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Anniversaire : Max Payne a 20 ans et oui, on rêve d’un nouvel épisode

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Il y a tout juste 20 ans, Max Payne flinguait tout ce qui bouge au ralenti. Depuis, il a disparu de la circulation. Impossible toutefois de l’oublier. Max Payne appartient au patrimoine du jeu vidéo. Et un retour serait plus que mérité.

Il a déposé les armes et a rendu son insigne. On ne l’entend plus, mais autrefois, il faisait parler la poudre. Max Payne, c’était ce flic dépressif. Il lui arrivait pas mal de malheurs, et ses ennemis finissaient toujours par payer. Généralement, ils terminaient criblés de balles. Mais attention, avec style. Max Payne, c’est le jeu ambassadeur du Bullet Time. On plonge dans tous les sens au ralenti, et on arrose tout le monde avec précision. C’est spectaculaire, c’est jouissif, et ça a disparu.

Selon qu’on se fie à Remedy (développeur) ou 3D Realms (l’éditeur), Max Payne est sorti le 23 ou 25 juillet 2001.
Il y a 20 ans, Max Payne entamait sa descente aux enfers

On célèbre ce mois-ci le vingtième anniversaire de Max Payne. Et l’an prochain, ce sera les 10 ans du troisième et dernier épisode.

A l’heure actuelle, rien n’indique que Take Two compte créer une suite. Il avait pourtant sorti le chéquier pour récupérer la licence. La transaction avec 3D Realms lui avait coûté 34 millions. Cela avait eu lieu en mars 2002, peu avant la sortie du second jeu. Remedy était toujours aux commandes mais son temps était compté.

Mais revenons-en aux débuts. Max Payne, c’est 5 ans de développement et une sortie en juillet 2001. Le jeu suit les aventures d’un flic dont la femme et le bébé ont été massacrés par des camés. Dès lors, Max remonte la filière et bute toute personne se mettant sur son chemin.

L’aventure est racontée par des cinématiques façon comic book ; Max commente tout avec un ton très cynique ; des cauchemars accentuent ses tourments. Mais ce que l’on retient, ce sont ces excellentes scènes d’action. Oui, c’est un jeu sombre, mais c’est avant tout un excellent défouloir.

Max Payne s’inspire du cinéma hongkongais et surfe sur la vague Matrix. Tout est lié au Bullet-Time. Les ennemis sont en surnombre mais qu’importe. Vous, vous pouvez plonger au ralenti et les dézinguer en un clin d’oeil. C’est spectaculaire, c’est violent, c’est jouissif. Bref, c’est Max Payne. Et dire qu’au départ, Remedy voulait limiter tout ça à des passages scriptés…

Il y a aussi un côté kitch qui ressort du jeu. Il n’y a qu’à voir la tronche de tous les personnages; ils tirent tous une gueule d’enfer.

A sa sortie en 2001, le jeu est un succès et une suite est aussitôt mise en chantier. Le studio hérite d’un plus gros budget et en profite pour engager un véritable acteur. Car à la base, Max Payne, c’est Sam Lake, Directeur Créatif chez Remedy.

Malgré des moyens plus importants, cette suite ne fait pas l’unanimité. Elle n’est pas moins intéressante mais est plus courte. Et surtout, elle propose grosso modo la même chose qu’avant; il n’y a donc plus ce sentiment de nouveauté.

Rockstar a repris le flambeau… puis l’a lâché

The Fall Of Max Payne est un titre prémonitoire pour Remedy. C’est la dernière fois qu’il touchera la série qu’il a créée. Après la sortie du jeu, Rockstar rapatrie la licence en interne. Il la confie alors son studio de Vancouver, auteur de Bully.

Max Payne 3 est annoncé en 2009 pour une sortie la même année. Finalement, cet ultime épisode voit le jour en mai 2012. Rockstar a préféré prendre son temps, ou bien le développement a été compliqué. La seconde hypothèse est la plus probable.

Avec un nouveau développeur à sa tête, Max Payne est forcément différent. La narration est plus présente, plus maitrisée. On retrouve à l’écriture Dan Houser, l’auteur des GTA. Il en ressort un histoire violente, rappelant beaucoup le film Man Of Fire.

Au Brésil, Max change de vie. Et de style. Il se rase le crâne et se met aux chemises à fleur. Il n’a en revanche rien perdu de son style inimitable. Max Payne 3, c’est un déluge d’action, une mise en scène maitrisée de bout en bout.

En soi, c’est la même chose qu’avant. Mais tout a pris une autre dimension avec le temps. Les affrontements sont en fait beaucoup plus impressionnants. Le décor vole en éclat à chaque combat, et avec Euphoria, tout est plus réaliste. Ce moteur physique fait la différence. Les animations sont incroyables et les les ennemis réagissent tous de manière uniques aux impacts reçus.

