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Manga

Manga : Luck Stealer, tome 1 : Notre avis

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Luck Stealer, c’est l’une des dernières séries parues chez Kazé dans sa collection Shonen Up. C’est également le cinquième manga de Hajime Kazu, mais c’est surtout sa première œuvre à paraître chez nous. Entre thriller et fantastique, Luck Stealer est un titre dont les qualités ne sautent pas forcément aux yeux, mais qui mérite que l’on s’y intéresse de près. Voici donc nos premières impressions sur un premier tome pas si mauvais qu’il en a l’air…

Yûsei Kurusu est un voleur de chance. Par simple apposition des mains sur n’importe quelle personne, il est capable d’en absorber toute la bonne fortune, les condamnant ainsi à une mort certaine. Afin de sauver sa fille incapable de produire sa propre chance,Yûsei travaille comme tueur à gage. Grâce à cette activité hors du commun, le jeune père absorbe la chance des criminels afin de la transmettre à sa fille, en attendant une meilleure solution et surtout pour payer sa dette…

La Chance… aux Chanceux

« Mouais ». C’est en substance la première chose qui vous viendra à l’esprit en découvrant les premières images Luck Stealer. Et pour cause : l’un des défauts majeurs de ce manga, ce sont ses dessins. Pour faire simple : ils ne donnent pas vraiment envie de découvrir plus en profondeur les péripéties de Yûsei, ce tueur à gage pas comme les autres. Chaque page offre ainsi sa part de difformités pour certains personnages, de perspective ratée au détour de quelques décors ou d’une intensité qui tombe lamentablement à l’eau lors d’une scène d’action censée être dynamique. Hajime Kazu nous dit que Luck Stealer est son cinquième manga mais à l’évidence, ses œuvres précédentes ont été reconnues pour leur scénario et/ou un intérêt qui se trouve ailleurs que dans ces dessins, qui n’ont absolument rien d’extraordinaire. Certes on note une amélioration vers la fin (à moins que nos yeux qui s’y soient habitués ?), mais rien de bien transcendant. Ceci étant dit, attaquons nous aux autres aspects de Luck Stealer, bien plus intéressants heureusement..

Cette histoire de « voleur de chance » qui lutte pour la survie de sa fille était initialement prévue comme un one shot. Le chapitre d’ouverture de ce premier tome nous propose donc une histoire complète, dans laquelle Yûsei court, bon gré, mal gré, au secours d’une jeune fille en danger. Le résultat, quelque peu décousu, balance divers éléments de l’univers de Luck Stealer sans forcément prendre le temps de s’embarquer dans des détails qui auraient eu leur importance dans un « vrai » premier chapitre. Le reste du manga fait cependant remonter la pente à un premier tome assez mal parti, et se lit plutôt facilement au fur et à mesure que le héros aux faux airs d’Ichigo Kurosaki (Bleach) se fait plus intéressant et que ses missions se révèlent plus périlleuses. On passe alors d’un simple tueur à gage sans émotion (sauf envers sa fille, qui le rend complètement gâteux) à un personnage un peu plus torturé, au passé trouble et à l’avenir bien incertain.

L’originalité de Luck Stealer réside évidemment dans son concept de base, à savoir le pouvoir que possède Yûsei de priver n’importe qui de sa chance, par simple contact des mains. Et une personne privée de chance meurt à coup sûr au premier accident survenu. Hajime Kazu a donc choisi de faire de son héros un tueur à gage et de le placer dans un Japon contemporain créant ainsi un étonnant mélange entre fantastique et thriller. Reste à savoir si le manga tiendra la distance sur plusieurs tomes. C’est tout le mal qu’on lui souhaite…

Luck Stealer, Tome 2 : à voir…

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My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

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La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.

Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.

Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous​​.

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Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

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Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.

Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.

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La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer « guiné ») n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que  Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.

En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

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via Konbini

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Barakamon : Encrez dans la danse !

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Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…

Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !

Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.

“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !


Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon

Garde la pêche !

Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien  simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.

Satsuki Yoshino nous le dit clairement : « J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale« . Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.

Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.

Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste « normale » (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode « re-lou » (cf. les yeux en forme de billes).

Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.

Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.

Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂

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