Manga
Manga : The Innocent (one-shot) : Notre avis
Vous serez probablement peu nombreux à y avoir échappé : The Innocent sort aujourd’hui en exclusivité mondiale aux éditions Ki-oon. Pour ceux qui, contrairement à moi, n’auraient pas passé ces dernières semaines à flâner de ci-de là sur de nombreux sites sur lequel le manga faisait sa promotion, voici en deux mots de quoi il s’agit. The Innocent est un one shot. Pas n’importe lequel cependant puisque son scénario a été imaginé par Avi Arad, célèbre producteur de blockbusters tels que Spiderman et X-men. Cette collaboration américano-nippo-coréenne (oui, oui) a donc de quoi faire parler, si on y ajoute en plus le fait que ce manga est disponible en France quelques semaines avant les États-Unis et le Japon. Beaucoup de bruit donc pour un manga très attendu, mais qui risque d’en décevoir plus d’un…
Synopsis : Son dernier souvenir ? La chaise électrique, la cagoule, la main de l’exécuteur qui abaisse un levier… Lorsqu’il rouvre les yeux, Ash n’a que de vagues notions de ce qu’a été sa vie, et plus encore, des circonstances de sa mort. L’androgyne Angel lui annonce qu’il a été victime d’une erreur judiciaire et qu’il lui revient, à présent, d’éviter le même sort à d’autres innocents.
Mais au fur et à mesure des missions, les souvenirs de l’ancien détective privé se font plus précis, jusqu’à la sordide découverte : c’est un complot machiavélique qui a mené à son exécution. Pour Ash, c’est le début d’une implacable vengeance qu’il accomplira par-delà la mort…
Coupable ?
Mort, vengeance, complot… Des termes simple et efficaces qui éveilleront en chacun d’entre nous une certaine curiosité à découvrir cet ovni qu’est The Innocent. Ovni, pas forcément dans son concept, mais plutôt dans son processus de création. Imaginé par l’américain Avi Arad, The Innocent a également été en partie scénarisé par le japonais Junichi Fujisaku (de chez Production I.G, scénariste de la série Ghost in the Shell : Stand Alone Complex, notamment), et dessiné par la coréenne Ko Yasung. Autant de talents réunis pour un one shot qui finalement peine à trouver son rythme et reste bourré de défaut.
Malgré le dessin efficace et d’une qualité plus qu’honorable de Ko Yasung, les aventures d’Ash et de son ange gardien Angel semblent comme expédiées et auraient méritées sans nul doute quelques tomes supplémentaires, ne serait-ce que pour approfondir l’ensemble des personnages et le monde dans lequel ces derniers évoluent. On aimerait en savoir plus sur le passé d’Ash, les raisons de sa mise à mort, les origines de la haine de Whirl envers le personnage principal, sa relation avec la jolie Rain, l’origine du fameux Comité des Anges qui envoie Angel guider Ash dans sa mission, la manière dont fonctionne son pouvoir… Et ceci n’est qu’une petite partie des questions qui ne restent heureusement pas en suspens, mais dont les explications ne sont que survolées, voire à peine évoquées…
Ce que l’on ne pourra évidemment pas retirer à The Innocent, c’est son character design et ses personnages d’une classe folle à commencer par le héros, Ash. Avec son éternelle clope au bec et son look de jeune premier, à la fois mystérieux et charismatique, le héros est suivi de près par son acolyte Angel, qui ne plaira pas forcément à tout le monde avec son look androgyne, véritable sosie de Rukia (Bleach). Mais il aura au moins le mérite de l’originalité. On appréciera également Whirl qui, malgré un nom à coucher dehors, a une gueule aussi angélique (bouclettes blondes et yeux bleus à l’appui) qu’il peut-être assoiffé de sang.
Avec de tels personnages, il est donc encore plus dommage de les voir diminués à des phrases chocs que ces derniers répètent à longueur de pages. “Tu veux jouer avec moi“, reste ainsi la seule et unique phrase que l’on lira de Whirl et qu’il dira non seulement à Ash, mais aussi à un petit malfrat qu’il tuera juste après, et même à un oiseau… Un catch-phrase censée apporter une épaisseur quasi-malsaine au personnage, mais qui au final en devient presque risible. Tout comme la volonté d’Ash de toujours vouloir faire les choses “à sa manière“, phrase qu’il répète à tout bout de champ.
On vous passe les détails sur le personnage d’Angel, qui fait quasiment office de faire-valoir qui s’emporte à tout-va, comme pour forcer le trait classique du duo mal assorti, mais qui finira pas s’apprécier. Tout comme celui de Rain, la belle avocate, qui malgré l’importance de son rôle au sein même de l’intrigue aura bien du mal à exister…
Le scénario était censé être l’un des atouts de The Innocent, l’une des bases autour de laquelle tournait toute sa promotion. Au final, c’est bien le dessin de Ko Yasung qui fait fait de manga une belle pièce de collection qui fera joli dans votre bibliothèque. Vite lu et vite oublié. Dommage.
Son dernier souvenir ? La chaise électrique, la cagoule, la main de l’exécuteur qui abaisse un levier… Lorsqu’il rouvre les yeux, Ash n’a que de vagues notions de ce qu’a été sa vie, et plus encore, des circonstances de sa mort. L’androgyne Angel lui annonce qu’il a été victime d’une erreur judiciaire et qu’il lui revient, à présent, d’éviter le même sort à d’autres innocents.
Mais au fur et à mesure des missions, les souvenirs de l’ancien détective privé se font plus précis, jusqu’à la sordide découverte : c’est un complot machiavélique qui a mené à son exécution. Pour Ash, c’est le début d’une implacable vengeance qu’il accomplira par-delà la mort…

Manga
My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.
Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.
Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous.
Manga
Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.
Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.
La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer “guiné”) n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.
En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
via Konbini
Manga
Barakamon : Encrez dans la danse !

Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…
Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !
Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.
“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !
Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon
Garde la pêche !
Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.
Satsuki Yoshino nous le dit clairement : “J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale“. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.
Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.
Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste “normale” (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode “re-lou” (cf. les yeux en forme de billes).
Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.
Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.
Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