Max Payne 3, ça reste ce jeu où on tire sur tout le monde au ralenti. La formule n’a pas évolué, si ce n’est l’arrivé d’un mode multi. C’est une expérience intéressante mais ça s’arrête là. Pour Rockstar, c’était sans doute la parfaite opportunité de vendre des DLC. Et aussi trouver comment conjuguer Bullet Time et multijoueur. Pour faire simple, quand un joueur l’active, tous les joueurs dans son champ de vision passent eux-aussi au ralenti.

C’était sympathique mais anecdotique. Le coeur même de Max Payne, c’est cette aventure en solo. Et à l’heure actuelle, il ne nous reste que des souvenirs. On lui souhaite un joyeux vingtième anniversaire, sans savoir s’il a un avenir. Max Payne, c’était excellent, mais face à GTA ou Red Dead, il ne fait pas le poids.

Avec le temps, Rockstar a changé. Avant, chaque studio bossait sur son propre projet. Désormais, ils sont tous unis pour créer des blockbusters, des titres capables de dépasser le milliard de revenu. Hélas, Max Payne n’appartient pas à ce petit club privé; rien d’étonnant pour quelqu’un qui a toujours préféré faire bande à part.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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Officiel : Electronic Arts racheté pour plus de 50 milliards de dollars !

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Le géant américain Electronic Arts a confirmé son rachat par plusieurs fonds d’investissement.

MAJ lundi 29 septembre : c’est désormais officiel. Ci-dessous, l’article original. On a simplement modifié le titre de l’article et quatrième paragraphe. Bonne lecture !

Electronic Arts est à ce jour une entreprise cotée en bourse, au NASDAQ. Sa capitalisation avoisine les 50 milliards de dollars. Et c’est justement cette somme que pourraient débourser plusieurs fonds afin de s’offrir l’éditeur de Battlefield, EA FC, Madden, Apex ou encore Les Sims.

Qui rachèterait vraiment Electronic Arts ? Et dans quel but ?

Souvent, quand on parle de rachat dans le jeu vidéo, les ogres se nomment Microsoft, Sony ou bien une entreprise de la tech’ comme Amazon. Selon les informations du Wall Street Journal et du Financial Times, les futurs acheteurs d’Electronic Arts sont tout autre. Il s’agirait de plusieurs fonds d’investissement dont Silver Lake —spécialisé dans les investissements technologiques, le PIF —le fond d’investissement public saoudien, et Affinity Partner —le fond de Jared Kushner, gendre de Donald Trump.

Cette transaction à près de 50 milliards de dollars pourrait être officialisée en début de semaine prochaine.

Le FT rapporte qu’il s’agit là d’un pari sur l’avenir. Un avenir notamment dominé par l’intelligence artificielle qui pourrait réduire les coûts de développement. Le New York Times précise que le but serait également de transformer en profondeur Electronic Arts en misant sur les Free-To-Play et les jeux mobiles. En d’autres termes, chasser un plus large public et se rémunérer à travers les microtransactions.

Il est difficile d’opérer ce genre de pivot en étant une entreprise publique —la fameuse pression des marchés. En redevenant une société privée, Electronic Arts pourrait plus librement opérer une tel changement de stratégie, sans avoir à publier des bilans financiers chaque trimestre, explique le média new-yorkais.

Le rachat d’Electronic Arts est-il une surprise ?

Ces derniers temps, les fusions et acquisitions se multiplient. On a notamment vu Microsoft racheter les éditeurs Bethesda puis Activision pour près de 90 milliards de dollars. Sony a quant à lui fait l’acquisition de plusieurs studios de développement dont Bungie pour une poignée de milliards. Dans le milieu du cinéma, Skydance s’est offert Paramount et lorgnerait désormais sur Warner Bros.

Le rachat d’Electronic Arts n’est donc pas une si grande surprise. D’autant plus qu’en 2022, des bruits de couloir disaient que l’Américain cherchait activement un acheteur. Des discussions avec Disney, Apple, Amazon et NBC Universal auraient même eu lieu, mais aucune n’aurait abouti.

Qu’est-ce que cela devrait changer ?

Pour les joueurs, le rachat d’Electronic Arts ne devrait rien changer à court et même moyen terme. EA FC, Battlefield, Apex et consorts resteront jouables sur le plus grand nombre de consoles possibles. La question se pose uniquement lorsque c’est un constructeur qui s’offre un éditeur ; on peut alors imaginer un système d’exclusivité se mettre en place.

Du côté de la direction d’Electronic Arts, on suppose que des changements auront lieu, avec quelques gros chèques pour ceux invités à partir.

