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Gamescom 2019 Opening Night Live et le mystère Death Stranding
Retour sur les 3 vidéos de Death Stranding montrées à la Gamescom 2019 lors de l’Opening Night Live auquel participait Hideo Kojima.
Death Stranding a volé la vedette lors de la cérémonie Opening Night Live, la veille de la Gamescom. Hideo Kojima a fait le show. Mais Death Stranding intrigue toujours autant.
Pendant 2 heures, Geoff Keighley a parfaitement mené l’Opening Night Live. Cette cérémonie pré-Gamescom a permis de révéler un grand nombre de jeux ou de nouveaux contenus. Le tout était plutôt rythmé, des interviews venant se caler entre chaque world premiere. On notera néanmoins que ça manquait parfois de naturel au niveau des interventions où beaucoup récitaient un texte trop bien écrit. Sauf à la fin, avec Hideo Kojima. Certes, tout était préparé, mais tout sonnait plus juste. Car les deux sont amis. Et parce que Death Stranding reste un immense mystère.
Death Stranding, un simple simulateur de marche avec un bébé?
Le dernier trailer de Death Stranding, diffusé fin mai, avait le mérite de montrer du vrai gameplay avec de l’action ou des cinématiques qui donnaient clairement envie. Là, à la Gamescom, Death Stranding est reparti dans ses travers. Trois trailers. Trois vidéos dans lesquelles règnent une incompréhension totale. On en sait toutefois un peu plus sur des personnages. On comprend vaguement que les BB servent à connecter les gens au monde des morts. Dead Man porte quant à lui très bien son nom. Et puis on peut marcher. Et faire une pause pipi. Metal Gear Solid: Pisse Walker.
Il se dit que Death Stranding s’expliquera davantage lors du Tokyo Game Show, le mois prochain. C’est alors qu’on comprendra un peu mieux comment tout cela s’articule. Actuellement, Death Stranding semble être un jeu où il faut partir de la côte Est des Etat-Unis d’Amérique pour rejoindre la côte ouest. Un simulateur de marche donc, avec des colis à livrer à droite à gauche et parfois un véhicule pour se déplacer. Et au milieu de tout ça, une guerre et des phénomènes surnaturels, comme des créatures mystiques et des arcs-en-ciel inversés. Heureusement que les précédents trailers montraient des choses un peu plus excitantes que ces 3 bandes-annonces.
La Gamescom 2019, c’était aussi Need For Speed Heat, Predator et Gears 5
Pour le reste, cette Gamescom Opening Night Live —qui s’est déroulée lundi soir mais bon, on espace les articles dans le temps, désolé—, c’était aussi notamment:
- L’officialisation de Kerbal Space Program 2 pour 2020 (Trailer)
- L’annonce de Little Nightmares 2 pour 2020 (Trailer)
- La bande-annonce du mode campagne de Gears 5 (Trailer)
- Du gameplay de Need For Speed Heat, dont la sortie est calée au 8 novembre… comme Death Stranding (Trailer)
- Du gameplay pas encore très convaincant de Predator Hunting Grounds (Trailer)
- Le nouveau de stratégie d’Amplitude, Humankind (Trailer)
- Du gameplay pour The Witcher 3, un peu à l’étroit sur Switch (Trailer)
- Disintegration qui montre son gameplay; un jeu de tir où on contrôle un gros vaisseau et où on dirige des unités au sol (Trailer)

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
