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A Hideo Kojima Game, une polémique qui n’a aucun sens

Death Stranding: A Hideo Kojima Game. Qu’est-ce que cela signifie vraiment? Pourquoi cette polémique est ridicule? Nos explications.

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Le papa de Metal Gear et de Death Stranding a expliqué ce que signifiait le label A Hideo Kojima Game. En soi, rien d’anormal mais beaucoup ont mal compris le message du créateur japonais. Rien d’étonnant en fait.

Suivre Hideo Kojima sur Twitter ressemble par moment à un petit enfer. Le bonhomme aime bien retweeter des paquets de messages faisant la promo de son prochain jeu ou bien mettant en avant ses nombreuses idoles. Au milieu de ces RT, on trouve parfois des tweets plus personnels. Hideo Kojima revient alors sur le développement de Death Stranding ou donne sa vision des choses. Dimanche, il a tenu à expliquer ce que signifiait « A Hideo Kojima Game ». Voici le tweet en anglais:

Hideo Kojima, l’homme, la légende.

Après sa publication nombreux sont ceux, dont des journalistes, qui se sont moqués de Hideo Kojima. Explication possible: après avoir surnoté MGS V, ils essayent maintenant de retrouver un semblant de crédibilité.

Hideo Kojima assume pleinement ses fonctions

Quand on oublie de prendre du recul, il est évident que ce message fait sourire. Cela donne l’impression qu’il est le Roi Soleil. Celui qui fait tout. Hideo Kojima, c’est une équipe à lui seul. Une machine de guerre.

En fait, non, tout cela est parfaitement normal.

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Sur Death Stranding, et les autres productions, il est tout ce qu’on peut appeler un réalisateur, un Game et Creative Director. C’est lui qui détient la vision initiale du projet et il va veiller à ce que celle-ci se concrétise. Non, il ne fait pas tout lui même mais il s’implique dans chaque secteur. Son rôle l’oblige à effectuer chacune de ces tâches, comme le rappelle David Jaffe, Game Director du premier God Of War. N’oublions pas non plus que Hideo est désormais un chef d’entreprise. Kojima Prod, c’est sa société. Il vérifie donc tout, dont le merchandising et les différents accords passés avec d’autres boîtes.

Mads Mikkelsen a beau insister, son nom ne sera pas sur la pochette du jeu.

Que ce soit pour Death Stranding ou pour les Metal Gear, Hideo Kojima est omniprésent. C’est un auteur, c’est lui qui détient chaque clé. Il veut aussi créer un lien direct avec ses fans. C’est pourquoi il monte lui-même quelques-uns des trailers de ses jeux. Il sait exactement ce qu’il veut dévoiler, quels indices il souhaite laisser s’échapper.

Hideo Kojima et le rêve d’Hollywood

Hideo Kojima est un immense passionné de cinéma. Il s’est toujours inspiré de films pour ses jeux. La pochette du premier Metal Gear reprend Terminator. Snake est plus qu’un simple hommage au Plissken de New York 1997. MGS 2 dépeint quant à lui un bateau qui coule puis s’intéresse à la relation amoureuse entre Jack et Rose. Oui, comme dans Titanic.

Il a aussi souvent essayé de collaborer avec des stars hollywoodienne.C’est ainsi que David Hayter, voix historique de Big Boss et Solid Snake, a failli être évincé à plusieurs reprises. Hideo Kojima a finalement réussi sur l’ultime épisode de la saga Metal Gear. Dans The Phantom Pain, c’est Kiefer Sutherland qui double Snake.

Pour Death Stranding, Hideo Kojima a pu se faire plaisir: Léa Seydoux, Mads Mikkelsen, Norman Reedus… L’affiche est incroyable et c’est pourtant celle d’un jeu vidéo. Hideo Kojima a toujours recherché à rapprocher ce média du cinéma. Ce même cinéma qui aime bien lui aussi résumer un film à son simple réalisateur. On dit bien « le nouveau film de Machin Truc », en omettant de préciser que plusieurs personnes ont écrit le script, ont aidé à la lumière, au montage, au son, aux effets visuel… Tout cela est bien l’oeuvre d’un travail de groupe, mais on résume tout à une seule et même personne: le réalisateur.

C’est lui qui endosse finalement le rôle de chef d’orchestre, c’est lui qui porte le projet sur ses épaules. Pour Hideo Kojima, c’est la même chose. A l’heure actuelle, Death Stranding paraît encore bien étrange. Son concept intrigue, on se demande si ça sera vraiment plaisant à jouer, si tout sera facilement compréhensible… On connait déjà les conséquences qui suivront les tests. Si Death Stranding est décevant, nul ou affligeant, tout le monde dira que c’est de la faute de Hideo Kojima. En revanche, si le projet est réussi, tout le monde saluera le génie du Japonais. C’est aussi simple que cela.