Le cas Electronic Arts est intéressant. C’est un puissant éditeur, à la tête de licences très populaires. Il apparaît toutefois fragile. Il a multiplié les licenciements ces derniers temps. Certaines franchises comme Battlefield ont perdu de leur superbe ; Apex devrait connaître une refonte pour regagner en popularité ; EA FC 25 a vu une baisse de ses revenus ; et plusieurs jeux ont été annulés, dont Black Panther.

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State Of Play (24 sept. 2025) : toutes les annonces et tous les trailers dont Wolverine et Saros !

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Le dernier State Of Play a notamment été marqué par le premier trailer de Wolverine et du gameplay pour Saros.

Quelques heures avant le début du Tokyo Game Show, Sony a pris la parole pour montrer essentiellement des jeux occidentaux. Comme d’habitude, ce sont les productions internes qui ont raflé la mise (Saros, Wolverine) tandis que d’autres acteurs ont tenté de se faire une place de choix. A noter également un petit point hardware avec de nouveaux accessoires, et un la très belle sélection de jeux PlayStation Plus pour octobre 2025.

Le grand résumé des tous les jeux annoncés au State Of Play du 24 septembre 2025

Saros s’offre une date et du gameplay

Saros est présenté comme une nouvelle licence mais entre nous, on a envie de l’appeler Returnal 2. Ce n’est pas une critique mais un compliment. Returnal est une merveille de gameplay, et Saros en est très proche. Que ce soit au niveau de la gestion des armes, des déplacements ou des aspects rogue-like, les deux titres sont très proches.

Mené par l’acteur Rahul Kohli, Saros sortira le 20 mars 2026.

Flight Simulator reprend son envol

En rumeur depuis un bon petit moment, Microsoft Flight Simulator 2024 a été confirmé sur PS5 pour le 8 décembre 2025. Le jeu sera également compatible avec le PS VR2 à travers une mise à jour gratuite quelque part en 2026.

Battlefield 6 la joue solo

Si la star de Battlefield 6 sera son mode multi, on ne dira jamais non à un bon mode solo. On ignore s’il sera si bien que ça mais cette bande-annonce confirme qu’il sera explosif.

Halloween vise la rentrée 2026

Le jeu Halloween de Illfonic (Predator, Vendredi 13) s’annonce longtemps à l’avance. Ce jeu d’action multijoueur sortira le 8 septembre 2026 —soit 50 jours avant Halloween.

Nioh 3 sortira en début d’année, forcément

Comme ses prédécesseur, Nioh 3 sortira en début d’année — ce sera plus précisément le 6 février 2026. Une nouvelle bande-annonce a été déployée à cette occasion.

Crimson Desert révèle enfin sa date de sortie

Après des années de retard, Crimson Desert prend enfin date : ce sera pour le 19 mars 2026. Cette nouvelle bande-annonce est toujours aussi alléchante pour ce RPG en monde ouvert qui mélange les influences.

Wolverine tranche dans le tas

Insomniac a dévoilé sa vision de Wolverine, un jeu d’action-aventure spectaculaire rappelant God Of War pour son combat violent au corps à corps, et Spider-Man pour sa mise en scène spectaculaire. Sortie prévue en fin d’année 2026.

Mais aussi… :

  • ZA/UM, le studio derrière Disco Elysium, a dévoilé un nouveau trailer de Zero Parades
  • Le tout premier jeu vidéo Deus Ex s’offrira un remaster le 5 février 2026
  • Un remaster très travaillé de Dynasty Warriors 3 tabassera tout sur son passage le 19 mars 2026
  • Code Vein 2 sortira le 30 janvier 2026
  • La licence Let It Die est toujours en vie et son nouvel épisode, intitulé Inferno, arrivera le 3 décembre
  • Chronoscript est un nouveau jeu mélangeant action et plateforme en 2D et une direction artistique très chargée. Peut-être même un peu trop.
  • A traver sa gamme Pulse, Sony va proposer des enceinte sans fil sur PC, PS5 et PS Portal
  • Les jeux PS Plus d’octobre : Alan Wake 2, Cocoon et Goat Simulator 3. Pour les abonnés Extra / Premium, The Last Of Us 2, dans sa version simple ou remasterisé, fera aussi une apparition.
  • Gran Turismo 7 fêtera les 100 millions de ventes pour la franchise avec une grosse mise à jour en décembre qui fera passer le jeu en SPEC III.
  • A l’occasion des 20 ans de God Of War, une manette rappelant l’épopée grecque sera prochainement mise en vente.
  • Last Epoch sort sur PS5 avec son extension Orobyss
  • Le Free To Play The Seven Deadly Sins Origins arrivera le 28 janvier 2026 sur PS5
  • Sonic Racing CrossWorlds va accueillir un DLC dédié à Mega Man
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