Manga
Evénement – Japan Expo : J-13

Le titre de cette news est clair : plus que 13 jours avant la treizième édition de la Japan Expo. Le plus grand salon européen sur les cultures asiatiques fera une nouvelle fois vibrer tous les otakus, gamers et autres fans de manga et de pop culture nippone que nous sommes.
Avec plus de 190 000 visiteurs l’an dernier, le salon espère faire aussi bien sinon mieux cette année. Un but qui ne sera pas difficile à atteindre, étant donné les grands noms de la culture manga qui se seront donné rendez-vous au 13ème Impact de la Japan Expo.
Voici d’ailleurs pour vous le détail des invités du salon :
Invité d’honneur Manga :
Naoki Urasawa (créateur de Monster, 20th Century Boys, Pluto et Billy Bat)
Invité d’honneur Jeux Vidéo :
Keiji Inafune (producteur des jeux Mega Man, Monster Hunter, Resident Evil 4 ou encore Street Fighter IV)
Invité d’honneur Musique :
Kohei Tanaka (créateur de thème musicaux d’anime tels que Albator 84, Muscleman, One Piece et Gundam)
Invité d’honneur Anime :
Haruhiko Mikimoto (spécialiste du Mecha, ayant travaillé sur Astro le petit robot et Macross)
Mais évidemment, ces quelques “guests d’honneur” ne seront pas les seuls à vous proposer des conférences et autres séances de dédicaces. Les plus grands éditeurs français font également de leur mieux pour proposer à leurs fans des rencontres avec leurs auteurs favoris.
Ainsi grâce à Delcourt, vous pourrez rencontrer la dessinatrice Natsumi Aida, auteure du shôjo culte (et numéro 1 en France, selon l’éditeur) Switch Girl!!.
Kazé de son côté invitera Makoto Shinkai qui viendra présenter son dernier film, Voyage vers Agharta.
Ki-oon ne sera pas en reste et vous proposera de rencontrer Tetsuya Tsutsui, auteur de Manhole et Reset, mais surtout de Prophecy, sa toute dernière œuvre produite en collaboration étroite avec l’éditeur français.
Tatsuya Saruwatari sera l’invité exclusif des éditions Tonkam. Comme tous les auteurs cités précédemment, il sera en dédicace sur le stand de son éditeur,mais il proposera également une masterclass sur le dessin.
Retrouvez la liste de tous les invités de la Japan Expo sur le site officiel.
La Japan Expo, c’est aussi quatre jours de concerts exceptionnels dans son fameux J.E’s Live House. Les amateurs de J-Rock, J-Pop, Visual Kei et autres styles musicaux 100% nippons seront heureux de pouvoir se déhancher sur les rythmes effrénés de Momoiro Clover Z, Hemenway, ViRGO A.K.A HAMMER, Man with a Mission, Daizy Stripper ou encore Anli Pollicino. L’icône de la mode Kyary Pamyu Pamyu présentera également quelques titres de son mini-album, alors que le déjanté Professeur Sakamoto proposera un showcase electro-pop inspiré des plus célèbres musiques du jeu vidéo.
Les jeux vidéo justement, auront comme chaque année une grande place parmi les stands de la Japan Expo. La scène Jeux Vidéo mettra ainsi à l’honneur de nombreuses conférences et autres projections en avant-première qui satisferont amplement les plus hardcore des gamers ! Entre les éditeurs historiques (Sega, Square Enix, Nintendo, Namco Bandai…) qui seront comme toujours de la partie, les traditionnels concours de jeux musicaux (organisés par O.R.G.A.M.E.S) ou les finales de concours de internationaux de jeux vidéos (Tougeki et les World Cyber Games en 2011), pas de doute : vous en aurez pour votre argent !
La Japan Expo, c’est donc du 5 au 8 juillet 2012, au Parc des Expositions de Villepinte.
Toutes les infos que vous auriez raté sont sur le site officiel de l’événement, www.japan-expo.com.
N’oubliez pas que vous pourrez également croiser Julien dans les allées de la Japan Expo, où sont prévus plusieurs tournages du JT. On vous y attend ! 🙂

Manga
My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.
Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.
Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous.
Manga
Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.
Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.
La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer “guiné”) n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.
En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
via Konbini
Manga
Barakamon : Encrez dans la danse !

Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…
Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !
Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.
“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !
Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon
Garde la pêche !
Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.
Satsuki Yoshino nous le dit clairement : “J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale“. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.
Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.
Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste “normale” (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode “re-lou” (cf. les yeux en forme de billes).
Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.
Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.
Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