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Dans le jeu vidéo, Hideo Kojima est plus qu’un simple nom. C’est une star qui, pour des millions de fans, fait office de valeur sûr. Ils sont peu à jouir d’une telle aura. De nombreux studios essayent de mettre en avant leur Game et Creative Director, mais peu parviennent à s’élever à un tel rang. Hideo Kojima dans le milieu du jeu vidéo, c’est comme une Rock Star. Il capte la lumière et vend rien que sur son nom. Sur la pochette de Death Stranding, on en retrouve qu’un: le sien. Le nom de Hideo Kojima est bien plus fort que celui de Mads Mikkelsen et Norman Reedus, pourtant stars du grand et petit écran. Hideo Kojima est le Boss. Le Big Boss. Et il le sait.

La pochette officielle de Death Stranding où un seul nom apparaît: celui d’Hideo Kojima.

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Metroid Prime 4 fera-t-il passer un cap à la série de Nintendo ?

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La sortie de Metroid Prime 4 : Beyond approche à grands pas. C’est un soi un événement ; son prédécesseur, Metroid Prime 3 date de 2007. Et pourtant, il y a un risque que cet épisode passe inaperçu. Car malheureusement, depuis ses débuts, la série est boudée par le public.

En janvier 2019, Nintendo annonçait le reboot de Metroid Prime 4. Le jeu était alors en développement du côté de Bandai Namco et se voyait finalement transféré du côté de Retro. C’était un retour aux sources presque logique. Ce studio texan est en effet l’auteur de trois jeux Metroid Prime.

Rebooter un projet n’est pas anodin. Ce n’est pas un simple report comme bon nombre de jeux peuvent connaître. C’est un retour à zéro, un développement qui recommence pour repartir sur des bases saines.

Près de six ans après ce retournement de situation, Metroid Prime 4 : Beyond est enfin prêt à en découdre. Le jeu sera disponible dans 3 semaines, de premières previews sont disponibles, et les retours sont mitigés. Est-ce alors inquiétant ?

Metroid ne parvient pas à être au niveau de Mario et Zelda

Metroid est une licence culte du jeu vidéo. Mais le grand public s’en fout totalement. Cet été, la Newsletter Le Résumé Jeu Vidéo rappelait justement le paradoxe Metroid. C’est une franchise historique pour Nintendo, mais elle n’a jamais su s’imposer.

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L’histoire de Metroid remonte à 1986 sur NES, la même année que The Legend Of Zelda. Metroid a alors inventé un genre —qu’on associera aux Castlevania pour devenir le Metroidvania— et repose sur une héroïne. A l’époque, c’était rare.

La série des Metroid a connu de nombreux titres, parfois en 2D, en 3D, sur portable ou consoles de salon. Mais jamais ses ventes n’ont explosé. L’épisode le plus vendu est ainsi Metroid Dread, titre sorti en 2021 sur Switch, et vendu à près de 3 millions d’exemplaires. Certes, c’est pas mal, mais si on compare à d’autres séries, c’est faible. Les Mario, Zelda et Pokémon dépassent facilement les 20 millions sur cette même machine. Luigi’s Mansion 3 a quant à lui franchi la barre des 14 millions d’exemplaires écoulés.

Metroid ne parvient pas à s’imposer et pourtant, la presse est unanime. Sur Metacritic, les premiers Metroid Prime affichent un score égal ou supérieur à 90/100. Metroid Dread est quant à lui à 88/100, ce qui reste excellent.

Metroid Prime 4 peut-il s’imposer ?

La communication autour de Metroid Prime 4 : Beyond est curieuse. Il donne parfois l’impression que Nintendo ne cherche pas à pousser ce titre. Kirby Air Riders, suite d’un jeu passé inaperçu sur GameCube, a ainsi eu droit à deux Nintendo Direct, chacun durant près d’une heure. Certes, ce Kirby est traité comme une nouvelle licence et est aidé par l’aura de Masahiro Sakurai, mais Metroid aurait pu lui aussi bénéficier de la même visibilité.

A la place, on le retrouve coincé au milieu d’autres jeux, à l’image de ce trailer qui révélait pourtant la moto et sa date de sortie. De même, on s’étonne que la trilogie Metroid Prime n’ait pas été entièrement remasterisée. Ce sont d’excellents jeux et seul le premier épisode a eu droit à ce traitement de faveur.

Des previews de Metroid Prime 4 sont tombées hier. Les retours manquent d’enthousiasme. VGC pointe notamment du doigt un side-kick imposé, du moins au cours de cette session de jeu. Miles MacKenzie —c’est son nom, serait un acolyte très bavard, essayant de temps en temps de faire de l’humour ou donnant fréquemment des indications à Samus. Le site anglais explique que cela tranche grandement avec l’esprit de la série qui repose sur l’exploration et ce sentiment d’isolation. Metroid Prime 4 semble être un jeu solide selon les dires du testeur, mais ce PNJ gâcherait l’expérience globale.

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Difficile de dire ce qu’il en sera quand le jeu final sortira. Peut-être que le début est poussif mais que la suite est bien plus intéressante. Le choix d’ajouter un compagnon à Samus est en tout cas intéressant. Nintendo semble vouloir changer les règles de Metroid. Ça déplaira peut-être aux fans de la licence, mais c’est peut-être aussi comme ça que la série pourra s’ouvrir au plus grand nombre en devenant plus accessible.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

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Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

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On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

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Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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