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En 2025, MotorStorm Apocalypse tient toujours la route (ou presque)

On ne l’explique pas. Parfois, on fonctionne par pulsions. Il y a plein de jeux que je n’ai pas terminés ou que j’ai envie de faire. Et finalement, pendant les vacances de Noël, j’ai relancé MotorStorm Apocalypse. J’avais envie de courses arcades, j’avais envie de l’expérience MotorStorm.
MotorStorm est une série née au lancement de la PlayStation 3. Elle a connu plusieurs suites ainsi que des déclinaisons sur consoles portables. MotorStorm se distingait par ses courses violentes. Motos, Monster Trucks, Buggys, Quad, 4×4 et voitures de sport s’affrontaient sans pitié. Les courses étaient ouvertes ; on retrouvait plusieurs chemins différents selon son type de véhicule, et énormément de tremplins.
MotorStorm Apocalypse est le seul épisode majeur a être disponible sur le PlayStation Plus Premium. C’est le jeu PS3 dans sa version streaming —via l’ancêtre du PSNow. C’est du 720p et sur un écran 4k, inutile de préciser que c’est assez flou. Mais ça reste jouable, et le lag très faible.
Un danger omniprésent
MotorStorm Apocalypse est le 3ème épisode. C’est le seul à offrir des environnements urbains. C’est aussi le plus impressionnant. Et même encore aujourd’hui, ce qu’il propose est complètement fou.
Le jeu se déroule sur la côte ouest américaine. C’est la fin du monde, la nature est déchainée, des milices se font la guerre. Et au milieu de tout ça, on retrouve une quinzaine de timbrés qui ne pensent qu’à faire la course.
On retrouve la même formule : plusieurs classes de véhicules, des chemins alternatifs, des tremplins, des zones inondées pour refroidir son moteur, des endroits enflammés qui provoquent une surchauffe… Et toujours, cette agressivité entre les pilotes : pour être sûr d’être tranquille, mieux vaut envoyer son adversaire dans le décor.
MotorStorm Apocalypse ajoute une touche unique à ses courses. La plupart du temps, le terrain évolue. Une tornade va déchirer des pontons et balancer des coques de bateau ; un immeuble va s’effondrer, modifiant le tracé ; un hélicoptère va se crasher à cause d’un tir de roquette ; le sol se soulève ou se dérobe sous nos roues à la suite d’un tremblement de terre… Pour les amateurs de Battlefield, c’est un peu le Levelation de BF4, mais en beaucoup plus fort.
Toutes ces catastrophes apportent un vrai plus. Ce n’est pas simplement esthétique. Les courses sont transformées ce qui apporte une véritable variété. C’est aussi un danger supplémentaire, en plus de celui amené par les adversaires. Et visuellement, c’est très spectaculaire, encore plus quand on sait que ça tourne sur PS3.
MotorStorm Apocalypse, jeu véritablement chaotique
A l’origine, je ne pensais relancer le jeu que pour une petite heure. Au final, je me rends compte que je suis en train de refaire tout le mode solo —le mode en ligne est désactivé. Le manque était sans doute plus important que je ne l’imaginais, alors que cet épisode n’est pas du tout mon préféré.
MotorStorm est une série imparfaite, et Apocalypse a pas mal de soucis. Il y a un véritable manque de lisibilité, et le 720p n’arrange rien. C’est assez frustrant car à l’origine, le jeu tournait en 1080p sur PS3.
L’absence de clarté fait qu’il est parfois difficile de se repérer, de comprendre où aller. Pour palier ce problème, on retrouve parfois au sol des fusées éclairantes —un véritable aveu d’échec des développeurs. Le pire est certainement tous ces obstacles et débris au détour d’un virage ou au milieu de la route. Pour faire simple, MotorStorm Apocalypse est un jeu dans lequel on se crashe beaucoup car il est bourré de pièges. C’est un titre difficile voire frustrant.



On ajoute aussi des temps de chargement auxquels on n’est plus habitués ou une IA qui triche. Si vous faites un tour parfait, elle vous collera de près. Et si vous vous plantez, elle ralentira pour vous attendre ; c’est en fait au dernier tour que tout se joue.
Toujours au niveau des doléances: la bande-son est fade, la conduite simplifiée, les véhicules trop collés au sol, la vue capot est parfois trop proche, et les distinctions entre certaines classes de véhicules trop faible. Etait-il vraiment nécessaire d’avoir des superbikes, choppers et motocross ? Ne pouvait-on pas les mettre dans la même catégorie ?
Quel avenir pour MotorStorm ?
Malgré ces défauts, je prends du plaisir. Les courses sont intenses du début à la fin, et c’est ce que je recherchais. Je trouve incompréhensible qu’on n’ait toujours pas eu des remasters de cette série. Pas besoin de changer grand chose : du 4K 60FPS, et ce serait parfait.
A travers l’émulateur RPCS3, il est possible de faire tourner le jeu dans une telle résolution. Si on se fie aux vidéos YouTube, le résultat est plus que convainquant. C’est donc frustrant de se dire que sur console, on reste bloqué à cette version d’antan qui nuit à l’expérience.
MotorStorm a-t-il un avenir? Je ne suis pas optimiste. Le dernier épisode date de 2012. Même Astro Bot a refusé de rendre hommage à cette série. Et Evolution Studio a fermé malgré l’excellent Driveclub. Ce même Driveclub qui propose encore aujourd’hui un rendu hallucinant sous une pluie battante, au passage.
Hélas, Evolution a souvent joué de malchance et de maladresse. On est déjà revenu à plusieurs reprise sur la vie et la mort de ce studio. Pour faire simple, MotorStorm Apocalypse est sorti en même temps que le tremblement de terre de 2011 qui a ensuite provoqué un tsunami. Sony a naturellement refusé de faire la promotion d’un jeu qui faisait la part belle aux catastrophes naturelles. Quant à Driveclub, le dernier gros jeu d’Evolution, son mode en ligne était inaccessible à sa sortie, ce qui est ballot pour un jeu qui se voulait communautaire.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.