique de victoire: il est nullement question ici d’éjecter de l’arène ses adversaires, mais plutôt d’asséner le plus grand nombre de coups possibles afin de faire monter sa jauge de Super et de débloquer une attaque spéciale permettant de mettre K-O le concurrent. Au total, chaque personnage dispose de 3 Super. La première se charge assez rapidement mais est difficile à placer tandis que la troisième attaque est totalement dévastatrice et laisse même place à une cinématique unique à chaque combattant. Ce choix opéré par SuperBot rajoute donc une dose de stratégie et il faut sans cesse épier le style de jeu des adversaires et anticiper leurs actions.

Cependant, en misant tout sur le principe des Super, les développeurs ont pris le risque de rendre le jeu plus répétitif et de lui enlever une part d’imprévu et de folie. En revanche, il faut bien reconnaitre que les combats sont très techniques -bien plus qu’ils ne le paraissent- et l’accent est clairement mis sur les combos, comme l’attestent les différents didacticiels/défis du mode solo. De même, chaque personnage dispose d’un très large éventail de coups au sol, en l’air ou en projection, et connaitre les enchainements de chaque héros est un précieux avantage. On note aussi une très agréable diversité dans les Super suivant le personnage sélectionné: par exemple Nathan Drake peut atteindre un adversaire à distance avec son niveau 1, tandis que Sweet Tooth de Twisted Metal enverra un coup de pied surpuissant. Forcément, cela crée une certaine disparité entre chacun des personnages, mais on peut compter sur SuperBot pour éteindre au fur et à mesure les mini-polémiques puisque le développeur continue de soutenir son jeu à coup de patchs pour équilibrer au mieux les parties.

Maitriser son personnage demeure donc un impératif puis un régal, surtout quand il est aussi bien stylisé que Raiden par exemple. Mais il faut bien se rendre à l’évidence que le casting constitue l’un des points faibles du jeu. On ne retrouve donc que 20 héros —dont 2 fois Cole (inFamous) qui représente de ce fait 10% du casting total— et des choix étonnants comme Nariko, Fat Princess ou Parappa. Si ce dernier nous rappellera de bons souvenirs, on note quand même que le rappeur est absent des écrans depuis plusieurs années et que les demoiselles précédemment citées ne sont pas si emblématiques dans l’univers PlayStation. Le roster n’est pas forcément si raté car il apporte une bonne dose de variété, mais il manque surtout de cohérence. L’un des exemples les plus flagrants se retrouve avec la campagne solo de Nathan Drake dans le mode arcade, très minimaliste à l’image des menus extrêmement simplistes, où le héros d’Uncharted doit faire face à un autre voleur: Sly. L’idée de faire s’affronter ces deux gentlemen cambrioleurs est intéressante, mais difficile de ne pas remarquer un certain décalage entre eux deux.

Ce qui vient finalement à l’esprit est que Sony a une génération de retard. Une sortie pendant l’ère de la PlayStation 2 aurait pu être plus bénéfique pour le japonais à la double casquette constructeur/éditeur. Certes, on n’aurait pas eu Drake ou Sackboy. Mais à l’époque, la PS2 dominait tellement le marché qu’il aurait été difficile d’imaginer que certains éditeurs tiers puissent refuser de laisser leurs héros s’aventurer dans ce Brawler. On repense naturellement à Karl Stewart totalement opposé à ce que Lara Croft soit à l’affiche de PSASBR. Pourtant, l’aventurière british est définitivement l’un de ces héros virtuels qui ont fait la renommée de la PlayStation au même titre que Crash, Solid Snake, Harry Mason, Cloud ou Chris Redfield.

A l’avenir, des DLC seront proposés et permettront d’étoffer le casting. Dans quelques semaines Emmet Graves (Starhawk) et Kate (Gravity Rush) seront ainsi proposés gratuitement pendant quelques jours avant de devenir payants. Ce contenu téléchargeable apportera aussi de nouvelles arènes, dont l’une sera un mélange d’Heavenly Sword et WipEout. Un crossover que l’on a hâte de découvrir car, d’une manière générale, les arènes de PSASBR sont une réussite et ne cessent d’évoluer et de demander aux joueurs de s’adapter à la situation. C’est ainsi qu’un niveau fait la part belle au tout mignon LocoRoco, puis un Metal Gear Ray débarque en arrière plan et envoie une salve de missiles. De même, dans une arène de LittleBigPlanet où de nouveaux éléments sont disposés au fur et à mesure, le présentateur génial de Buzz débarque à l’improviste et pose une question liée aux jeux PlayStation. Et bien entendu, le tout est soutenu par les musiques tirées de Killzone, Uncharted. . .

Proche dans la forme de Smash Bros, mais différent dans le fond, PlayStation All-Stars Battle Royale souffle au final le chaud et le froid: son gameplay repose sur des bases très solides, mais manque de folie tandis que son casting déçoit malgré des styles de jeu différents. De même, on retrouve de nombreux bonus à débloquer, mais rien de bien intéressant au final. La seule véritable satisfaction demeure ses excellentes arènes. PlayStation All-Stars Battle Royale est un bon jeu, mais manque de finitions.

Un mot sur la version PSVita: L’édition PS3 de PlayStation All-Stars Battle Royale a l’excellente idée de permettre le téléchargement gratuit de la version Vita. Pour cela, rien de plus simple, après avoir enfourné le disque dans la console, une icone apparait et offre la possibilité de lier le jeu à son compte PSN. Dès lors, PSASBR Vita peut être récupéré sans dépenser un euro. Le portage a été réalisé par BluePoint, l’excellent studio déjà à l’oeuvre sur les versions HD de Metal Gear Solid ou Ico et Shadow Of The Colossus. On retrouve exactement le même contenu que sur PS3, si ce n’est un habillage légèrement différent et toujours aussi peu séduisant. Le jeu est fluide, très joli, et permet de jouer contre les possesseurs d’une version Vita et même PS3 en ligne. Du très bon boulot.

PlayStation All Stars Battle Royale est développé par SuperBot et BluePoint, et édité par Sony Computer Entertainment. Jeu sorti le 21 novembre 2012 sur PS3 et Vita. Jeu testé sur ces deux supports. PEGI 12. 

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

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La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series

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Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.

Une version console attendue

Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.

Ce qu’apporte la mise à jour 1.1

  • Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
  • Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
  • Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
  • Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide

Ce qu’il faudra surveiller au lancement

  • Fluidité & chargements sur consoles next-gen
  • Ergonomie des outils de construction à la manette
  • Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop

Verdict

Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

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