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Sony ferme Evolution Studios (MotorStorm, Driveclub)
Sony a confirmé la fermeture d’Evolution, un studio que la compagnie japonaise avait acquis en 2007 et qui avait sorti sur PS3 la série des MotorStorm puis, sur PS4, Driveclub.
Spécialisé dans les jeux de course, Evolution Studios est né en 1999 et a livré en 2001 son premier jeu : WRC – World Rally Championship. Jusqu’en 2005, l’équipe anglaise sortit 4 suites, toutes sur PS2, puis se tourna vers la PS3 pour laquelle elle développa 3 jeux MotorStorm, sans compter l’excellent spin-off MotorStorm RC. Lors de l’annonce de la PlayStation 4 en février 2013, Evolution Studios présenta officiellement Driveclub, un jeu alors prévu plus ou moins pour le lancement de la nouvelle machine de Sony. Ce titre fut finalement repoussé d’un an et connut un démarrage compliqué, le jeu en ligne étant inaccessible pendant plusieurs semaines.
Dans son communiqué, Sony indique avoir opéré quelques changements au sein de ses équipes européennes, et avoir décidé de fermer Evolution. Certains employés seront transférés dans d’autres studios possédés par le constructeur japonais, mais une grande partie des effectifs devrait tout simplement être licenciée.
Il y a un an, presque jour pour jour, Sony avait déjà sabré une partie des effectifs d’Evolution Studios. Ce dernier avait alors obtenu un nouveau statut en étant uniquement dédié « au service Driveclub. » L’équipe anglaise était ainsi chargée de travailler sur des contenus téléchargeables en plus de mises à jour visant à rajouter des fonctionnalités ou bien des circuits gratuits. L’été dernier, Evo‘ a ainsi sorti Driveclub Bikes —un DLC payant permettant de jouer avec des motos donc— et présentait même ces derniers jours au cours de la GDC le jeu Driveclub VR, un titre prévu pour le PlayStation VR. Il est fort probable que ce projet ne soit pas annulé et atterrisse chez North West, un nouveau studio appartenant à Sony qui se focalise uniquement sur la réalité virtuelle et le PSVR.
I've had an incredible time working for #EvolutionStudios, here's short statement from me: pic.twitter.com/9eITjpbddy
— Paul Rustchynsky (@Rushy33) March 22, 2016
Si beaucoup espéraient encore voir un jour MotorStorm débarquer bruyamment sur PlayStation 4, il faut bien admettre que la fermeture d’Evolution Studios n’est pas une surprise. Sur PlayStation 3, MotorStorm a justement connu un beau succès lors de ses débuts, notamment parce que ce jeu d’arcade était vendu en pack avec la console. Mais ce titre souffrait de gros défauts —son contenu faible, ses temps de chargement interminables. . .—, notamment parce qu’il avait été développé de manière express. Sa suite, Pacific Rift, s’en est plutôt bien sortie tandis qu’Apocalypse, épisode mettant les pilotes face à des catastrophes naturelles, a eu le malheur d’être commercialisé au moment même où le Japon était touché par un terrible séisme.
Driveclub a lui connu de nombreux déboires. Repoussé d’un an et troquant au passage son 60fps pour un 30fps en plus de changer de Game Director, ce jeu de course à mi-chemin entre simulation et arcade a vu son lancement gâché par des fonctions en ligne aux abonnées absentes alors que la communication de Driveclub s’articulait autour des interactions sociales. La version PS+ fut de ce fait repoussée de plusieurs mois et Evolution redoubla d’efforts : le studio livra de nombreuses mises à jour visant à améliorer le online de Driveclub et ajouta même au passage du contenu. En décembre 2014, un patch introduisit ainsi un mode photo très complet et une météo dynamique qui reste encore aujourd’hui bluffante.
Le cap des deux millions d’exemplaires fut atteint en juin 2015, quelques temps avant la sortie de l’édition PlayStation Plus de Driveclub. Depuis, cette grosse démo a été retirée du PlayStation Store non pas par Evolution, mais par l’équipe gérant le contenu PlayStation Plus. Un choix curieux, au même titre que l’absence de communication sur les divers supports officiels PlayStation. Pour suivre l’actualité de ce jeu, il fallait ainsi se diriger vers la page Facebook officielle de Driveclub ou bien. . . sur le compte Youtube du Community Manager d’Evolution.
Avec la fermeture de ce studio, Driveclub devrait logiquement cesser d’être mis à jour. Sony a décidé de tourner la page Evolution mais le constructeur japonais n’en a pas fini avec les jeux de course puisque Gran Turismo, avec son spin-off sous titré Sport, devrait normalement sortir des stands cette année.
- A lire également: Interview – Driveclub ne craint pas la concurrence
–Via–
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
